𩡠Article 14 1 De La Loi Du 6 Juillet 1989
LaderniÚre en date est la loi n°2008-650 du 3 juillet 2008 qui étend la pénalisation, au delà de l'usage, à la simple détention de produits ou procédés interdits et prend en compte les exceptions liées à un besoin thérapeutique, les procédures de contrÎle sont également plus détaillées. Enfin les incriminations pénales concernent, outre la vente ou la cession de produits, la
LoiELAN: crĂ©ation du nouveau bail mobilitĂ©. Le bail mobilitĂ© créé par la loi ELAN constitue une sorte de chaĂźnon manquant entre la location en meublĂ© simple, soumise au code civil, et celle Ă usage de rĂ©sidence principale du preneur, objet dâun statut particulier depuis la loi ALUR, et relevant partiellement du rĂ©gime gĂ©nĂ©ral des baux dâhabitation fixĂ© par la loi du 6
Loin° 89-462 du 6 juillet 1989 tendant à améliorer les rapports locatifs et portant modification de la loi n° 86-1290 Loi n° 89-462 du 6 juillet 1989 tendant à améliorer les rapports locatifs et portant modification de la loi n° 86-1290 du 23 décembre 1986. Effectuer une recherche dans : Tous les contenus. Sélectionner un fonds. Codes Textes consolidés Journal
Lelogement se trouve dans une zone tendue, telle que dĂ©finie en annexe du dĂ©cret du 10 mai 2013, auquel fait rĂ©fĂ©rence lâarticle 17 de la loi n°89-462 du 6 juillet 1989. ConformĂ©ment Ă l'article 15 de cette mĂȘme loi, le dĂ©lai de prĂ©avis du locataire est rĂ©duit Ă un mois sur ces territoires et commence Ă courir Ă compter du jour de la rĂ©ception de la notification de fin de bail.
Loin° 89-462 du 6 juillet 1989 tendant à améliorer les rapports locatifs et portant modification de la loi n° 86-1290 du 23 décembre 1986 . Article 25-3. Effectuer une recherche dans : Tous les contenus. Sélectionner un fonds. Codes Textes consolidés Journal officiel Circulaires et instructions Jurisprudence constitutionnelle Jurisprudence administrative
ETAUX MOTIFS EVENTUELLEMENT ADOPTES QUE « sur la résiliation du bail, en application de l'article 14 de la loi du 6 juillet 1989, en cas d'abandon du domicile par le locataire, le contrat de location continue au profit notamment de ses descendants qui vivaient avec lui, depuis au moins un an à la date d'abandon du domicile ; que l'article
Article6 de la loi du 6 juillet 1989 â n°89-462 â Droit au logement dĂ©cent. Dans sa dĂ©cision n°94-359 DC du 19 janvier 1995, le Conseil Constitutionnel Ă©nonce que « la possibilitĂ© de disposer dâun logement dĂ©cent est un objectif Ă valeur constitutionnelle » (§7). Il en rĂ©sulte ainsi au Parlement et au Gouvernement la charge
Laloi du 6 juillet 1989, qui régit les locations nues à usage de résidence principale, prévoit que la durée du préavis, lorsqu'un locataire donne congé, est fixée à trois mois. Ce délai de préavis permet au propriétaire de disposer d'un délai raisonnable pour rechercher un nouveau locataire et limiter ainsi la vacance du logement.
CAParis, pĂŽle 4, ch. 3, 18 fĂ©vrier 2016, n° 14-25040. Si le petit-fils rĂ©unit toutes les conditions de lâarticle 14 de la loi du 6 juillet 1989 pour bĂ©nĂ©ficier dâun transfert du bail Ă
c1yhEPP. AccueilDroit national en vigueurAccords collectifsAccords de branche et conventions collectivesConvention collective nationale de l'immobilier, administrateurs de biens, sociĂ©tĂ©s immobiliĂšres, agents immobiliers, ...Convention collective nationale de l'immobilier, administrateurs de biens, sociĂ©tĂ©s immobiliĂšres, agents immobiliers, etc. anciennement cabinets d'administrateurs de biens et des sociĂ©tĂ©s immobiliĂšres, du 9 septembre 1988. Etendue par arrĂȘtĂ© du 24 fĂ©vrier 1989 JORF 3 mars 1989. Mise Ă jour par avenant n° 47 du 23 novembre 2010, JORF 18 juillet 2012 puis mise Ă jour par avenant n° 83 du 2 dĂ©cembre 2019 Ă©tendu par arrĂȘtĂ© du 2 juillet 2021 JORF 14 juillet 2021
Jâentends Ă peut prĂȘt tout et son contraire sur la rĂ©glementation du contrat de bail de location loi du 6 juillet 1989. En effet, je vois la clientĂšle se mettre dĂ©libĂ©rĂ©ment en danger en faisant contracter des baux dâhabitation non conforme Ă ses locataires. La raison de cet article est de vous guider pour Ă©viter de vous mettre en porte-Ă -faux. Sachez que tout ce que vous mettrez dans le contrat de bail de location et qui sort de la loi du 6 juillet 1989 pourra ĂȘtre annulĂ© par le juge. Tous les locataires personnes physiques, qui souhaite louer un logement pour leur rĂ©sidence principale nue ou meublĂ©e ou Ă usage mixte, peuvent bĂ©nĂ©ficier dâun contrat de bail loi 1989. En revanche, les locataires personnes morales ne peuvent pas signer un contrat bail de location loi de 1989. Pour louer un bien, vous devrez donc passer par un bail de droit commun, un bail de location de rĂ©sidence secondaire ou un bail commercial selon votre activitĂ©. Sommaire1 Les locations rĂ©gies par le contrat de bail de location loi du 6 juillet 1989 1 Les biens Ă usage dâhabitation 2 Contrat de bail de location loi du 6 juillet 1989 les biens Ă usage mixte professionnel et habitation 3 Les locaux accessoires au contrat de bail de location loi 1989 de la rĂ©sidence principale2 Les locaux exclus du contrat de bail de location de la loi du 6 juillet 19893 Qui doit signer le contrat de bail de location loi 1989 ? 