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MelessaAnn Martinez et Roy Lee Johnston, deux américains vivant à Phoenix (Arizona) ont été arrêtés le 29 novembre et mis en examen pour zoophilie, après que la police ait mis la main
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AlainChabat fait de surprenantes confidences sur son hygiène de vie vie et les petits soucis de santé qu’il rencontre avec l’âge. Écrit par Meghann Rakotomalala Publié le 7/06/2022
8nH1yM. Publié le 25/06/2019 à 14h47 Modifié le 26/06/2019 à 09h26 dans la catégorie Emotion Il avait laissé sa conjointe et sa chienne ensemble. Lui avait un voyage d’affaires. Mais, la caméra de surveillance de la cuisine a détecté un mouvement suspect, après minuit… Sa concubine et sa chienne s’étaient mises à danser en plein milieu de la pièce. Une scène irrésistible qui lui a permis de dormir sur ses deux oreilles. © Jose Perez La vie ne peut pas être plus parfaite. José Perez vit une formidable histoire d’amour avec sa compagne, mais aussi avec sa chienne, Nina. Sauf que l’homme a récemment dû partir en voyage d’affaires, loin de son domicile. Il a donc confié son protégé à sa petite-amie. Afin de s’inquiéter le moins possible, il a installé une caméra dans la cuisine, pour surveiller les faits et gestes de Nina pendant les absences de sa conjointe… elle aussi au travail la journée. Une vidéo qui devait également envoyer un signal d’alerte en cas de mouvement suspect après minuit. Et cette nuit-là, José a été réveillé par l’alarme… Nina et la copine de José sont très proches Point de cambrioleur, mais plutôt une drôle de scène. Depuis sa chambre d’hôtel, il pouvait voir que sa compagne et Nina s’éclataient ensemble. Les deux dansaient en son absence. Une complicité qui ne le surprenait pas vraiment. Elles sont très proches l’une de l’autre. Nina est très heureuse de voir ma copine quand elle rentre du travail. Bien plus heureuse que quand c’est moi », avoue-t-il à The Dodo, sans une once de jalousie. Son retour a été fêté comme il se doit par Nina. Même si, là encore, elle fut moins folle que pour sa maîtresse…A lire aussi Cette chienne rejoint la rive en nageant plusieurs kilomètres après être tombée du bateau de son maître via Gfycat Par Alexandre Dieu Rédacteur en chef Lire la suitePassionné d’écriture, des réseaux sociaux et bien évidemment des animaux, Alexandre Dieu est le rédacteur en chef de Woopets. Diplômé d’un Master Métiers de la rédaction, il travaille en harmonie avec 2 vétérinaires, une éducatrice canine, un journaliste et 2 rédacteurs spécialisés mobilisés pour Woopets.
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Come away... come away... — Remembrance ♫Elle avait le regard encore un peu hagard quand elle traversa la route, baillant au corneille alors qu'il était pourtant déjà onze heures et demi du matin. La nuit n'avait pas été plus mouvementée que d'habitude mais elle avait veillé jusque tôt au delà du point du jour avec cet homme qu'elle avait croisé à Central Park et qui lui avait offert un verre. Le type s'était enivré et elle avait rapidement compris pourquoi. Mais cela ne dérangeait pas Artemis communiquer avec son corps était bien plus évident que communiquer par les mots, alors elle l'avait suivi jusqu'à son appartement, en lui prenant docilement la main. Elle lui avait reproposer un verre, lui avait fait fumer un peu d'herbe alors qu'il était trop ivre pour refuser puis ils avaient fait l'amour un long moment; elle n'avait pas compter ce genre de choses ne se quantifie pas. Ça s'apprécie comme un instant suspendu, une morceau de vie volée à quelqu'un d'autre pour un peu de plaisir partagé. Sa vision était encore un peu vitreuse lorsqu'elle marchait dans ces rues inconnues de l'Upper East Side; un endroit qui n'était pas à son habitude. on ne pouvait pas dire qu'un endroit n'était pas fait pour elle tout les lieux sont fait pour tout le monde. C'est juste une question adaptation, et Artemis en avait à fait ni bon, ni mauvais, dans une clarté un peu imprécise d'une fin de matinée bâtarde qui n'attendait que de céder sa place à sa sœur d'après midi. Artemis avait dormi de jour plus que de nuit, mais ne semblait pas décalée; elle était juste encore dans les brumes d'un réveil et d'un départ dans la même heure. Et, entre le flou et les points lumineux dans sa vision, elle remarqua une silhouette familière de l'autre côté de la route, marchant avec un labrador sur le trottoir. La blonde resta silencieuse tandis qu'elle reconnu sans mal Devon et sa chienne. Elle ne le héla pas, ne se faisant même pas remarquer, restant simplement sur place en remettant son châle sur ses épaules. L'aveugle continuait son chemin; elle n'existait pas tant qu'elle n'était pas remarquée. Ce n'était pas Artemis traversa la route, sans rien dire, sans se faire remarquer. Elle glissa derrière l'homme et se contenta de le suivre à rythme soutenu mais tranquille, comme une passante anonyme qui suivrait le même chemin que lui. Où irait-il? Se sentirait-il suivi, en définitive. Tant de questions; le temps lui donnerait cette réponse et avec patience, avec docilité, la blonde suivit l'aveugle; peut-être sa chienne reconnaitrait-elle cette odeur de plantes très particulière, de marijuana lié avec le capiteux d'un peu de tubéreuse? Beaucoup de gens avaient des odeurs différentes, mais celle d'Artemis était particulière. pas forcément agréable, elle ne sentait pas mauvais elle avait juste un parfum