đ© Ca Gueule Plus Fort Que Ta Mere
215 EUR. Ajouter au Panier. Sticker ca gueule plus fort que ta mÚre version 2. taille au choix via le menu déroulant. NB: Nous spécifions que la taille choisie du sticker dans les options correspond à la partie la plus longue du motif. Couleur au choix en commentaire. Brillant: Noir-Blanc-Rouge-Jaune-Vert-Bleu-Or-Argent-Rose bonbon-Magenta
Commepar exemple au boulot, face Ă E. qui n'est pas vraiment une mĂ©chante fille, mais elle m'Ă©nerve parce qu'elle hurle au lieu de parler, coupe toute le temps la parole aux gens (en parlant plus fort qu'eux) et veut toujours avoir raison mĂȘme quand on lui dĂ©montre qu'elle a tord. De temps en temps je la tacle gentillement, en rigolant hahahaha mais j'essaie de laisser courir.
ï»żquelssont vos trucs de grand mĂšre contre les lendemains difficiles?
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StickerAutocollant ça gueule plus fort que ta mĂšre humour Ă©chappement sono 1 of 1 Only 1 left â 4 watchers See More. See Details on eBay available at. Sticker Autocollant ça gueule plus fort que ta mĂšre humour Ă©chappement sono. $7.81 Buy It Now, $3.87 Shipping, 60-Day Returns, eBay Money Back Guarantee. Seller: slayer-fr-70 ïž (3,046) 98.6%, Location: Aillevillers et
AnnexeVocabulaire en châti. DĂ©finition, traduction, prononciation, anagramme et synonyme sur le dictionnaire libre Wiktionnaire. Le châti est un sobriquet utilisĂ© pour dĂ©signer les diffĂ©rentes formes du picard encore parlĂ©es dans une grande partie de la rĂ©gion Nord - Pas de Calais. Dans la rĂ©gion Picardie, on parle de « picard
Queta mÚre porte plainte Dire que j't'aurais enlevée Au bras de ce destin Qui nous a séparé Allez chiale pas ma gueule Avec tes yeux comme ça Putain tu m'fais chialer Allez arrache-toi On n'est pas de ce bois On est plus fort que ça On est de ceux toujours Qui repartent au combat J'ai tatoué ton nom Sur mon épaule tu vois Que tu saches que toujours Je te porte avec moi
Jaffirme, puis confirme ! Mets-toi un gros doigt si tu crois que tu peux faire mieux que ça un interlude vener attend le prochain tu seras pas déçu.. ** J'fais jamais de diÚz dans mon secteur Trop d'macrÚl , ca m'fait peur. Elles savent qui a fait quoi avant le journal de 20h Et elles connaissent ta vie plus que toi meme Quand tu ronfles , qu .
Neme jetez pas la pierre, ce sont des choses qui arrivent et jâimagine que je ne suis pas le seul Ă qui câest arrivĂ©. Avant que tout le monde ne recherche mon adresse pour me mitrailler, il faut quâon Ă©claircisse les choses. Quand je parle de belle-mĂšre, je ne parle pas de la maman de ma femme ou copine mais plutĂŽt de la future Ă©pouse de mon pĂšre. Je sais que ce
OIaJ. Source Pour voir lâarticle de Madame Mouflette sur lâaberration du congĂ© parental partiel câest ici et pour celui de ValĂ©rie qui nous parle des inĂ©galitĂ©s entre pĂšres cĂ©libataires et mĂšre cĂ©libataires au sein dâune entreprise câest ici Merci pour ta participation ValĂ©rie!! En face de moi, un espĂšce de psycho probablement sous coke vĂ©ridique et qui ne parle pas trĂšs bien le français. DĂ©jĂ , ça part pas super bien tout ça. Mais je comprend dans son charabia que quand je lui ai dit que jâattendais un heureux Ă©vĂšnement, il a tentĂ© de me faire comprendre que non, il nây a rien dâheureux. La premiĂšre question quâil me pose câest câĂ©tait voulu? à ça tu peux rĂ©pondre a En quoi ça te regarde, connard? b Ben non, petit con, tu vois bien quâĂ 27 ans, aprĂšs 5 ans en couple et autant dâanciennetĂ© dans la