1 Les 2 Les propriĂ©taires bailleurs4 La durĂ©e du contrat de bail de location loi du 6 juillet 1989 1 Le contrat de bail de location 2 Le bail de location loi 1989 meublĂ©5 Comment mettre fin au contrat de bail de location loi 1989 ? 1 le congĂ© donnĂ© par le bail de location loi Les motifs du Les locataires La rĂ©siliation 2 Le congĂ© donnĂ© par le locataire dans le bail de location loi 19896 Les clauses interdites dans le contrat de bail de location loi 1989 7 LâĂ©tat de votre bien immobilier dans le contrat de La notion de logement dĂ©cent dans le contrat de bail de Les sanctions que vous risquez8 Lâusage du bien immobilier dans le cadre du contrat de bail de location loi Le locataire doit user des lieux paisiblement tandis que le bailleur doit dĂ©livrer un logement dĂ©cent Les locations rĂ©gies par le contrat de bail de location loi du 6 juillet 1989 1 Les biens Ă usage dâhabitation principale Tous les biens Ă usage dâhabitation principale nus ou meublĂ©s sont concernĂ©s par la loi du 6 juillet 1989. Je vous rappel que le lĂ©gislateur considĂšre une rĂ©sidence principale un bien qui est habitĂ© plus de 8 mois par an sauf en cas dâobligation professionnelle, raison de santĂ© ou cas de force majeur. Les locaux meublĂ©s ont Ă©tĂ©s rajoutĂ© Ă la loi du 6 juillet 1989 par la loi ALUR du 24 mars 2014. Celle ci rĂ©glemente le caractĂšre meublĂ© dâun logement. Comme on me pose souvent la question de savoir ce quâon doit mettre Ă disposition du locataire dans un logement meublĂ©, je vai laissĂ© parler la loi ALUR Literie comprenant couette ou couverture Dispositif dâoccultation des fenĂȘtres dans les piĂšces destinĂ©es Ă ĂȘtre utilisĂ©es comme chambre Ă coucher Plaques de cuisson Four ou four Ă micro-ondes RĂ©frigĂ©rateur et congĂ©lateur Vaisselle nĂ©cessaire Ă la prise des repas et ustensiles de cuisine Table, siĂšges et Ă©tagĂšres de rangement Luminaires MatĂ©riel dâentretien mĂ©nager adaptĂ© au logement đđđ A voir aussi câest le contrat de bail loi du 6 juillet 1989 qui prĂ©voit la constitution du dossier de location et les documents Ă fournir đđđ 2 Contrat de bail de location loi du 6 juillet 1989 les biens Ă usage mixte professionnel et habitation principale La loi du 6 juillet 1989 sâapplique Ă©galement aux baux dâhabitation Ă usage mixte. Cette loi autorise lâexercice dâune activitĂ© professionnelle ou commerciale dans une partie du local dâhabitation principale. Si votre local est situĂ© Ă lâĂ©tage du bĂątiment, le maire de la commune doit donner son accord pour lâexercice de votre activitĂ©. Cette autorisation nâest pas nĂ©cessaire si le local se situe au rez-de-chaussĂ©e ou si lâactivitĂ© ne comporte pas de rĂ©ception de clientĂšle ou de marchandise. Il sera important que vous informiez votre locataire quâil ne sera pas soumis au statut des baux commerciaux. 3 Les locaux accessoires au contrat de bail de location loi 1989 de la rĂ©sidence principale Les garages, les places de parking, les jardins et autres locaux accessoires au bien principal Ă usage dâhabitation peuvent ĂȘtre Ă©galement soumis Ă la loi du 6 juillet 1989. đđđ TĂ©lĂ©chargez un contrat de bail de location loi 1989 sur ce site. đđđ Les locaux exclus du contrat de bail de location de la loi du 6 juillet 1989 Les locaux suivants sont exclus de la loi du 6 juillet 1989. La location de ces logements est rĂ©gie soit par le bail de location de droit commun, soit par des lois spĂ©cifiques qui sont venues rĂ©glementer particuliĂšrement certaines situations contrat de bail commercial, bail de location professionnel, bail mobilitĂ© etc⊠Il sâagira donc Les locaux commerciaux Les locaux professionnels Les logements de fonction Les baux mobilitĂ© Les locaux louĂ©s Ă des personnes morales Les baux de location saisonniĂšre Les logement louĂ©s pour la rĂ©sidence secondaire du locataire đđđ A voir aussi les obligations du locataire. đđđ đđđ A lire aussi est ce quâil vaut mieux devenir propriĂ©taire ou locataire ? đđđ Qui doit signer le contrat de bail de location loi 1989 ? 1 Les locataires Lorsque le contrat de bail de location est signĂ© par un seul des Ă©poux, les deux Ă©poux sont co-titulaires du contrat de bail de location loi 1989. Lorsque deux personnes ou plus signent sans ĂȘtre mariĂ©es ou pacsĂ©es, on parle depuis la loi ALUR de colocation. Si vous prenez le bien en colocation, tous les colocataires devront signer le contrat de bail de location. Si vous ĂȘtes mariĂ© ou pacsĂ©, la loi autorise lâun des Ă©poux ou des partenaires Ă signer le contrat de bail de location de la rĂ©sidence principale du couple. Cette signature engage les deux Ă©poux ou partenaires. 