particulier de plantes plus que de fleurs, d'herbe fumée, de cannabis. La Wiccan se demandait juste si l'animal -ces créatures sont bien plus perceptives que les humains- la reconnaitrait. Ou si Devon lui-même y prêterait attention. C'était une question qu'elle trouvait pressa un peu le pas, une main relevant un peu les pans de sa jupe fluide pour marcher plus vite et arriver à côté de l'aveugle. Elle se contenta de marcher dans ses pas, à côté de lui, sans prononcer une seule parole, sans faire un seul geste particulier à part sortir sa boite à pollen et commencer à se rouler une cigarette, léchant précautionneusement le bord du papier. Surement une présence aussi proche allait le déranger, bien qu'elle n'en savait rien. Les hommes sont des êtres de surprises, et Devon était un homme particulier parmi la masse; peut-être était-ce pour ça que ce matin, elle avait décidé de le suivre sans peut-être parce que la Déesse refusait que cet homme sorte de sa tête, tout simplement, et qu'il faudrait qu'elle creuse un peu la édition par Artemis U. Pickford le Sam 9 Nov - 1357, édité 1 fois Invité Empire State of MindInvité Sujet Re [Hot] There it was hauntingly... familiar. ☾ ft Devon. Dim 20 Oct - 1724 ...Devon n’aime pas perdre son temps à dormir, c’était pourquoi ce matin, il s’était levé aux aurores, pour se rendre au bureau. Il avait rendez vous avec une patineuse. Il détestait ce sport. Pour l’apprécier, il lui fallait des yeux. Les siens ne lui servaient à rien. Alors comme à chaque fois qu’il en rencontrait une, il essayait de faire de son mieux pour se montrer intéresser. C’était d’autant plus difficile que la patineuse était allemande et qu’elle parlait un anglais approximatif. Malgré tout, l’ancien sportif avait réussi à assembler quelques pièces du puzzle pour constituer un petit dossier presque intéressant. Ca n’allait surement pas être le sujet principal, mais la patineuse aurait le droit à cinq minutes de la prochaine - émission en comptant les commentaires des chroniqueurs-. Ce serait suffisant, elle n’était pas si connue. L’interview s’était terminée tôt. A en croire la standardiste, il était dix heures trente quand Devon était parti de l’immeuble. Au lieu de prendre un taxi, il allait se rendre chez lui à pied, comptant sur le fait qu’il ne pouvait pas de nouveau attraper un rhume. Le chemin était tranquille, tellement qu’il s’arrêta prendre un café à emporter. Son café chaud dans une main, sa chienne dans l’autre, il avançait doucement vers son appartement. Il avait fait un détour par l’appartement de sa sœur Sarah, chercher ce que sa mère avait laissé pour lui, lors du passage parental à New York. Le café terminé, c’était à présent un sac contenant de la nourriture qui l’avait remplacé. Cette fois ci, terminé les détours, Devon prenait la direction de son immeuble. Tout en marchant, Devon trouva sa chienne fort agitée. Il avait du mal à comprendre ce qui la mettait dans cet état, Devon soupira en pensant que Sarah avait encore du lui dire une monstruosité. Qu’importe, il continue d’ il marche, plus Devon a un mal de crâne qui s’attaque à lui. Ce n’est pas une migraine, mais juste une pointe dans son cerveau, comme une pression qu’on exerce de temps en temps. La dernière fois qu’il a eu ce mal, il était avec une femme tellement hors du monde, qu’il ne pouvait pas l’avoir oublier. Elle avait dit qu’elle s’appelait Artémis. Le sportif a tout de suite pensé à une menteuse qui ne nos jours porte un prénom pareil ? mais elle dégageait tellement de chose qu’il n’en avait rien eu à faire. Cela ne serait pas la première menteuse qu’il côtoierait. Le mensonge ne lui posait aucun problème, il utilisait lui-même ce stratagème. Son léger mal de crâne ne passait pas. Le sportif grimaça, et s’arrêta à un passage piéton. A l’arrêt, Daisy aboya une fois. Puis plusieurs fois. Monsieur Cohen s’emporte, il a horreur quand elle aboie sans raison Elle va se calmer la chieuse à gueuler pour rien ! » Pour réponse, le labrador grogne et aboie une nouvelle fois. Son maître souffle et serre les dents. Le petit bruit qui annonce que l’on ne peut pas passer a disparu, Devon reprend sa route. Il s’arrête à un nouveau passage clouté. Le même cinéma. Devon la réprimande une nouvelle fois. Qu’est ce que tu as, tu es pressé de rentrer à la maison ? Tu veux retourner voir Sarah ? Tu ne veux pas attendre au passage piéton ? Bordel, les chiens, c’est pire que les gamins, … » La fin de sa phrase est incompréhensible, mais vu le ton sur lequel il parle, cela doit surement être des pensées de Devon se bousculent. Il la connait sa Daisy, il comprend à chaque fois chacune de ses attitudes. Elle n’a jamais aboyé sans raison. L’aveugle doit recoller les morceaux de l’histoire. Un grognement, c’est synonyme de danger. Quel danger peut-il bien y avoir dans l’Upper East Side. Quelques secondes plus tard la réponse tombe un suiveur. Pas de doute pour Devon, on allait tenter de la voler. Au moins, il allait pourvoir se préparer. Devon gratifie une caresse à sa chienne qui se calme et il avance. Une vingtaine de mètres plus tard, il prend la parole. Je sais que vous me suivez. Un conseil, je ne vais pas aller dans une ruelle, et j’ai un portier en bas de mon immeuble, ça sert à rien de continuer, trouvez vous un autre pigeon ! »” © charney Invité Empire State of MindInvité Sujet Re [Hot] There it was hauntingly... familiar. ☾ ft Devon. Dim 20 Oct - 2249 There it was hauntingly... he seemed broken