boĂźte, un bĂ©bĂ© câĂ©tait franchement pas dans nos projets et lĂ telle que tu me vois, je suis bien embĂȘtĂ©e dâavoir un polichinelle dans le tiroir mais rien que pour te faire chier je me suis dit que jâallais le garder. Pas mal non? c doigt dâhonneur Mais je suis poli et je dis que je ne vois pas le rapport. Apparement, une mĂšre ne peut pas occuper un poste Ă responsabilitĂ© parce que, tu comprends, elle va vouloir rentrer plus tĂŽt pour aller chercher les gamins et va sâabsenter au moindre reniflement de nez du mioche et faire plein dâerreur parce que son pauvre petit cerveau limitĂ© sera entiĂšrement focalisĂ© sur son mĂŽme. Il me propose donc gentiment de passer Ă un autre poste, plus accessible pour une mĂšre. Ouais bon tu veux me rĂ©trograder quoi. Non non, que nenni je dĂ©conne hein, il serait incapable de sâexprimer comme 4a mĂȘme sous la torture! Il faut voir ça comme une promotion. Un poste avec zĂ©ro responsabilitĂ©, je ne gĂšrerai plus dâĂ©quipe, au contraire vu que je serais sous les ordre de celle qui est actuellement au mĂȘme niveau que moi. Une promotion donc. Câest cela oui⊠Je refuse tout aussi gentiment et lui dit quâon jugera de ma capacitĂ© Ă tenir mon poste tout en Ă©levant un enfant quand lâenfant sera lĂ et quâil verra quâil nây a aucun problĂšme. Et je me retiens de lui dire dâaller se faire foutre. Parce que je suis sympa. Puis arrive le moment oĂč je trouve une annonce sur internet pour mon poste sous un intitulĂ© lĂ©gĂšrement diffĂ©rent bien entendu, pour rester dans la lĂ©galitĂ© pour une durĂ©e indĂ©terminĂ©. WTF?? Je vais voir le mec et lui demande des rĂ©ponses. Câest simple, ils vont embaucher un mec Ă ma place plus de femme dit il, trop de problĂšmeben oui, avec les hormones toussa toussa, une femme ça pose beaucoup de problĂšmes et moi je vais remplir des petits papiers toute la journĂ©e. Oui oui tu gardes ton titre. Mais tu vas faire de la paperasse. Et tu fermes ta gueule. Et si tâes pas contente, tu te tires. Je le regarde, je me regardes et je vois. Je vois que je suis lĂ Ă me dĂ©foncer le cul pour un type qui empoche lâargent pendant que je sacrifie ma vie Ă faire marcher son Ă©tablissement. Que je ne vois plus le Zhom parce que je reste tard pour finir mon boulot. Que je suis lĂ , en bĂ©quille Ă cause dâune lĂ©gĂšre fracture et enceinte, au lieu dâĂȘtre chez moi Ă me rĂ©tablir tranquillement, parce que je ne veux pas que mon Ă©quipe se retrouve avec trop de boulot sur les bras. Pour un salaire misĂ©rable qui plus est ben oui, quand tâes une femme, tâes pas capable de faire le taf aussi bien quâun homme donc forcĂ©mentâŠ. Et que tout ça, ce type nâen a rien Ă cirer parce que ce quâil lâimporte câest que le poste fonctionne avec ou sans toi, câest pas le problĂšme. Et je lui pose la question. Et ta mĂšre? Tâaurais prĂ©fĂ©rĂ© quâelle privilĂ©gie sa carriĂšre au lieu de te pondre? Tâes pas content dâĂȘtre lĂ aujourdâhui? Le mec se vexe. Va savoir pourquoi⊠Je ne bosse plus pour ce connard, dieu merci jâai finis par me faire licencier aprĂšs plusieurs tentatives de me faire dĂ©missionner⊠On nous fait croire quâaujourdâhui, on nous donne le choix. Moi je trouve plutĂŽt quâon nous oblige Ă choisir. Enfant ou carriĂšre. En thĂ©orie, on te dit que tu peux avoir un enfant tout en travaillant. On te donne un congĂ© maternitĂ© extrĂȘme court comparĂ© Ă dâautres pays plus avancĂ© que nous et on te dit ne tâinquiĂšte pas, on tâattend, profite bien de ton bĂ©bĂ©. En pratique, soit on te dĂ©gage dĂšs que possible parce que ton boss ne