2 Les propriĂ©taires bailleurs Tous les propriĂ©taires bailleurs, personnes physiques ou morales peuvent signer un contrat de bail loi 1989 Ă condition bien sur que le logement respecte les caractĂ©ristiques des locaux visĂ©es par la loi. Le contrat de bail doit obligatoirement ĂȘtre Ă©crit. Il doit ĂȘtre rĂ©digĂ© en autant dâexemplaire quâil y a de parties. Le bail de location loi 1989 peut ĂȘtre sous seing privĂ© ou signĂ© par acte authentique chez le notaire. Le contrat de bail de location loi 1989 est un bail type. đđđ DĂ©couvrez dans cet article comment faire partir son locataire. đđđ La durĂ©e du contrat de bail de location loi du 6 juillet 1989 1 Le contrat de bail de location nu le contrat de bail de location loi 1989 est signĂ© pour une pĂ©riode de 3 ans si le bailleur est une personne physique, une indivision ou une SCI familiale entre parents et alliĂ©s jusquâau quatriĂšme degrĂ© inclus. Le bail est de 6 ans si le bailleur est une personne morale. Vous comprendrez en tant que propriĂ©taire que vous vous engagez pour une pĂ©riode de 3 ans ou 6 ans et que vous ne pourrez pas reprendre la jouissance de votre bien avant la fin du bail. Lâengagement est important et long pour le propriĂ©taire bailleur. Il est nĂ©anmoins possible de reprendre le bien ou de rĂ©silier le contrat en cours pour quatre motifs exceptionnels Le locataire quitte son logement en cours de bail de location en respectant le prĂ©avis Le propriĂ©taire bailleur rĂ©silie le contrat judiciairement ou de plein droit par le biais de la clause rĂ©solutoire si le locataire manque Ă ses obligations Soit dans le cas dâune perte totale de la chose louĂ©e un incendie Soit en cas de dĂ©cĂšs ou dâabandon du domicile du locataire A la fin du contrat, si aucune des parties nâa donnĂ© congĂ©, le contrat de bail se renouvelle par tacite reconduction pour une durĂ©e identique Ă celle initialement prĂ©vue et dans les mĂȘmes conditions que le bail de location loi 1989 initial. 2 Le bail de location loi 1989 meublĂ© Le contrat de bail de location loi 1989 meublĂ© est signĂ© pour une durĂ©e de 1 an. Ce contrat de bail de location se renouvelle Ă©galement par tacite reconduction dans les mĂȘmes conditions que le bail initial. Il est possible de prĂ©voir un bail de 9 mois pour un locataire Ă©tudiant. Dans ce cas, votre locataire doit quitter les lieux Ă la fin du contrat de bail sans pouvoir prĂ©tendre Ă une reconduction tacite. đđđ A lire aussi tout savoir sur le calcul de la taxe dâhabitation đđđ Comment mettre fin au contrat de bail de location loi 1989 ? 1 le congĂ© donnĂ© par le bail de location loi 1989 Vous ne pourrez donner congĂ© quâau terme du bail câest Ă dire tous les 3 ans ou 6 ans dans le contrat de bail de location nu, ou tous les ans dans le contrat meublĂ©. Vous devez envoyer un recommandĂ© avec accusĂ© de rĂ©ception, ou acte dâhuissier au moins 6 mois avant la fin du bail ou 3 mois dans le cadre dâune location meublĂ©e. Les motifs du congĂ© Vous ne pourrez donner congĂ© Ă votre locataire que pour 3 raisons. En effet, votre congĂ© doit ĂȘtre motivĂ©. Le congĂ© pour reprise pour y habiter ou loger un membre de sa famille Le congĂ© pour vente le locataire a un droit de prĂ©emption Le congĂ© pour motif lĂ©gitime et sĂ©rieux gros travaux, le locataire qui ne respecte pas ses obligations etc⊠Les locataires protĂ©gĂ©s Certains locataires sont protĂ©gĂ©s. Il nâest possible de donner congĂ© que vous proposez une solution de relocation dans les mĂȘmes conditions. Sont concernĂ©s par cette protection les locataires de plus de 65 ans, les locataires ayants des ressources infĂ©rieures au plafond des ressources applicables Ă lâattribution des logements locatifs conventionnĂ©s. Ces conditions sont cumulatives. Si le locataire remplit ces deux conditions, vous ne pourrez pas donner congĂ© dans les conditions vues prĂ©cĂ©demment sauf si vous ĂȘtes vous mĂȘme ĂągĂ© de plus de 65 ans ou que vous avez des revenus infĂ©rieurs aux plafonds de ressources applicables. La rĂ©siliation judiciaire Vous pouvez insĂ©rer une clause au contrat de bail de location loi 1989 qui prĂ©voit sa rĂ©siliation de plein droit en dehors des congĂ©s normaux. Vous pourrez invoquer cette clause uniquement dans quatre cas Le non-paiement du loyer et des charges Le non-paiement du dĂ©pĂŽt de garantie Les troubles du voisinage La non-souscription dâune assurance locative contre les risques locatifs Cette clause ne vous exemptera pas dâengager une procĂ©dure dâexpulsion. NĂ©anmoins, le juge sera obligĂ© dâappliquer la clause rĂ©solutoire et de valider lâexpulsion si vous avez rĂ©alisĂ© lâexpulsion dans les rĂšgles. Si vous nâinsĂ©rez pas de clause rĂ©solutoire, le juge aura la libre apprĂ©ciation des fais et pourra ou non prononcer lâexpulsion de votre locataire. 2 Le congĂ© donnĂ© par le locataire dans le bail de location loi 1989 Vous pouvez donner votre congĂ© Ă tout moment durant toute la durĂ©e du contrat de bail de location sans justifier votre dĂ©part. Vous devez signifier votre congĂ© en envoyer un recommandĂ© Ă votre propriĂ©taire. Votre prĂ©avis sera de 3 mois pour une location nue et de 1 mois pour un meublĂ©. Le dĂ©lais en cas de location nue peut ĂȘtre rĂ©duit Ă 1 mois dans les cas suivants Mutation, perte dâemploi Obtention dâun premier emploi Si vous ĂȘtes bĂ©nĂ©ficiaire du RSA Si votre bien se situe en zone tendue En cas dâattribution dâun logement social En cas de problĂšme de santĂ© qui justifie le dĂ©part đđđ Un projet immobilier sur le Nord-Gironde, demandez conseils Ă une agence immobiliĂšre Cavignac. đđđ đđđ A lire aussi comment faire un Ă©tat des lieux de sortie ? đđđ Les clauses interdites dans le contrat de bail de location loi 1989 Le contrat de bail de location loi du 6 juillet 1989 est une loi dâordre public. Il y a donc certaines clauses que vous pourriez rajouter et considĂ©rĂ©es comme nul par le juge. En effet, parle de clause illicites. Voici une liste non exhaustive de clauses que vous pourriez ĂȘtre tentĂ© de