hearted. Something within him but the moment that I first laid eyes on him all alone, on the edge of seventeen. Well then suddenly... there was no one left standing in the hall...yeah, yeah.. In a flood of tears that no one really ever heard fall at al. Oh I went searchin' for an answer up the stairs and down the hall not to find an answer, just to hear the call of a nightbird singing... Come away... come away... — Wisdom ♫Elle le suivait sans un bruit, comme un fantôme; comme un personnage anonyme. Comme une ombre parmi tant d'autres. La chienne de Devon sembla la reconnaitre, ou ressentir sa présence un peu trouble, entre l'inoffensif et le dangereux. Bientôt l'odeur du tabac frais l’éleva dans les airs et Artemis fixa Daisy aboyer sans rien faire; elle n'avait jamais eu peur des animaux. Ni vraiment jamais eu peur de quoi que ce soit, en fait. Elle le suivit toujours, s'arrêtant à ses côté au passage piton tandis que l'animal aboyait toujours, le fixant sans ciller, n'exprimant aucune agressivité à son égard. Artemis sourit en voyant Devon s'énerver mais ne révéla toujours pas sa présence; c'était presque une forme de jeu, un peu cruel certes, mais qui avait quelque chose de troublant un seul sens vous manque et vous voilà démuni, à la merci d'une personne assez maline pour vous vouloir du mal. Les choses se passent parfois plus vite qu'on ne le pense; mais Artemis ne lui voulait aucun mal; comment aurait-elle pu vouloir du mal à cet homme-là?Devon reprit sa route et la blonde lui emboita le pas le plus naturellement du monde, comme s'ils marchaient ensembles; ce n'est pourtant pas le cas. Et encore une fois Daisy grogne et aboie pour avertir son maître qui enfin commence à se rendre compte de quelque chose. Il réprimande pourtant sa chienne alors que le problème vient d'ailleurs; tout à ses côtés, dans cette grande blonde qui distille dans l'air sa fumée avec un air languide, débonnaire. Finalement l'aveugle gratifie son chien d'une caresse, comprenant qu'il se faisait suivre depuis un petit bout de temps; Artemis tira encore un peu sur sa cigarette, soufflant la fumée par ses narines pour se dégager un peu les bronches au passage. Elle resta bien plantée sur ses pieds, là sans l'être, à l'écouter sans ne savait pas qui elle était; la jeune femme eut un fin sourire en l'écoutant, continuant de fumer sa roulée sans l'interrompre, sans lui révéler son identité. Elle le laissa s’avancer un peu pour mettre une distance salutaire entre eux, remettant son châle sur ses épaules, jouant au passage avec ses pendentifs entre ses doigts."Je sais que tu as un portier", fit-elle de plus que l’identité de sa voix; elle savait bien où il habitait, se souvenant de ces nuits sans repos qu'elle avait passé avec lui, dans la chaleur de ses draps, dans le creux de ses bras. Artemis fixa l'homme un long moment sans rien répondre de plus; peut-être se souviendrait-il de sa voix? Ou peut-être pas, la mémoire étant une machine lunatique et avec ses ratés. Mais elle, elle se souvenait de lui. Et de tout les maigres détails qu'il y avait à savoir. En effet les deux jeunes gens ne s'étaient jamais vraiment parlé intimement; ils ne savaient rien l'un de l'autre que les évidences Devon était un sportif aveugle, Artemis une fille qui sentait toujours la marijuana et avait les cheveux en désordre. Rien de plus que ces choses un peu creuses mais qui suffisent à deux personnes pour partager un peu de leur intimité ensembles, le temps d'une étreinte; ou de plusieurs. Elle ne lui avait jamais dit ni son nom de famille, ni son âge. Rien que son prénom."Il faut faire confiance aux animaux", elle marqua une pause, prenant le temps de s'accroupir doucement vers Daisy pour lui rendre la main et lui permettre de la flairer, se positionnant de manière neutre, "ils sont plus perceptifs que nous. En l’occurrence, Daisy est tes yeux, jusqu'à ce que tu parviennes à n'avoir plus besoin de voir."Artemis laissa l'animal renifler son odeur, lécher la paume de sa main; elle avait un don de patience avec les animaux, un amour infini à leur égard qu'ils avaient tendance à sentir. Une amoureuse de la nature comme elle ne pouvait être son ennemi et Daisy se laissa finalement caresser, cessant de grogner. Sa voix, toujours aussi languide, sans intonation ni sentiment, était toujours la même; elle trainait, voix de lambine, de personne qui prenait son temps. La cécité de Devon n'avait jamais touché la blonde qui ne faisait pas cas des handicaps, qui ne faisait aucun traitement particulier aux autres, comme aucun jugement. Elle pensait au contraire que Devon pourrait un jour voir plus loin que ses yeux aveugles il pourrait voir avec son cœur, sans se tromper de vue, avec un jugement plus efficace. Elle le lui avait dit le soir où ils s'étaient vu pour la dernière se relevant lentement, la jeune femme fit face à l'aveugle devant le passage piéton dont le feu passa au vert, clignotant dans un bruit caractéristique."Tu te souviens de ma voix?", elle souffla une dernière bouffée de sa clope avant de la jeter d'une pichenette dans un caniveau non loin; le bruit de son souffle remplit l'air soudain, avant qu'elle ne reprenne, sur son ton monocorde habituel, "le hasard..." Invité Empire State of MindInvité Sujet Re [Hot] There it was hauntingly... familiar. ☾ ft Devon. Lun 21 Oct - 2010 ...Devon n’était pas un personnage connu pour sa patience. Bien au contraire. Quand on jouait avec ses nerfs, l’ancien sportif pouvait se montrer