supporte pas de se dire que tu vas tâabsenter si longtemps persuadĂ© que tu prends des vacances, con comme il est, soit quand tu reviens, tu dois recommencer Ă zĂ©ro et refaire ta place durement gagner. Comme si tout ce que tu avais fait avant ne comptais plus et que tu devais refaire tes preuves. En thĂ©orie, ton boss doit te donner un certain temps pour que tu puisses allaiter ton enfant au travail. En pratique, il nây a pas de local oĂč tu puisses tirer ton lait tranquillement et ton boss considĂšre que ce temps est un temps de pause et que tâas plutĂŽt interĂȘt Ă rattraper le temps perdu. Il ne vas sĂ»rement pas te promouvoir parce que tu fais parti des parias, ceux qui ne sont pas sĂ©rieux et qui sont lĂ pour faire passer le temps avant de retrouver leur cher bambin. Si tu choisis dâĂȘtre mĂšre au foyer, tu deviens inintĂ©ressante aux yeux de la sociĂ©tĂ©. Tu ne fais plus partie des femmes intelligentes », celles qui sont actives professionnellement et les gens pensent que tu passes tes journĂ©es Ă glandouiller gentiment en attendant que ton mari rentre Ă©reintĂ© de sa journĂ©e de travail. Câest connu, les femmes au foyer sont des paresseuses qui sont entretenues par leurs maris. Si tu choisis de travailler, soit tâes une mauvaise mĂšre parce que tu tâimpliques pour ta carriĂšre et que forcĂ©ment tu dĂ©laisses ton enfant tu remarqueras que personne ne dit jamais quâun mec est un mauvais pĂšre sâil se concentre sur sa carriĂšre, soit tu fais partie de celles qui font un boulot sans importance juste pour ramener un peu dâargent mais nâoublions pas, tu es mĂšre avant toute chose. Et on veut nous faire croire que les choses ont changĂ© pour les femmes?
Samedi 02 FĂ©vrier 2019 aprĂšs midi, un dĂ©but de ciel bleu apparaĂźt et malgrĂ© une tempĂ©rature rafraĂźchissante Ă peine 5 c°, jâai dans un coin de ma tĂȘte lâidĂ©e de faire un tout petit tour Ă moto histoire de la faire rouler aprĂšs lâĂ©pisode neigeux de cette semaine. ArrivĂ© au garage, je dĂ©-bĂ©quille et lĂ câest le drame pneu arriĂšre Ă plat de chez Ă plat ! En cherchant bien, un magnifique rivet billant est coincĂ© dans mon pneu arriĂšre presque tout neuf Ă peine 1500kms. A lâendroit ou jâhabite, il y a eu des travaux de rĂ©fections de toiture, il y a fort Ă parier quâil sâagit dâun rivet du seul rivet si ça se trouve qui est tombĂ© de la toiture⊠Bref, je sors mon kit mĂšche, un rapide tuto sur le net me met en confiance, et me voilĂ parti dans une improvisation pour retirer le rivet leatherman saved me et dans une installation dâune mĂšche pour combler ce trou. 15 minutes plus tard, le gonfleur Airman en position dĂ©pannage branchĂ© sur la moto, et ça gonfle et ça tient ! Alleluia ! Direction, le gonfleur de Norauto au patelin dâĂ cotĂ© pour ajuster la pression Ă puis ensuite direction Dafy moto pour voir avec eux ce quâil est possible de faire. ArrivĂ© chez Dafy, pas de perte de pression, 1h aprĂšs, toujours pas de perte de pression ma rĂ©paration semble bonne et fiable. Toutefois, pour la mise en confiance, la commande dâun pneu neuf sâimpose. Bien sur, le Metzeler Roadtec 01 en 160/60/17 Ă©tant une denrĂ©e rare une commande avec plusieurs jours de dĂ©lais pour la livraison⊠Edit test rapide du dimanche matin, nickel, la mĂšche tient bon. 135 total views since 23/11/2021, 1 views today