rajouter et qui pourront ĂȘtre annulĂ©e par le juge. Ces exemples sont inscrits dans lâarticle 4 de la loi du 6 juillet 1989. Si vous inscrivez dans le bail de location que le locataire est obligĂ© de vous laisser visiter le bien plus de deux heures par jours ou les jours fĂ©riĂ©s Si vous imposez comme mode de rĂšglement du loyer un prĂ©lĂšvement automatique Qui vous autorise Ă diminuer ou Ă supprimer sans contrepartie Ă©quivalente, des prestations stipulĂ©e au contrat de bail de location Si vous inscrivez un renouvellement du contrat de bail de location pour une durĂ©e infĂ©rieure Ă celle prĂ©vue par lâarticle 10 Vous ne pouvez pas interdire Ă votre locataire dâhĂ©berger des personnes ne vivant pas habituellement avec lui Imposer Ă votre locataire lors de lâentrĂ©e des lieux Ă vous verser des sommes en plus de celles prĂ©vues aux articles 5 et 22 etc⊠đđđ DĂ©couvrez dans cet article quels sont les droits du locataire đđđ LâĂ©tat de votre bien immobilier dans le contrat de bail La notion de logement dĂ©cent dans le contrat de bail de location Lâarticle 6 de la loi du 6 juillet 1989 prĂ©cise la notion de logement dĂ©cent. En effet, il est impossible de louer un logement jugĂ© indĂ©cent et mĂȘme si vous mettez une clause dans votre contrat de bail de location. Elle serait jugĂ©e abusive. Lâarticle recouvre plusieurs aspects La sĂ©curitĂ© des locataires Sol menaçant de sâeffondrer, gardes corps mal fixĂ©s, plafond menaçant de sâeffondrer, charpente complĂštement mangĂ©e par les termites etc⊠La santĂ© des locataires Absence de VMC et forte humiditĂ©, peintures au plomb dĂ©gradĂ©e etc⊠Le confort de votre bien PrĂ©sence de lâeau et de lâĂ©lectricitĂ©, systĂšme dâĂ©vacuation, surface minimale respectĂ©e etc⊠đđđA lire aussi comprendre la fiscalitĂ© des revenus fonciers đđđ Les sanctions que vous risquez Si vous louez un logement jugĂ© indĂ©cent, votre locataire pourra demander un dĂ©dommagement et la rĂ©siliation du contrat de bail de location loi 1989 sans prĂ©avis. Votre responsabilitĂ© pĂ©nale pourra ĂȘtre Ă©galement engagĂ©e si votre bien immobilier est jugĂ© contraire Ă la dignitĂ© humaine. Cependant, votre locataire ne pourra pas dĂ©cider de lui mĂȘme dâarrĂȘter de payer son loyer. Il doit agir dans les rĂšgles afin de ne pas se voir reprocher cet agissement lors dâune procĂ©dure dâexpulsion. Si vous ĂȘtes locataire est que vous pensez ĂȘtre dans un logement qui pourrait ĂȘtre jugĂ© indĂ©cent la procĂ©dure est la suivante. Vous devez dâabord demander Ă votre bailleur dâexĂ©cuter les travaux. Si il ne donne pas suite, vous devez saisir la commission dĂ©partementale de conciliation. Enfin, si vous nâavez toujours pas trouvĂ© dâarrangement, il faudra saisir le juge. Vous ĂȘtes tenu de dĂ©livrer Ă votre locataire un logement en Ă©tat et conforme Ă sa destination. Je ne dis pas que le bien immobilier doit ĂȘtre remis Ă neuf entre chaque locataire mais il doit ĂȘtre un minimum dĂ©cent. En cas de travaux, le bailleur est tenu de sâoccuper des grosses rĂ©parassions et le locataire les menues rĂ©paration. Le locataire peut rĂ©aliser comme il lâentend lâamĂ©nagement du bien. NĂ©anmoins, il ne peut en aucun cas transformer le bien. đđđ A lire aussi quelles sont les charges du propriĂ©taire ? Cliquez ici pour savoir ! đđđ Lâusage du bien immobilier dans le cadre du contrat de bail de location loi 1989 Comme Ă©voquĂ© en dĂ©but dâarticle, le contrat de bail de location loi du 6 juillet 1989 ne sâapplique que pour un usage dâhabitation principale ou a usage mixte. Vous ne ne pourrai pas lâutiliser Ă des fins de rĂ©sidence secondaire, ou uniquement pour un usage professionnel. Cependant, si vous avertissez votre bailleur, vous avez tout Ă fait le droit de domicilier votre siĂšge social dans le bien que vous louez. En thĂ©orie, seuls les signataires du contrat de bail de location peuvent habiter dans le bien immobilier. Cependant, il a Ă©tĂ© jugĂ© que cette rĂšgle allait Ă lâencontre du respect de la vie privĂ©e. đđđ A lire aussi comment donner son prĂ©avis dans le contrat de bail de location ? đđđ Le locataire doit user des lieux paisiblement tandis que le bailleur doit dĂ©livrer un logement dĂ©cent Si vous hĂ©bergez quelquâun Ă titre gratuit, votre bailleur ne pourra pas sây opposer. Vous sous-louez le bien immobilier, il vous faudra lâaccord Ă©crit de votre bailleur et le loyer ne pourra bien sur excĂ©der votre loyer initial. Si vous dĂ©cidez de prĂȘter le bien, votre bailleur ne pourra rien dire sauf si il est inscrit le contraire dans le contrat de bail de location loi 1989. Enfin, si vous dĂ©cidez de cĂ©der votre contrat de bail de location Ă un autre locataire, il vous faudra bien Ă©videment lâaccord de votre bailleur. En tant que locataire, vous devez user paisiblement des lieux sans causer de troubles du voisinage. Vous risquerez la rĂ©siliation judiciaire Ă©voquĂ©e prĂ©cĂ©demment. A noter que vous ĂȘtes responsable des occupant de votre chef, il sâagit souvent des enfants. En tant que bailleur vous devez Ă lâĂ©gard de votre locataire lui assurer une jouissance paisible. Il ne sera pas question de rentrer chez lui sans le prĂ©venir. De plus si vous ĂȘtes propriĂ©taire de logements voisins, vous ĂȘtes responsable des Ă©ventuels troubles que vos autres locataires pourraient crĂ©er. đđđ Nous verrons dans le prochain article comment fixer le loyer initial dâun contrat de bail de location loi 1989 et comment le réévaluer en toute lĂ©galitĂ©. đđđ