fort désagréable. Les personnes qui pensent pouvoir tirer avantage de Devon à cause de son handicap étaient stupides il compensait sur pas mal de domaine. Alors forcement, il se voulait prévenant vis-à-vis de la personne qui le suivait depuis tout à l’heure. Mais quand l’inconnu lui répond, Devon est obligé de s’arrêter. Cette voix, il la connait, et son cœur s’emballerait presque quand il pose son nom sur cette voix. Il arrive à retenir son cœur, mais son sourire a déjà fendu son visage. Il secoue sa tête, son mal de crâne a disparu. Tu es vraiment allumée comme fille… » Son sourire, ne l’a pas quitté. Quand il prend la parole, ce n’est pas un reproche, ni même une critique, simple constatation. Mais, ça il le sait depuis bien longtemps. Daisy, qui connait Artémis, s’assoit, et profite de la présence de la jeune femme pour réclamer des caresses. En voyant le duo, on pouvait se demander, à juste titre, lequel des deux étaient le plus en quête d’affection. Tellement surpris d’avoir été suivi par la jeune femme, Devon en reste sans mot. C’est pour vous dire l’effet qu’elle a sur le grand bavard qu’il est. C’est la jeune femme qui va rompre ce silence nouveau pour l’ancien sportif. On ne peut pas ne pas avoir besoin de voir. C'est bien un truc de voyante! » Elle était vraiment barrée comme femme. Devon avait prit parti de ne plus essayer de la comprendre la première fois qu’ils s’étaient rencontrés. L’aveugle s’était contenté d’ignorer ces phrases venues de nulle part. Malgré le fait qu’il n’avait jamais répondu à ces remarques venues d’une autre planète, l’allumée avait continué, Devon s’était habitué. Ils s’étaient séparé, et pour ne pas rester sans mot n’avait pas eu d’autres choix que de réagir. Une étrange sensation parcourut Devon elle avait un effet sur elle. Certes, beaucoup de femmes faisaient de l’effet au sportif, pour ne pas dire toutes les femmes. Mais elle, c’était d’une autre manière. Une manière qui n’avait pas de mot dans le vocabulaire de monsieur Cohen. Malgré le fait qu’il se sentait terriblement mal à l’aise pour des retrouvailles, il n’avait pas forcement envie de la quitter et de laisser l’occasion au hasard de faire recroiser leur chemin. Du coup, il manipule sa rencontre. Du moins physiquement il attrape son bras, tenant sa chienne dans l’autre et avance. Le chemin est tout tracé ils se rendent à son a le pas lent, il est moins pressé. Allez savoir si c’est parce qu’il a tout simplement le temps ou s’il sait qu’Artémis a une conception différente de l’espace temporel. Daisy est heureuse, il sent sa queue taper toutes les secondes contre sa jambe. Comme d’habitude, elle appréciait toutes les femmes qui amenaient son maître à réfléchir. Le jeune homme estimait le temps de marche à moins de cinq minutes, mais le temps qu’il lui restait en compagnie de la jeune blonde était beaucoup moins facile à calculer. Lui qui parle tous les soirs dans l’émission et qui a toujours son mot à dire, est étrangement muet. Si en plus d’être aveugle, il n’avait plus la parole, il allait être drôlement handicapé. Devon se rend compte que ce silence ne lui ressemble pas, et puisqu’il ne veut pas croire qu’elle a de l’effet sur lui, il s’imagine une femme. Tu sais à me suivre comme ça, j’ai faillit croire que tu voulais me violer. Faut que ce soit clair entre nous, tu ne pourras jamais me violer, je serais toujours consentant. » Il sourit de toutes ses dents. Voici le Devon à l’aise dans ses baskets et sûr de lui. Maintenant qu’il était de nouveau sur les rails, la conversation allait être beaucoup plus fluide. Devon reprend la parole Au fait, les extraterrestres t’ont kidnappé pour que tu disparaisses aussi subitement, j’espère qu’ils n’ont pas modifié tes fesses, ce serait tellement dommage, c’est ce que je préfère chez toi… »C’est l’hôpital qui se fou de la charité, il a aussi disparu dans la vie d’Artémis, c’était un éloignement mutuel. Par contre, il disait la vérité sur ses fesses, il les aimait bien, même plus que bien. La promenade fut vite terminée, pour preuve, le fameux portier venait de saluer Devon. Tu montes ? » demanda simplement le sportif.” © charney Invité Empire State of MindInvité Sujet Re [Hot] There it was hauntingly... familiar. ☾ ft Devon. Mar 22 Oct - 016 There it was hauntingly... he seemed broken hearted. Something within him but the moment that I first laid eyes on him all alone, on the edge of seventeen. Well then suddenly... there was no one left standing in the hall...yeah, yeah.. In a flood of tears that no one really ever heard fall at al. Oh I went searchin' for an answer up the stairs and down the hall not to find an answer, just to hear the call of a nightbird singing... Come away... come away... — Enchanted ♫Finalement l'homme s'arrêta, interdit. Artemis sourit à belles dents, satisfaite de son petit effet de surprise qui profitait un peu cruellement de la cécité de Devon. Et son sourire se mua un peu, faisant écho à celui du brun, devenant moins moqueur, plus sincère. Sourire était facile et naturel, même pour elle; trouver les raisons de ses sourires était déjà plus difficile. La blonde ne se donna pas la peine de répondre à l'affirmation qu'elle était allumée; il n'avait pas idée à quel point mais ce n'était ni le moment, ni l'endroit ou même la personne pour entamer une discussion sur ses antécédents psychiatriques et judiciaires; ainsi ne répondit-elle rien d'autre que le son d'un rire léger, amusé sans l'être. Un simple geste