XIV La premiĂšre que jâaperçus fut Mauricette. Elle portait un costume collant dâarlequin, le mĂȘme sans doute que Charlotte avait eu Ă son Ăąge et dont elle mâavait longuement parlĂ© Ă propos de sa fameuse gageure. Charlotte, qui la suivait, me frappa dâabord par son visage. Elle semblait ravie de jouer un rĂŽle » au double sens de lâexpression, aprĂšs avoir senti, plus que moi peut-ĂȘtre, combien sa prĂ©sence Ă©tait inutile et par moments importune. Toujours poussĂ©e par la folie quâelle avait de sâavilir, elle avait mis une robe noire, un tablier Ă poches, un ruban rouge autour du cou et sâĂ©tait coiffĂ©e de telle sorte quâon lui aurait donnĂ© vingt sous de sa vertu sous le pont Notre-Dame. Enfin, Lili Ă©tait en Ă©coliĂšre tablier noir et natte sur le dos. JâĂ©tais un peu trop jeune moi-mĂȘme pour faire le satyre devant elle. La pensĂ©e qui me vint aussitĂŽt fut que jamais on ne pourrait tramer une intrigue entre ces trois personnages et un jeune premier, ou quâalors la comĂ©die serait absurde⊠Ah ! comme je voudrais que tout ceci ne fĂ»t pas vĂ©ritable ! et comme je choisirais mieux les costumes de la parade !⊠Eh bien ! vous devinez ce qui arriva ? Les jeunes putains ni les jeunes filles moins ouvertement putains ne reculent point devant lâabsurditĂ© des comĂ©dies quâelles improvisent. Plus câest extravagant, plus elles sâamusent et leur jeunesse fait tout passer. Ricette, encore une fois, me prit Ă lâĂ©cart et me dit en riant Jouons vite ! Je suis pressĂ©e ! Jâai le feu dans le derriĂšre !⊠» Ă ce mot, elle rit si fort quâelle ne pouvait plus parler. Elle reprit pourtant Et jâai pas de chance parce que je passe Ă la fin ! AprĂšs moi, naturellement, y aura un entracte ! » Charlotte nous interrompit, mais avec un visage heureux que je ne lui avais pas vu depuis le commencement de la soirĂ©e Tu sais ce quâon va faire ? â Oh ! pas du tout ! Je serais mĂȘme curieux de savoir comment on peut construire un drame ou une comĂ©die entre une pierreuse, une arlequine et une Ă©coliĂšre. Vous avez une belle imagination toutes les trois ! â Câest pas malin. On fera des scĂšnes, comme dans les revues. On passera lâune aprĂšs lâautre. » Jâaimais mieux cela. Pas vous ; mais moi. Quand on se prĂ©pare Ă dĂ©puceler une jeune fille de quatorze ans, il vaut mieux ne pas se fatiguer lâesprit. Je laissai donc les trois sĆurs se partager les rĂŽles et en donner un mĂȘme Ă leur mĂšre, bien quâelle ne fĂ»t pas costumĂ©e. Mais Ricette, qui nây tenait plus et qui sautait dâun pied sur lâautre comme une petite fille qui a envie de pisser, obtint que sa scĂšne fĂ»t jouĂ©e en lever de rideau, ce qui renversa tous les plans et nĂ©anmoins ne choqua personne. Ah ! comme câest facile de faire du théùtre ! Monsieur, me dit-elle, je suis venue souper en cabinet avec vous, mais câest Ă la condition que vous serez sage. â Pourquoi voulez-vous que je sois sage ? â Parce que je suis grise. â Vous ne lâĂȘtes pas assez. â Et parce que je suis pucelle. â Vous lâĂȘtes trop. Montrez-moi ça. Quelle malheureuse infirmitĂ© ! Depuis quand ĂȘtes-vous ainsi ? â Ah ! monsieur ! Câest de naissance. â Est-ce que vous souffrez ? â Ăa me brĂ»le. Câest affreux. â Suivez-vous un traitement ? â Oui, monsieur. Des massages. Avec le bout du doigt. » MalgrĂ© le rire de ses sĆurs, Ricette gardait tout son sĂ©rieux. Elle ajouta doucement Quatre fois par jour. â Et pas autre chose ? â Oh ! si ! mais je ne vous le dirai pas. Câest un secret de jeune fille. â Je ne le rĂ©pĂ©terai Ă personne. â Bien vrai ? â Je vous le jure sur les perfections de votre patronne sainte Mauricette. â Ăa ne vous engage Ă rien, elle nâest pas dans le calendrier ; jâai Ă©tĂ© chrĂ©tiennement Ă©levĂ©e, monsieur ; je connais les trois vertus thĂ©ologales et lâhistoire jusquâĂ Moise ; mais la sainte Mauricette, comme elle nâexiste pas, câest rien de dire ce que je mâassois dessus ! Et câest pas elle qui me punira si je vous le donne, mon secret de jeune fille⊠Ah ! lĂ ! lĂ ! je dĂ©conne ! Quâest-ce que jâai bu ! Ăa ne se voit pas, mâsieu, que je suis saoule ? â Pas du tout⊠Alors, ce secret ? â Maman mâa dit⊠que pour calmer leurs pucelages, sans les perdre, les jeunes filles honnĂȘtes⊠Ha ! ce quâil fait chaud ici !