I. â Il est créé sous la dĂ©nomination de garantie universelle des loyers un dispositif ayant pour objet de couvrir, sous la forme d'un systĂšme d'aides, les bailleurs contre les risques d'impayĂ©s de loyer, afin de favoriser l'accĂšs au logement et de prĂ©venir les risques d'expulsion. Les impayĂ©s de loyer, au sens du prĂ©sent article, s'entendent des loyers, des charges rĂ©cupĂ©rables et de la contribution pour le partage des Ă©conomies de charges prĂ©vue Ă l'article 23-1 demeurĂ©s impayĂ©s. Au sens du prĂ©sent article, la conclusion d'un contrat de location s'entend de sa conclusion initiale, de son renouvellement dans des conditions diffĂ©rentes ou de la conclusion d'un avenant. A. â La garantie universelle des loyers s'applique aux contrats de location des catĂ©gories de logements suivantes 1° Logements constituant la rĂ©sidence principale du preneur dĂ©finis Ă l'article 2 ; 2° Logements meublĂ©s constituant la rĂ©sidence principale du preneur, tels que dĂ©finis aux articles 25-3 et 25-4 ; 3° Logements constituant la rĂ©sidence principale de l'occupant qui sont louĂ©s ou gĂ©rĂ©s par un organisme de maĂźtrise d'ouvrage d'insertion ou un organisme qui exerce les activitĂ©s d'intermĂ©diation locative ou de gestion locative sociale mentionnĂ©s, respectivement, aux articles L. 365-2 et L. 365-4 du code de la construction et de l'habitation. La garantie universelle des loyers s'applique Ă©galement aux contrats de sous-location des logements mentionnĂ©s au 3° du prĂ©sent A. Pour l'application du prĂ©sent article Ă ces contrats, le contrat de sous-location s'entend du contrat de location, le bailleur s'entend du locataire, et le locataire s'entend du sous-locataire. En sont exclus les contrats de location ou de sous-location des logements relevant du service d'intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral dĂ©fini Ă l'article L. 411-2 du mĂȘme code et appartenant ou Ă©tant gĂ©rĂ©s par les organismes d'habitations Ă loyer modĂ©rĂ© mentionnĂ©s Ă ce mĂȘme article ou par les sociĂ©tĂ©s d'Ă©conomie mixte mentionnĂ©es Ă l'article L. 481-1 dudit code, ainsi que les contrats de location portant sur les logements appartenant ou Ă©tant gĂ©rĂ©s par ces mĂȘmes organismes et sociĂ©tĂ©s, situĂ©s dans les dĂ©partements et rĂ©gions d'outre-mer et Ă Mayotte, et construits, acquis ou amĂ©liorĂ©s avec le concours financier de l'Etat. B. â Les aides versĂ©es au titre de la garantie ne peuvent ĂȘtre accordĂ©es que lorsque les conditions suivantes sont satisfaites par le bailleur 1° Le bailleur n'a pas demandĂ© le cautionnement mentionnĂ© Ă l'article 22-1 de la prĂ©sente loi ; 2° Le bailleur n'a pas souscrit d'assurance pour les risques couverts par la garantie universelle des loyers ; 3° Le logement satisfait aux caractĂ©ristiques de dĂ©cence prĂ©vues Ă l'article 6 ; 4° Le bailleur ne loue pas le logement Ă l'un de ses ascendants ou descendants, ou Ă ceux de leur conjoint ou concubin ou de toute personne liĂ©e Ă eux par un pacte civil de solidaritĂ© ; 5° Le bailleur a dĂ©clarĂ© son contrat de location auprĂšs de l'agence mentionnĂ©e au II du prĂ©sent article dans les conditions prĂ©vues au mĂȘme II ; 6° Le contrat de location est Ă©tabli par Ă©crit, respecte le contrat type prĂ©vu Ă l'article 3 et ne mentionne pas le renoncement au bĂ©nĂ©fice de la garantie universelle des loyers ; 7° Lorsque le locataire bĂ©nĂ©ficie de l'aide personnelle au logement, le bailleur demande son versement entre ses mains dans des conditions fixĂ©es par dĂ©cret. Toutefois, le 1° du prĂ©sent B ne s'applique pas lorsque le locataire est Ă©tudiant ou apprenti. Le bĂ©nĂ©fice de la garantie est refusĂ© lorsque le bailleur a fait l'objet d'une interdiction de bĂ©nĂ©ficier de la garantie en application du E du II ou lorsque, depuis moins de dix ans, il a Ă©tĂ© mis en demeure de faire cesser la mise Ă disposition aux fins d'habitation de locaux impropres Ă l'habitation en application de l'article L. 1331-22 du code de la santĂ© publique ou a proposĂ© Ă la location un logement ayant fait l'objet d'un arrĂȘtĂ© de pĂ©ril pris en application des articles L. 511-1 ou L. 511-3 du code de la construction et de l'habitation ou d'un arrĂȘtĂ© d'insalubritĂ© mentionnĂ© aux articles L. 1331-26-1 ou L. 1331-28 du code de la santĂ© publique, sauf lorsque l'autoritĂ© responsable a prononcĂ© la mainlevĂ©e de l'arrĂȘtĂ©. C. â Le bĂ©nĂ©fice de la garantie est subordonnĂ© au contrĂŽle, par le bailleur, du respect des conditions suivantes par le locataire Ă la date de la conclusion du contrat de location 1° Le locataire n'est pas redevable d'une dette créée ou augmentĂ©e depuis moins de deux ans vis-Ă -vis de l'agence mentionnĂ©e au II du prĂ©sent article et supĂ©rieure Ă un seuil dĂ©fini par dĂ©cret, sauf si l'une des conditions suivantes est remplie a Le locataire a signĂ© un plan d'apurement de cette dette ; b Sa demande formĂ©e en application du premier alinĂ©a du I de l'article L. 331-3 du code de la consommation a Ă©tĂ© dĂ©clarĂ©e recevable ; c Le locataire loue un logement louĂ© ou gĂ©rĂ© par un organisme mentionnĂ© au IV du prĂ©sent article ; 2° Le locataire ne fait pas