de coquetterie. Artemis s'accroupit devant Daisy pour lui offrir quelques aimables caresses tout en entendant Devon lui parler de son prêchi-prêcha de voyante au rabais; la comparaison l'amusa une nouvelle fois, et elle rit un peu. "C'est une question de point de vue", sans mauvais jeu de mot, pensait-elle, "pas de voyante... je suis encore un peu défoncée."Le ton avait cette rudesse sincère qu'avait toujours Artemis, ne s’encombrant pas de l'inutile, allant en général directement à la source. Même si elle semblait sociable, il y avait dans le timbre de sa voix quelque chose de distant, de lointain et de froid. Qu'elle consommait de l'herbe était notoire, et elle n'avait aucune inhibition sur le sujets. Ses cheveux sentait toujours un peu à la fois le tabac et la marijuana et parfois ses paroles avaient l'incohérence d'un trip bien accompli, avec l'esprit loin des trivialités de ce monde en nuances de gris, dans un monde pleins de couleurs. La canadienne se montra docile lorsque Devon lui prit le bras d'autorité pour marcher avec elle, surement jusque chez lui; elle le connaissait un peu, à force. Ou peut-être aimait-elle simplement se laisser guider par la volonté du jeune homme, suivre le courant, naturellement. Suivre le mouvement, quel qu'il soit. Pourvu que ça bouge."Tu serais consentant avec n'importe quel femme", dit-elle sans rire, avec honnêteté -tout comme elle serait consentante avec n'importe qui, quelque soit son sexe ou son genre, "je dois bien connaitre un ou deux trucs à faire avec un homme qui te déplairait, j'en suis sûre."L'humour n'était pas absent des paroles de la blonde, qui eut un fin sourire. Le viol était une question qui était souvent entouré d'humour, du moins chez les hommes. Il existe des hommes violés et elle gageait que si cela arrivait un jour à l'aveugle, il ne trouverait pas cela des plus agréables. "En fait, je pourrais monter avec ton consentement, t’assommer avec le trophée qui est, je crois, dans l'entrée en profitant de ta cécité et te rentrer un truc dans l'arrière-train. Je pense que ça, ça te déplairait.", dit-elle n'était même pas de la méchanceté, ou un comportement taquin ou bitch; Artemis parlait parfois à voix haute d'éventualités presque malsaines qu'elle n'accompliraient jamais mais qui faisaient parti du champ des possibles, avec le plus grand naturel sa sociopathie l’empêchait de ressentir la moindre once de honte ou de réserve. Elle sourit derechef, en écho à l'humeur de Devon, délaissant ses blagues de mauvais gout en serrant sa main dans la sienne pour se laisser guider jusqu'au seuil de cet immeuble qu'elle connaissait vaguement."J'étais en vadrouille", l'écouta parler de ses fesses sans s'offusquer, mais sans rire non plus, se contentant de se pencher un peu sur lui pour lui pincer une fesse."Je comprend; mes fesses sont plus intéressantes que mon master en psychologie. C'est aussi ce que je préfère chez toi."Artemis n'avait jamais parlé d'elle, mais n'avait jamais été curieuse de la vie de Devon non plus; elle n'avait jamais cherché à en savoir plus sur lui et son ancienne carrière, à lui parler d'elle, ou de sa vie. Ils ne connaissaient d'eux que leurs prénoms; Devon pensait qu'Artemis utilisait un faux prénom. Cela avait simplement fait sourire la blonde. Ils avaient un peu parlé de quelques femmes qu'ils avaient connus, la blonde n'ayant jamais caché son omnisexualité -qui était selon elle très différent de la bisexualité, car non, elle n'était pas bisexuelle- ou son comportement volage, voir polygame, tant elle était simplement et naturellement ouverte à toutes formes d'affections. Quelques anecdotes, des railleries sur les femmes les avaient laissé complices le premier soir, avant qu'ils ne se mêlent aux draps du lit de Devon. Ils avaient parlé, mais pas trop. Suffisamment pour que ce soit intéressant, pas assez pour que cela devienne ennuyeux."Je monte", répondit-elle sans promesse dans la voix, sans faisait les choses naturellement, sans taquiner. Elle assumait toujours tout ses actes et monter dans l'appartement de Devon ne lui semblait pas une si mauvaise idée que ça, après tout. Elle monta les marches à ses côtés, sans lui lâcher la main. Elle avait envie de monter, de le suivre; simplement d'être avec lui pour le plaisir de l'être. Contrairement aux apparences, la canadienne n'avait pas l'ombre d'une arrière-pensée elle ressortait d'une nuit fauve qui l'avait suffisamment satisfaite pour qu'elle n'ait pas immédiatement envie de remettre le couvert avec le premier venu; même s'il s'agissait du Cohen, un homme qui avait sur elle le pouvoir de persister dans ses pensées... Invité Empire State of MindInvité Sujet Re [Hot] There it was hauntingly... familiar. ☾ ft Devon. Ven 25 Oct - 1916 ...Quelle rencontre étrange que cette femme dans la rue. Devon l’a toujours trouvé en dehors du monde, et surtout de la réalité. Chacune des phrases d’Artémis semblait venir d’une autre galaxie, comme si elle n’avait pas connaissance des codes sociaux, et qu’elle préférait les siens. Malgré ce flou et l’étrangeté qui régnaient autour de sa personnalité, Devon l’avait accepté dans son monde. La raison pour laquelle il a accepté Artémis dans sa vie, selon monsieur Cohen, était qu’un cul était un cul, peu importe à quelle hurluberlue il appartenait. Devon n’avait pas totalement réussi à se convaincre il savait qu’il y avait quelque chose au-delà de ses fesses. L’admettre était trop compliqué, alors il continuait à se