⊠se faisaient masser par-derriĂšre⊠en mĂȘme temps quâelles se massaient devant. â Par-derriĂšre ? Mais par oĂč ? » Elle me montra les dents dâun air fĂ©roce mais plein de gaietĂ©, qui semblait me dire Ah ! tu ne comprends pas ? » Puis, avec sa facilitĂ© dâimprovisation et reprenant pour jouer son rĂŽle le visage de lâinnocence, elle rĂ©cita Maman mâa fait un costume dâarlequine avec une boutonniĂšre dâun centimĂštre au bon endroit, entre les cuisses, pour que jâaie la place de passer mon doigt, et derriĂšre, il y a un losange qui se relĂšve. Vous voyez, mâsieu ? â Ă quoi cela peut-il servir ? â Elle mâa dit en mâhabillant âTu seras convenable, tu montreras que tu es une jeune fille bien Ă©levĂ©e, tu ne prononceras pas de gros mots, mais quand tu verras quâil bande, tu lui prendras la queue, tu te fourreras du beurre dans le trou et tu ouvriras les fesses en disant que câest la premiĂšre fois, que câest honteux de faire des choses pareilles, que tu nâoseras pas tâen confesser et que tu te ficherais Ă lâeau si ta maman le savait.â⊠Vous comprenez pas ? â Elle ne vous a pas dit autre chose ? â Si. En mâembrassant sur la porte, elle mâa dit âBranle-toi pendant quâon tâencule, ne demande pas Ă ton michĂ© oĂč câest quâon chie le foutre dans ce bordel-lĂ ; mais fais-tâen seringuer, ma gosse, depuis le derriĂšre jusquâĂ la gueule, dĂ©charge dans ta chemise, dĂ©gobille dans le piano, pisse dans la carafe, gagne tes cinquante francs par le trou du cul et surtout ne dis pas de gros mots.â⊠Vous comprenez pas encore ? â De moins en moins. Votre pudeur, mademoiselle⊠Ce trouble qui rend vos paroles confuses⊠» Je devenais taquin et deux fois odieux ; car Mauricette jouait fort bien. Si joyeuse quâelle fĂ»t de cĆur et dâesprit, je la vis sur le point dâavoir une colĂšre instantanĂ©e. Je nâeus que le temps de lui dire en me touchant le front Ah ! jâai compris ! â Miracle de la sainte Mauricette ! soupira-t-elle avec patience. â Ce losange, on peut le lever ? â Tu parles ! â Et regarder ce quâil y a dessous comme chez les petites filles de La Rochelle ? » Non, non, câĂ©tait fini. De mes lĂšvres sur sa bouche, je lâempĂȘchai de rĂ©pondre. Mes taquineries Ă©taient moins drĂŽles que son jeu, et je ne les avais prolongĂ©es que pour mâamuser plus longtemps Ă lâentendre. Je craignais quâau premier contact elle ne cessĂąt toute comĂ©die, mais lâamour du théùtre chez les jeunes filles est presque aussi fort que le plaisir des sens, et, pendant quelques minutes, Ricette put soutenir son rĂŽle dâingĂ©nue en cabinet particulier. Voyez, monsieur, dit-elle, la diffĂ©rence quâil y a entre le vice et la vertu. Les femmes Ă©hontĂ©es qui dansent le nu ont un cache-sexe par-devant. Les pucelles tout habillĂ©es ont un petit losange qui se lĂšve par-derriĂšre. Et elle rit de tout son cĆur sur la derniĂšre syllabe. â Je connais bien mal les secrets de jeune fille et jâai peur de ne pas⊠â Alors, monsieur, laissez-moi faire. Maman me lâa bien rĂ©pĂ©tĂ© âSi ton client est un con, tu sais tây prendre ; encule-toi !