l'objet d'une interdiction de bĂ©nĂ©ficier de la garantie en application du E du II. Pour la mise en Ćuvre du prĂ©sent C, un justificatif du respect de ces conditions est dĂ©livrĂ© au candidat locataire, Ă sa demande. D. â Le montant de l'aide versĂ©e au titre de la garantie est ainsi calculĂ© 1° Le montant est dĂ©terminĂ© par rĂ©fĂ©rence au montant des impayĂ©s de loyer ; 2° L'aide est versĂ©e dans la limite d'un plafond modulĂ© en fonction de la localisation du logement, de sa catĂ©gorie et de sa surface. Dans les zones mentionnĂ©es au I de l'article 17, ce plafond est Ă©gal au loyer de rĂ©fĂ©rence mentionnĂ© au mĂȘme article ou, lorsque le logement est louĂ© meublĂ©, au loyer de rĂ©fĂ©rence mentionnĂ© Ă l'article 25-9. Le plafond est majorĂ© lorsque le locataire est, Ă la date de conclusion du contrat de location, Ă©tudiant, apprenti, salariĂ© titulaire d'un contrat autre qu'un contrat Ă durĂ©e indĂ©terminĂ©e ou demandeur d'emploi. Dans les zones mentionnĂ©es au quatriĂšme alinĂ©a du prĂ©sent D, ce plafond majorĂ© ne peut ĂȘtre supĂ©rieur au loyer de rĂ©fĂ©rence majorĂ© mentionnĂ© au mĂȘme article 17 ou, lorsque le logement est louĂ© meublĂ©, au loyer de rĂ©fĂ©rence majorĂ© mentionnĂ© au mĂȘme article 25-9. En outre, ce plafond est complĂ©tĂ© a D'un montant reprĂ©sentatif des charges rĂ©cupĂ©rables dĂ©terminĂ© en fonction de la localisation du logement, de sa catĂ©gorie et de sa surface ; b De la contribution pour le partage des Ă©conomies de charges, si elle s'applique au contrat de location ; 3° L'aide est versĂ©e sous rĂ©serve d'un montant minimal d'impayĂ©s de loyers ouvrant droit Ă la garantie et n'est accordĂ©e qu'Ă l'issue d'un dĂ©lai de carence aprĂšs la conclusion du contrat de location et pour une durĂ©e maximale fixĂ©s par voie rĂ©glementaire ; 4° Le montant de l'aide est rĂ©duit ou l'aide est supprimĂ©e dans les cas suivants a Le bailleur dĂ©clare tardivement les impayĂ©s de loyer ; b Le bailleur fait preuve de nĂ©gligence dans l'exercice de ses droits ; c Le loyer reprĂ©sente plus de la moitiĂ© des ressources du locataire Ă la date de conclusion du contrat de location. Toutefois, dans le cas prĂ©vu au c, la rĂ©duction ou la suppression de l'aide ne s'applique pas dans les cas suivants â le locataire est Ă©tudiant ou apprenti, Ă la date de conclusion du contrat de location, et dispose du cautionnement mentionnĂ© Ă l'article 22-1 ; â le logement est louĂ© ou gĂ©rĂ© par un organisme mentionnĂ© au IV du prĂ©sent article ; 5° Une franchise est appliquĂ©e. Cette franchise ne peut pas ĂȘtre appliquĂ©e lorsque le logement est louĂ© ou gĂ©rĂ© par un organisme mentionnĂ© au mĂȘme IV ou lorsque, Ă la date de conclusion du contrat de location, le locataire est Ă©tudiant, apprenti ou salariĂ© titulaire d'un contrat autre qu'un contrat Ă durĂ©e indĂ©terminĂ©e ou demandeur d'emploi ; 6° Lorsque le logement est Ă usage mixte professionnel et d'habitation, l'aide peut ĂȘtre rĂ©duite. E. â Les aides versĂ©es au titre de la garantie ouvrent droit Ă un recours subrogatoire contre le locataire et, le cas Ă©chĂ©ant, contre la personne qui s'est portĂ©e caution. Toutefois, l'agence mentionnĂ©e au II peut exercer ses droits Ă l'encontre du locataire par prĂ©fĂ©rence aux droits du bailleur existant au jour de l'octroi de l'aide. Dans tous les cas, l'agence dispose de la facultĂ© de ne pas exercer une partie ou la totalitĂ© de ses droits si elle juge que la situation d'impayĂ©s est principalement due aux graves difficultĂ©s Ă©conomiques et sociales du locataire. Le recouvrement des crĂ©ances au profit de l'agence est effectuĂ© par l'Etat, comme en matiĂšre de crĂ©ances Ă©trangĂšres Ă l'impĂŽt. L'Etat est subrogĂ© dans les droits de l'agence pour le recouvrement des crĂ©ances Ă l'encontre du locataire mentionnĂ© au premier alinĂ©a. Les sommes recouvrĂ©es par l'Etat pour le compte de l'agence lui sont reversĂ©es. F. â Les actions contentieuses introduites par le bailleur en raison du non-paiement du loyer, des charges rĂ©cupĂ©rables ou de la contribution pour le partage des Ă©conomies de charges ne peuvent ĂȘtre rejetĂ©es du seul fait que le bailleur a perçu une aide en application du prĂ©sent article. G. â Un dĂ©cret en Conseil d'Etat fixe les modalitĂ©s d'application du prĂ©sent I, sauf le montant minimal d'impayĂ©s ouvrant droit Ă la garantie, le plafond pris en compte pour le calcul de l'aide, le montant reprĂ©sentatif des charges rĂ©cupĂ©rables, les modalitĂ©s d'application de la franchise, la durĂ©e maximale d'octroi de l'aide et le dĂ©lai de carence mentionnĂ©s au D, qui sont fixĂ©s par dĂ©cret. Le dĂ©cret en Conseil d'Etat dĂ©finit, notamment, les conditions et dĂ©lais de dĂ©claration Ă respecter pour le bĂ©nĂ©fice de la garantie, ainsi que les conditions de versement de l'aide. II. â Il est créé, sous la forme d'un Ă©tablissement public administratif de l'Etat, une Agence de la garantie universelle des loyers. A. â L'Agence de la garantie universelle des loyers est chargĂ©e de mettre en place et d'administrer la garantie prĂ©vue au I, directement ou par l'intermĂ©diaire des organismes mentionnĂ©s au III, et de contrĂŽler sa mise en Ćuvre ainsi que l'activitĂ© desdits organismes. A ce titre, elle peut financer des actions d'accompagnement social des locataires en situation