bercer de ces illusions. De nouveau Artémis était dans sa vie, et encore une fois, il parlait de ses fesses. Parler de ce qu’il ressentait lui semblait tout simplement impossible. Oui, tout comme c’est ton master en psychologie qui te donne des idées avec mon trophée et mes fesses … Enfin, tout ce que je peux te dire, c’est de ne pas essayer, tu risquerais de passer pour encore plus folle que tu ne l’es. »Il n’est pas tendre avec la jeune femme. Après tout, elle a du répondant, et il aime cela. A trop la pousser, il risque de la faire fuir. Pourtant, ils sont devant l’immeuble de l’aveugle, et la jeune blonde n’a pas encore prit la fuite. A croire qu’elle voulait vraiment tenter des choses avec ce trophée. Devon salue le portier, il sait qu’en arrivant avec Artémis à son bras, ça va encore jaser. Certaines rumeurs courent dans l’immeuble elles ont toutes pour point commun de faire rire le chroniqueur. Alors qu’ils commencent à traverser le hall, le jeune homme a l’envie d’en partager une avec sa compagne. Tu sais que ta présence dans l’immeuble fait à chaque fois parler. Mes oreilles m’ont rapporté que mes voisins étaient persuadés que tu venais chez moi dans le but de sauver mon âme. Oui, j’aurai fait appel à toi parce que tu es une magicienne capable de me faire voir la lumière dans ma noirceur quotidienne. »Son histoire racontée, il ne peut que rire une nouvelle fois. Daisy emmène le couple atypique devant l’ascenseur. Devon n’habite qu’au premier, mais les escaliers sont un vrai piège pour lui. L’art moderne … Le mécanisme se fait entendre, laissant la cage métallique descendre et arriver jusqu’à eux. Bien plus à l’aise que dans la rue, la conversation du sportif est beaucoup plus fluide. Il en va de même pour ses idées. Grand bavard, il reprend la parole, et revient sur l’histoire du trophée. Non, mais sérieux, tu ne peux pas être une femme comme tout le monde et simplement vouloir m’arracher les boutons de ma chemise, et m’enlever ma ceinture ? »Il est vrai que dans la situation présente, Devon a moins l’impression de tout contrôler comme il le fait avec les autres femmes. Quand Artémis se montre prête aux plus extravagantes folies, Devon est prêt à la croire, c’est peut être en cela qu’elle se différencie de toutes ces femmes qui l’ont suivi dans le fond de sa tanière. C’est peut être pour ce côté imprévisible, qui fait qu’Artémis ne peut pas rentrer dans les cases comme les autres, et qui la rend si spéciale. Devon secoue sa tête pour sortir ces idées de son esprit. Un nouveau bruit provient de la machine en face d’eux la cage métallique est à présent descendue et les porte s’ouvrent. Devon passe sa main sur le côté de la cage pour empêcher les portes de se refermer. Pour cela, il lâché sa chienne qui vient prendre place dans la boîte de métal. De son autre main libre, il la pose dans le dos de la jeune femme, sur ses reins et l’invite à suivre sa chienne. Cela ne fait pas longtemps que monsieur Cohen habite dans cet immeuble, mais il a rapidement prit ses marques. Par exemple, il sait qu’il ne peut pas prendre les escaliers, que son voisin de palier laisse toujours trainer son parapluie dans le couloir les jours de pluie, que la moquette est légèrement décollé devant sa porte et qu’il doit bien lever ses pieds. Tous ses détails, il les a appris de manière empirique, et il est peut être les seuls à les avoir remarqué. Loquace, Devon prend une nouvelle fois la parole. Blague à part, ce trophée, tu n’as pas le droit d’y toucher ! » Effectivement, l’hypothèse prononcée par Artémis lui avait fait froid dans le dos, et il voulait être certain que ça ne se produirait pas. Devon est un personnage fier, et pour ne pas perdre la face, il fait passer tout cela sur le ton de l’humour. Pas certain que sa première phrase suffise, il ajoute Tu sais, pour avoir un trophée pareil, il faut le mériter, faire quelque chose d’extraordinaire. Et vu que je sais que tu n’es pas capable de me battre dans l’eau, il va falloir que tu me montres ce qui te rendrait si extraordinaire. En attendant, tu montes ? » © charney Invité Empire State of MindInvité Sujet Re [Hot] There it was hauntingly... familiar. ☾ ft Devon. Sam 26 Oct - 1833 There it was hauntingly... he seemed broken hearted. Something within him but the moment that I first laid eyes on him all alone, on the edge of seventeen. Well then suddenly... there was no one left standing in the hall...yeah, yeah.. In a flood of tears that no one really ever heard fall at al. Oh I went searchin' for an answer up the stairs and down the hall not to find an answer, just to hear the call of a nightbird singing... Come away... come away... Devon ne mâchait pas ses mots, mais il ne l'avait jamais fait et Artemis lui en était reconnaissante en un sens la demie-mesure n'est qu'un fardeau pour elle qui malgré ses étrangeté restait la sincérité même. Son étreinte sur le bras du jeune home était lâche, sans force, comme si cet instant ne tenait qu'à un fil jusqu'à qu'à nouveau ils se séparent pour ne plus se revoir, comme si elle acceptait ce fait sans se soucier de ce qui se passerait ensuite. Elle lui sourit simplement en guise de réponse, puisqu'elle n'avait rien à lui répondre et préférait s'abstenir de le lui prouver par quelques paroles creuses. La blonde salua le portier d'un geste familier, un peu décalé puisqu'elle n'habitait pas ici, mais sympathique et naturelle Artemis était partout où elle ôtait ses chaussures, après tout. Et