â » Elle riait de plus belle ; mais cette fois elle avait passĂ© la mesure. Je nâaime pas ce genre de plaisanteries, et lâon mâobjecterait en vain quâune vierge de quatorze ans a droit Ă quelque indulgence pendant quâon la sodomise. Ricette reçut, pour le principe, les deux ou trois petites gifles quâelle mĂ©ritait. Et alors⊠Jâai oubliĂ© dâĂ©crire ce dĂ©tail la chambre Ă©tait vaste. Teresa, Charlotte et Lili se groupaient au fond sur le divan. Nous jouions loin dâelles, comme au théùtre, et Mauricette pouvait me parler sans ĂȘtre entendue de lâassistance.⊠Elle cessa de rire, tourna la tĂȘte et me dit ardemment mais tout bas Câest ça que tu appelles des claques ? Ta queue me fait plus de mal que ta main. Recommence. â Mais non ! â Si. Ăcoute, que je tâapprenne, tout bas. Rappelle-toi ce que tu as fait Ă maman sans le faire exprĂšs. Prends-moi les poils, on nây verra rien, tu auras lâair de me branler⊠Non, pas ces poils-là ⊠plus bas⊠ceux des lĂšvres⊠Oui⊠tire⊠tire-les⊠tire donc ! Mais tire donc ! Je vais jouir⊠» Et elle mâempoigna la main pour me faire tirer comme si jâarrachais une poignĂ©e dâherbe. Lâentracte ne dura quâune minute. Pour nous donner un peu de repos, Lili en Ă©coliĂšre aborda Charlotte en pierreuse et lui dit dâun air soupçonneux Tâes donc encore malade ? La pine de ton frĂšre avait un drĂŽle de goĂ»t ce matin. » Quand Charlotte avait ses nerfs, elle ne pouvait retenir ni sa gaietĂ© ni ses larmes. Surprise par cette phrase imprĂ©vue, elle rit derriĂšre sa main avant de rĂ©pondre. Puis, la scĂšne commença, mais sur un autre ton que celui de Mauricette. Entre elle et ses deux sĆurs, il y avait toute la distance du pensionnat Ă lâĂ©cole primaire. Lili parvenait quelquefois, dâun saut, Ă franchir le pas ; sa fantaisie et son instinct suffisaient Ă la conduire. Charlotte ne parlait que le langage du rĂ©alisme obscĂšne et sentimental. Le rĂŽle quâelle acceptait, quâelle avait mĂȘme demandĂ©, ne ressemblait guĂšre aux types de Bruant. CâĂ©tait celui de la fille lasse et lĂąche, qui a toutes les servilitĂ©s, reçoit toutes les injures et presque sainte mais sans le savoir sâaccuse la premiĂšre de son ignominie. Elle prit donc un air douloureux, et, quand Lili rĂ©pĂ©ta Un drĂŽle de goĂ»t. â Câest pas assez quâil me fasse des queues avec une mĂŽme de dix ans ! fit tristement Charlotte. Il faut que la mĂȘme vienne se plaindre ! Ăa nâarrive quâĂ moi, ces choses-lĂ . â Une mĂŽme de dix ans ? Elle est moins gourde que toi, la mĂŽme de dix ans ! Elle a branlĂ© le secrĂ©taire du commissariat de police et quand elle voudra le sucer, elle te fera foutre Ă Saint-Lazare. â Ah ! il ne manquait plus que ça dans ma chienne de vie ! Mais quâest-ce que je tâai fait, ma gosse ? â Tu mâas fait que tu vides les couilles de ton frĂšre et que tu mouches ton chat sur le bout de sa pine. » Cette nouvelle expression de Lili mit en joie Mauricette, qui se releva sur une main et suivit la scĂšne. Saint-Lazare ! gĂ©mit Charlotte. Non, ma belle gamine, aie pitiĂ© de moi. Je te ferai tout ce que tu voudras, pour rien. â Câest trop cher ! dit Lili, imperturbablement. â Veux-tu voir mes poils ? Mes nichons ? Veux-tu que je te fasse mimi ? â Jâai mes gousses ! » Le ton dĂ©tachĂ© que prit ici lâĂ©coliĂšre Ă©tait si comique et si dĂ©daigneux que, tous, nous partĂźmes de rire, mĂȘme Charlotte. Lili continua sans se dĂ©rider, aprĂšs avoir tirĂ© de son panier une tranche de pain Fais-moi une belle tartine de foutre. Va chez le marchand de gaufres pour la faire sucrer. Apporte-la-moi et donne-mâen tous les jours une pareille pour mon goĂ»ter Ă lâĂ©cole. Mais, pas de bĂȘtises ! Si tu me fous la vĂ©role, câest pour le coup que je te fais coffrer !