d'impayĂ©s de loyer. L'agence peut Ă©galement, Ă titre complĂ©mentaire, mettre en place un dispositif d'aide au profit des bailleurs pour les frais contentieux et pour les dĂ©gradations locatives des logements louĂ©s ou gĂ©rĂ©s par les organismes mentionnĂ©s au IV. L'agence agrĂ©e les organismes mentionnĂ©s aux III et IV pour l'application de la garantie universelle des loyers. L'agence peut gĂ©rer, directement ou par l'intermĂ©diaire des organismes mentionnĂ©s au III, au nom et pour le compte des personnes concernĂ©es, les aides aux bailleurs que des personnes publiques ou morales de droit privĂ© apportent sur leur budget propre. Pour l'exercice des attributions mentionnĂ©es aux troisiĂšme et quatriĂšme alinĂ©as du prĂ©sent A, l'agence conclut des conventions avec les organismes et personnes en cause. L'agence peut Ă©galement mener toute Ă©tude ou action ayant pour objet de sĂ©curiser les relations entre bailleurs et locataires ou d'amĂ©liorer la gestion et le traitement des impayĂ©s de loyer et l'accompagnement des locataires en situation d'impayĂ©s. B. â L'agence est administrĂ©e par un conseil d'administration composĂ© de quatre collĂšges 1° Un collĂšge de reprĂ©sentants de l'Etat ; 2° Un collĂšge de reprĂ©sentants d'organisations syndicales et patronales membres de l'Union des entreprises et des salariĂ©s pour le logement mentionnĂ©e Ă l'article L. 313-17 du code de la construction et de l'habitation ; 3° Un collĂšge de parlementaires comprenant autant de sĂ©nateurs que de dĂ©putĂ©s ; 4° Un collĂšge de personnalitĂ©s qualifiĂ©es. Le nombre de voix attribuĂ©es Ă chacun des membres du conseil d'administration est prĂ©cisĂ© par dĂ©cret. Le premier collĂšge dĂ©tient la moitiĂ© des voix dĂ©libĂ©ratives au sein du conseil d'administration. Le prĂ©sident du conseil d'administration est nommĂ© par dĂ©cret, pris sur le rapport du ministre chargĂ© du logement, parmi les membres du quatriĂšme collĂšge. Le vice-prĂ©sident est dĂ©signĂ© par le deuxiĂšme collĂšge en son sein. L'agence est dirigĂ©e par un directeur gĂ©nĂ©ral. Un comitĂ© d'orientation est chargĂ© de faire toute proposition utile afin d'amĂ©liorer la gestion de la garantie universelle des loyers. C. â Pour l'accomplissement de sa mission, l'Agence de la garantie universelle des loyers peut disposer des ressources suivantes 1° Les contributions et subventions de l'Etat et de ses Ă©tablissements publics, de l'Union europĂ©enne, ainsi que de toute autre personne morale publique ou privĂ©e ; 2° Les recettes fiscales affectĂ©es par la loi ; 3° Les contributions de la participation des employeurs Ă l'effort de construction ; 4° Le produit issu du remboursement des aides versĂ©es au titre de la garantie ; 5° Les sommes correspondant aux aides accordĂ©es par d'autres personnes morales qui lui sont versĂ©es en application des conventions mentionnĂ©es au A ; 6° Les emprunts et le produit des placements financiers qu'elle est autorisĂ©e Ă faire ; 7° Le produit des dons et legs ; 8° Les recettes accessoires, notamment la rĂ©munĂ©ration des services rendus aux tiers, dans des conditions fixĂ©es par le conseil d'administration ; 9° Toutes les ressources dont elle peut disposer en vertu des lois et rĂšglements. D. â Pour bĂ©nĂ©ficier des aides mentionnĂ©es au I, les bailleurs dĂ©clarent auprĂšs de l'Agence de la garantie universelle des loyers la conclusion des contrats de location entrant dans le champ d'application du A du I, dans un dĂ©lai fixĂ© par dĂ©cret. Cette dĂ©claration peut s'effectuer de façon dĂ©matĂ©rialisĂ©e. Les locataires sont informĂ©s de cette dĂ©claration, selon des modalitĂ©s fixĂ©es par dĂ©cret. E. â L'agence peut prononcer des sanctions Ă l'encontre des bailleurs ayant sollicitĂ© ou obtenu un versement par fraude d'aides au titre de la garantie et Ă l'encontre des locataires en cas de fausse dĂ©claration. L'agence peut prononcer les sanctions suivantes, aprĂšs avoir mis en Ćuvre la procĂ©dure prĂ©vue aux articles L. 121-1, L. 121-2 et L. 122-1 du code des relations entre le public et l'administration 1° Une sanction pĂ©cuniaire, qui ne peut excĂ©der, pour les bailleurs, un montant Ă©quivalant Ă deux ans de loyer et, pour les locataires, deux fois le plafond mensuel de la sĂ©curitĂ© sociale. Ces sanctions sont recouvrĂ©es par l'Etat au profit de l'agence comme en matiĂšre de crĂ©ances Ă©trangĂšres Ă l'impĂŽt ; 2° L'interdiction de bĂ©nĂ©ficier de la garantie universelle des loyers pendant une durĂ©e maximale de dix ans pour les bailleurs, de deux ans pour les locataires. Un comitĂ© des sanctions prononce les sanctions mentionnĂ©es aux 1° et 2°. Ce comitĂ© est composĂ© a D'un magistrat de l'ordre administratif, dĂ©signĂ© par le vice-prĂ©sident du Conseil d'Etat, prĂ©sident du comitĂ© ; b D'un magistrat de l'ordre judiciaire, dĂ©signĂ© par le premier prĂ©sident de la Cour de cassation ; c De trois membres dĂ©signĂ©s en raison de leur compĂ©tence en matiĂšre de logement par le ministre chargĂ© du logement ; d D'un reprĂ©sentant des associations de dĂ©fense des consommateurs reprĂ©sentatives au niveau national Ćuvrant dans le domaine du logement, dĂ©signĂ© par le ministre chargĂ© du logement ; e D'un reprĂ©sentant des organisations reprĂ©sentatives au plan national des bailleurs ou des gestionnaires, dĂ©signĂ© par le