pourtant le lieu ne lui était pas tant familier que cela de Devon, elle ne savait pour tout dire rien; autant qu'il savait d'elle. Elle n'avait même pas prit la peine de lui dire s'il passait son temps avec une blonde, une brune ou une rousse. Ni de lui donner tout ces détails que les gens se donnent pour tenter de joindre les deux bouts et de voir si l'alchimie fonctionne. Tout ce que le jeune homme avait à savoir d'elle, il l'avait découvert avec ses mains, explorant une femme grande et mince aux cheveux secs; elle, s'était satisfaite de l'odeur particulière de Devon, cette odeur de chlore qui collait à une peau un peu rêche. Son arrogance amusait la blonde qui lui répondait franchement sans se mettre en avant elle avait une curieuse pudeur malgré tout. Peut-être étaient aussi secrets l'un que l'autre."Certains aiment juger sur l'apparence", dit-elle, bien consciente que son style faisait parfois jaser mais aussi que Devon ne pourrait jamais le constater, "il y a des choses à sauver, chez toi?"La question était à la fois taquine et sincère; Artemis avait ce timbre de voix à la fois lent et pince-sans-rire qui empêchait de savoir précisément si elle était sérieuse ou si elle faisait de l'humour. Elle rit avec lui, d'un rire sans joie, juste pour rire et le suivit jusqu'au seuil de l'ascenseur, bras dessus bras dessous. Demeurant silencieuse en écoutant les bruits métalliques s'actionner pour faire descendre l'ascenseur, elle ne répondit pas tout de suite à la boutade de Devon, préférant prendre la remarque pour ce qu'elle était plutôt que de répondre sur le ton de la taquinerie; simple question de goût."J'ai déjà bien baisé ce matin", dit-elle en souriant, sourire continua à flotter, énigmatique, sur son visage un peu froid. Le ton de sa voix ne trahissait rien du tout, encore moins une émotion ou une satisfaction. La vérité était que si le sexe était pour elle un moyen de communication, elle n'aimait pas en abuser; elle n'avait rien d'une nymphomane et en définitive, il n'y avait rien qui l'intéressait réellement; même pas le sexe, même pas le sexe avec Devon. Elle avait cette envie louable de ne pas réagir comme un archétype; ni comme une obsédée, ni comme une princesse; simplement elle-même. La large main d'homme posée sur le bas de son dos lui intima d'entrer dans l'ascenseur et Artemis s'exécuta docilement, sans rien dire. Elle couta Devon parler sans vraiment l'écouter, lui répondant sur un ton plus sérieux alors qu'elle regardait les numéros des étages défiler"J'ai toujours touché tout ce que je voulais."Simple constat; l'interdiction n'avait jamais été une notion que la jeune femme avait pu apprendre, si bien qu'elle n'existait simplement pas dans son monde. Artemis sentit comme une hésitation dans la voix de Devon mais ne releva pas; ce n'était pas important. Elle se contenta de suivre le mouvement et de rentrer dans l’appartement comme proposer, redécouvrant à nouveau ces lieux."Tu as fais quoi pour l'obtenir?", elle réfléchit à l'odeur de l'homme, "de la natation?"La blonde déposa son lourd sac en vieux cuir sur un des fauteuils du salon, avant d'ôter son châle de sur ses épaules et de le déposer sur un des accoudoirs, se massant la base du cou. Tournant un peu dans la pièce, elle revint à Daisy qu'elle gratifia d'une nouvelle caresse avant de retourner auprès du maître de cette dernière, un peu trop proche surement; Artemis lui souffla un peu dans le cou, contre l'oreille, pour sentir cette odeur qu'elle avait tant apprécié et qui était un peu la signature de l'aveugle. Pas un parfum, une odeur."J'adore ton odeur."Encore une fois, ce n'était qu'un constat; dans sa tête Artemis était aussi aveugle que l'était Devon elle pensait être déjà passée à autre chose et que Devon restait un homme parmi les hommes qu'elle avait croisé. L'affection était une notion nébuleuse, pour elle la seule personne qu'elle avait jamais aimé, c'était sa grand-mère. Le sentiment était différent mais à présent, cette femme tant aimé était morte; de ses mains, qui plus était. L'amour était une motion trop compliqué pour elle, si binaire. L'amour n'était pas pour elle. "Je ne sais rien faire d'extraordinaire", dit-elle avec un vague sourire dans la voix avant d'aller s'assoir sur le bout de la table, posant ses mains derrière elle, "tu penses que j'ai quelque chose à te prouver?"La question était encore une fois sincère, dite d'une voix sérieuse et intéressée, sans une once de taquinerie teintée de flirt. "C'est toi qui m'a fais monter", elle garda le silence un moment, "à moins que tu ne veuilles me prouver quelque chose de ton côté?"Elle qui ne savait pas ce qu'elle ressentait pour Devon n'attendait rien de lui et ses questions étaient à la fois ouvertes et presque innocentes. Certaines filles se seraient senties piquées au vif par l'aveugle, mais pas Artemis. Elle était à la fois trop lointaine et trop ouverte pour prendre pour elle les jeux du jeune homme. De même, elle ne le taquinait pas non plus ou ne cherchait quelque chose de particulier. Ils avaient toujours eut des discussions étranges mais que la blonde avait apprécié. Ils avaient aussi beaucoup fait l'amour; mais ce n'était pas le plus important elle avait apprécié chaque seconde de la fréquentation éclair de cet homme arrogant et secret, qui faisait vraisemblablement le clown pour se protéger. Elle l'avait prit comme il s'était donné, se donnait de la même manière, sans lui demander quoi que ce soit; sans rien exiger, sans