⊠Je lâaurai, ma tartine ? â Ah ! je tâen ferais plutĂŽt deux avec ce que je tire de foutre pour gagner quarante-cinq sous⊠LĂ , sous le pont, il y a une flaque tous les soirs⊠Chaque fois que je marche dedans, je me fous la gueule par terre⊠Câest tout ce que tu veux, ma gamine ? â Et puis laisse-moi regarder. Tiens ! un passant pour toi ! Vas-y ! Je me cache ! » Le dernier mot Je me cache ! » avait bien dix ans. Mais ce fut Ă peine si on me laissa lâentendre, car le passant⊠jâappris soudain que câĂ©tait moi. Charlotte me dit vite Tu comprends ton rĂŽle ? Tu mâengueules, tu te laisses faire, tu ne bandes pas ; et voilĂ . » Je me rĂ©pĂ©tai docilement Et voilĂ ! » Cette conception de lâart dramatique Ă©tait dâune simplicitĂ© qui me rappelait Eschyle plutĂŽt que le théùtre contemporain. La scĂšne aurait donc trois parties⊠et la troisiĂšme Ă©tait si facile Ă jouer dans lâĂ©tat oĂč mâavait laissĂ© Mauricette que je me rĂ©signai mĂȘme Ă feindre la premiĂšre avec assez de naturel pour satisfaire la manie de cette pauvre et belle Charlotte. La seconde partie mâĂ©tait peut-ĂȘtre aussi peu agrĂ©able que la prĂ©cĂ©dente, et je ne me voyais pas suivre, comme le songe dâune nuit embrasĂ©e, la personne qui sâapprochait. Tout ceci fut cause que mon rĂŽle fut bien mal tenu. Je nâavais nullement rougi dâĂȘtre infĂ©rieur Ă Mauricette, mais je faillis avoir quelque dĂ©pit en reconnaissant que la simple Charlotte elle-mĂȘme savait mieux que moi trouver son texte et camper son personnage. Elle vint Ă moi la tĂȘte levĂ©e, la hanche en mouvement et me prit par la manche Tu viens tâamuser, mon joli ? â Non. â Viens. Jâai pas Ă©trennĂ© ce soir. Je me suis lavĂ© le chat il y a un quart dâheure. Viens sous le pont, je relĂšverai ma jupe, tu me peloteras et nous baiserons. Viens. â Moi, te baiser ? â Jâai pas de mal, tu pourras voir. Jâai passĂ© la visite aujourdâhui. Mais si on fait pas ça, on fera autâchose. Je serai bien polissonne, Ăcoute. â Fous-moi la paix ! â Ăcoute donc ! Tu sais pas ce que je vais te dire. Jâai envie de pisser depuis deux heures. Veux-tu que je te pisse dans la main ? Tu tâessuieras aprĂšs ma liquette. â Tu me dĂ©goĂ»tes. Ne me touche pas la manche avec ces doigts-lĂ . â Laisse-moi te dire au moins⊠Je suis si cochonne ! Tu nâas quâĂ demander. Je ferai ce que tu voudras. Viens que je te suce la queue. Tu jouiras dans ma bouche. Tu jouiras tout. â Pas besoin dâune putain pour ça ! Les jeunes filles sây prennent trĂšs bien. â Penses-tu quâelles font comme moi le poisson souffleur ? Tu sais ce que câest ? Ăcoute donc que je te dise ! â Non ! Fous le camp ! Dâabord, je nâai que dix sous et il mâen faut quatre pour prendre le tramway, ajoutai-je avec quelque honte de ces imbĂ©cillitĂ©s. â Eh bien, donne-moi six sous, voilĂ tout, tu seras plus gĂ©nĂ©reux la prochaine fois. Donne-moi six sous et je te ferai le poisson souffleur. Quand je tâaurai sucĂ© la queue, je rendrai le foutre par le nez. » Charlotte me donnait la nausĂ©e. Jâeus un vague sourire et, pour hĂąter la fin de la scĂšne en provoquant une rĂ©plique trop facile Ă deviner, je lui dis avec violence Veux-tu tâen aller ou je tâencule ! » Cette formule dâexorcisme est parfois efficace pour chasser les raccrocheuses ; mais au moins une fois sur trois elle manque son but et les retient au lieu de les Ă©pouvanter. Charlotte, qui joua bien cette partie de son rĂŽle, me rĂ©pondit dâune voix douce