ministre chargĂ© du logement. Les membres du comitĂ© sont dĂ©signĂ©s pour un mandat de cinq ans, non renouvelable. Ils peuvent se faire supplĂ©er par un membre relevant de la mĂȘme catĂ©gorie et nommĂ© dans les mĂȘmes conditions. Le directeur gĂ©nĂ©ral de l'agence est chargĂ© de l'instruction. Il procĂšde, Ă cet effet, aux investigations nĂ©cessaires. Il notifie les griefs au comitĂ©. Il peut prĂ©senter des observations devant le comitĂ©. Il n'assiste pas au dĂ©libĂ©rĂ©. F. â L'agence peut communiquer aux organismes payeurs de prestations familiales, aux dĂ©partements et Ă la commission mentionnĂ©e Ă l'article 7-2 de la loi n° 90-449 du 31 mai 1990 visant Ă la mise en Ćuvre du droit au logement les donnĂ©es relatives aux impayĂ©s de loyer et aux locataires en situation d'impayĂ©s, dans des conditions prĂ©vues par dĂ©cret en Conseil d'Etat. Elle peut Ă©galement communiquer aux observatoires locaux des loyers mentionnĂ©s Ă l'article 16 de la prĂ©sente loi les donnĂ©es utiles pour l'exercice de leur mission, dans des conditions prĂ©vues par dĂ©cret en Conseil d'Etat. Les organismes chargĂ©s du paiement de l'allocation de logement communiquent Ă l'agence, Ă sa demande, l'information selon laquelle un locataire est bĂ©nĂ©ficiaire de l'aide personnelle au logement et un rĂ©capitulatif des versements des aides personnelles au logement entre les mains des locataires et des bailleurs. G. â Un dĂ©cret en Conseil d'Etat dĂ©finit les modalitĂ©s d'organisation, de gestion et de fonctionnement de l'agence. organismes, dĂ©nommĂ©s " centres de gestion agréés ", sont agréés par l'Agence de la garantie universelle des loyers pour la mise en Ćuvre de la garantie universelle des loyers. A ce titre, ils ont pour missions 1° D'assister les bailleurs dans la dĂ©claration mentionnĂ©e au D du II, pour la vĂ©rification du respect des conditions exigĂ©es pour bĂ©nĂ©ficier de la garantie universelle des loyers et dans toutes dĂ©marches pour le bĂ©nĂ©fice de la garantie ; 2° D'instruire les dossiers d'impayĂ©s de loyer et les demandes d'aides ; 3° De dĂ©livrer aux candidats locataires qui en font la demande le justificatif mentionnĂ© au C du I ; 4° D'informer les locataires des dĂ©clarations d'impayĂ©s de loyer ainsi que des consĂ©quences de cette dĂ©claration, et notamment des voies de recours dont les locataires disposent dans ce cadre ; 5° De proposer un plan d'apurement au locataire ; 6° D'identifier et orienter les locataires en situation d'impayĂ©s de loyer nĂ©cessitant un accompagnement social, et d'accompagner, s'il y a lieu, les locataires dans la recherche d'un autre logement. Ces organismes peuvent Ă©galement procĂ©der au versement des aides aux bailleurs et proposer des prestations complĂ©mentaires, dont la liste est fixĂ©e par dĂ©cret, dans le cadre de la mise en Ćuvre de la garantie universelle des loyers. Toutefois, l'instruction des demandes d'aide d'un propriĂ©taire doit ĂȘtre autonome de la sĂ©lection des locataires et de l'encaissement des loyers Ă l'Ă©chĂ©ance Ă©ventuellement effectuĂ©s pour le compte de ce propriĂ©taire. Ces organismes sont soumis au respect d'un cahier des charges fixĂ© par dĂ©cret. Pour le financement de leurs missions, ces organismes perçoivent un financement de l'agence mentionnĂ©e au II. Ils peuvent Ă©galement percevoir des sommes acquittĂ©es par les bailleurs, dans des conditions fixĂ©es par dĂ©cret. pouvoir bĂ©nĂ©ficier des conditions spĂ©cifiques d'application de la garantie universelle des loyers prĂ©vues aux c du 1° du C du I et au septiĂšme alinĂ©a du 4° et au second alinĂ©a du 5° du D de ce mĂȘme I, ainsi que de l'aide complĂ©mentaire prĂ©vue au deuxiĂšme alinĂ©a du A du II pour les logements qu'ils louent ou gĂšrent, les organismes qui exercent les activitĂ©s d'intermĂ©diation locative et de gestion locative sociale, ainsi que les organismes qui exercent des activitĂ©s de maĂźtrise d'ouvrage d'insertion agréés dans les conditions prĂ©vues, respectivement, aux articles L. 365-2 et L. 365-4 du code de la construction et de l'habitation, doivent obtenir un agrĂ©ment de l'agence mentionnĂ©e au II du prĂ©sent article dans des conditions dĂ©finies par dĂ©cret. prĂ©sent article s'applique aux contrats de location conclus Ă compter du 1er janvier 2016. A compter de cette mĂȘme date, les parties peuvent rendre applicable le prĂ©sent article, par voie d'avenant, aux contrats de location en cours, sous rĂ©serve que le bailleur et le locataire remplissent les conditions qu'il fixe. Le bĂ©nĂ©fice de la garantie pour les logements dĂ©jĂ occupĂ©s par le locataire est soumis Ă un dĂ©lai de carence qui ne peut ĂȘtre infĂ©rieur Ă six mois, sauf dans le cas d'un renouvellement d'un contrat de location qui a Ă©tĂ© dĂ©clarĂ© dans les conditions mentionnĂ©es au D du II du prĂ©sent article ou d'un avenant Ă un tel contrat. Ce dĂ©lai de carence ne s'applique pas dans le cas d'un renouvellement d'un contrat de location qui a fait l'objet d'un contrat d'assurance contre les impayĂ©s de loyer respectant le cahier des charges prĂ©vu au g de l'article L. 313-3 du code de la construction et de l'habitation ou d'un avenant Ă un tel contrat. L'agence mentionnĂ©e au II est créée Ă une date fixĂ©e par dĂ©cret, et au plus tard le 1er janvier 2015.
article 14 1 de la loi du 6 juillet 1989