et du ton le plus indiffĂ©rent, comme si je lui demandais de faire le poisson souffleur par la narine droite ou la narine gauche Viens mâenculer, ça mâest Ă©gal. Tu crois que je ne le fais pas pour six sous ? Faut bien vivre. Et puis tu mâĂ©trennes. Viens mâenculer sous le pont. Fourre bien ta queue, nâaie pas peur, tu saliras pas ton linge, je tâessuierai avec lâenvers de ma jupe. â Charlotte, tu es immonde ! lui dis-je Ă lâoreille. â Si tu crois que je ne sens pas ce rĂŽle-lĂ ! » rĂ©pondit-elle tristement. MalgrĂ© les sentiments Ă©teints que mâinspirait une pareille scĂšne et que jâai Ă peine besoin dâexprimer ici, le jeu fut interrompu par un accident singulier que mes jeunes lectrices ne comprendront point, mais dont les jeunes hommes seront moins surpris. Que lâamour et lâĂ©rection sont deux phĂ©nomĂšnes distincts, voilĂ ce quâil faudrait apprendre aux jeunes filles Ă la veille de leur premier flirt. Rater une femme, câest quelquefois prouver quâon lâaime jusquâĂ lâĂ©vanouissement des sens. Par contre, Ă lâimproviste, entrer en Ă©rection devant une femme quâon nâaime pas, câest la traiter de putain dâune façon galante mais catĂ©gorique. Et câest ce qui mâarriva dans la bouche de Charlotte. Dans sa bouche ? direz-vous. Le beau miracle ! Un octogĂ©naire en eĂ»t fait autant. » Mais rĂ©ellement, je ne mây attendais pas, ni personne. Dâabord, mon rĂŽle Ă©tait de rester froid ; rien ne me paraissait plus facile Ă mimer. Et la comĂ©die de Charlotte ne mâavait excitĂ© en aucune façon. Enfin, je sortais des bras de Mauricette depuis⊠Au fait, voilĂ lâexplication. Une demi-heure sâĂ©tait passĂ©e. La bouche fut une imprudence. Mon accident agita tout le monde. Sâil flatta Charlotte, on le devine, Teresa en rit aux larmes, ce qui me fit devenir trĂšs rouge, car je nâavais nulle envie de rire, ni Mauricette non plus, bien que je lui eusse fait signe de ne pas sâinquiĂ©ter. Heureusement, la saynĂšte oĂč Charlotte sâoffrait en victime avait une si grande Ă©lasticitĂ© que le renversement de la pĂ©ripĂ©tie ne changea ni lâintrigue ni les caractĂšres. Il donna mĂȘme plus de force Ă la scĂšne capitale. Charlotte, reprenant son rĂŽle de pierreuse, psalmodia dâune voix traĂźnante Je te lâavais dit que jâĂ©tais cochonne, que tu banderais bien dans ma bouche. Quâelle est belle, ta queue, mon petit homme ! Ăcoute, jâai mon frĂšre qui me fait des traits avec une gamine. Ăcoute pendant que tu lâas bien raide⊠Jâai envie ! Jâen veux pas de tes sous. Encule-moi bien loin, laisse-moi me branler et si tu me fais jouir, tu ne me donneras rien. Tiens ! le voilĂ , mon cul. Mets-la, mets-la vite ! » Elle se tenait debout, penchĂ©e en avant, la jupe noire relevĂ©e sur les reins, les fesses nues, dans une attitude oĂč elle reprĂ©sentait avec naturel, avec talent, lâextrĂȘme servilitĂ© de la prostitution. Et elle reprit de sa triste voix OĂč quâelle est, ta queue ? â Je ne sais pas, fis-je distraitement. Tu peux en chercher une autre. â Oh ! je te fais bander, je te suce comme il faut, je te dis de mâenculer, que ça ne te coĂ»tera rien, tu ne dĂ©bandes pas et tu me plaques ? Je te dĂ©goĂ»te ! Ăa te plaĂźt pas dâenculer une putain ? Vrai ! Quâest-ce quâil faut que je fasse pour gagner tes six sous ? Veux-tu me pisser sur la figure et que je ferme les yeux en ouvrant bien la bouche ? â Ăcoute, Charlotte, tu exagĂšres ! » fis-je pour lâarrĂȘter. Alors, quittant son rĂŽle, parlant pour moi seul avec une expression que je nâoublierai jamais, elle murmura Non. »
ca gueule plus fort que ta mere