rien prendre sans le rendre. C'était ça pour elle, la ne se connaissaient pas le moins du monde hormis les creux et les bosses de leurs corps, leur odeur et leurs voix; tout deux demeuraient aveugles, chacun à sa manière. Et chacun avait sa méthode pour le dissimuler tant à l'autre qu'à Invité Empire State of MindInvité Sujet Re [Hot] There it was hauntingly... familiar. ☾ ft Devon. Lun 28 Oct - 1423 ... A toi de me dire s’il y a des choses à sauver chez moi ! », lui répond il en ouvrant la porte de son a connu beaucoup de femmes. Tellement qu’il n’avait pas assez de doigts pour toutes les compter. En fait, le nombre de conquête de l’aveugle était assez impressionnant, surtout quand on savait qu’il était capable de donner un descriptif à chacune de ses conquêtes. Artémis était entrée dans sa liste. Contrairement à toutes les autres, ce n’était pas un descriptif qu’il avait en tête quand il pensait à la jeune femme, mais beaucoup plus. Quand il dessinait Artémis dans son esprit, il commençait par parler de ses fesses rebondies, puis il parlait de ses cheveux qui vous chatouillent le nez car elle ne les a jamais attachés en sa présente. Lui venait ensuite son odeur indescriptible, ses mains froides dans son dos, sa façon de répondre à côté, ses expressions venues d’ailleurs, l’atmosphère qui régnait autour d’elle, ses lèvres sèches, son goût de nicotine quand on l’embrasse, se folie douce, sa façon d’agir avec Daisy comme si elle était humaine, sa voix troublante, ses habitudes uniques, son rapport au corps, sa façon de marcher, la sensation des mains du sportif sur ses seins, la vitesse à laquelle elle arrive à enlever le pantalon de Devon, ses réflexions venues d’ailleurs, le bruit que faisait son ventre quand elle avait faim, l’odeur du creux de son cou qui est tellement différente de celle qu’elle renvoyait, sa façon de se lover contre un corps durant l’acte, la sensation de son nez quand elle frôle son torse, sa répartie, sa façon de réfléchir à tout et à rien d’avoir l’esprit toujours occupé ou du moins ailleurs, son ouverture d’esprit, ses connaissances, ses cheveux qui s’emmêlent facilement quand on passe les doigts à l’intérieur, sa façon de souffler sur son corps, ses bizarreries en tout genre, son excentricité, ses traits fins autour de sa bouche quand elle sourit, sa capacité à attirer l’attention, ses différentes breloques qu’elle a soit autour du cou, du poignet ou au bout des oreilles, sa façon de s’effacer en société, … La liste était longue, à croire qu’Artémis n’avait vraiment pas laissé Devon indifférent. A présent, le duo venait d’entrer dans l’appartement. Il n’habitait pas depuis longtemps dans cet appartement et avait encore parfois un manque de repère. Du coup, il fonctionne par automatisme. Devon ne s’occupe pas de son invitée, il remplit la gamelle d’eau de sa chienne, puis passe dans la cuisine, regarde s’il y a du café rien. Il soupire quand une question d’Artémis lui rappelle qu’il n’est pas seul. Sa question lui arrache un sourire. Tu es vraiment en dehors du monde. Tu étais où pendant ces dernières années ? Ce trophée, c’est un de ceux que j’ai eu aux championnats paralympique de Pékin en 2008. Tu sais, je suis genre une légende chez les handicapés. » Il rigole, et se remémore avec un plaisir non caché ses années de gloire. A Pékin, il avait brillé, soulevant le coupe, mettant sa main sur son cœur en chatant l’hymne national, portant le drapeau de son pays sur ses épaules, racontant aux journalistes combien il était fier, mais qu’en même temps, ces nombreuses victoires étaient méritées. A l’époque, Devon était sous le feu des projecteurs, et brillait par son charisme. L’aveugle n’était pas nostalgiques de ces instants, il avait encore espoir de pouvoir plonger dans un bassin olympique. Les yeux de Devon sont clos derrière ses lunettes teintées, et pendant ces quelques secondes de silence, il se revoit en Asie, et a l’impression de revivre ces instants de bonheur. Quand il les rouvre, il s’empresse d’interroger la jeune femme Tu sais nager, toi ? »Devon ne sait pas rester inactif. Bien qu’il n’ait jamais été diagnostiqué hyperactif, il doit surement l’être. Alors qu’Artémis s’était installé dans un des fauteuils, Devon faisait le tour de sa cuisine ouverte à l’américaine. La décoration et l’aménagement de l’aveugle est très sobre. En même temps, l’important pour lui est que son appartement soit fonctionnel et pratique. Alors qu’il tourne en rond, l’appel de son estomac se fait de plus en plus pressant. Il n’est pas encore midi, mais il sait que s’il veut manger rapidement, il va devoir y songer réellement. Il se dirige vers son réfrigérateur qui se trouve ne rien comporter. Malgré sa cuisine haute technologie, le sportif ne cuisine jamais. En général, le midi, il se contente d’un sandwich rapide. Et le soir, il commande. D’ailleurs, il a presque tout les numéros des restaurants qui livrent affichés à côté de son réfrigérateur. Son estomac réclame une nouvelle fois, et cette fois ci, il se fait entendre bruyamment. Tu as faim ? », demande t il presque innocemment à son invité. Devon se rapproche d’elle, en frôlant les plans de travail pour s’orienter. Il n’est pas décidé à cacher ses intentions et va lui expliquer ce qu’il a en tête. En fait, j’ai faim. Donc, si tu sais cuisiner, je te laisse fouiller dans mes placards et me préparer un truc. Sinon, tu me dis, j’appel un resto qui livre ! »Devon avait décidé ils allaient manger ensemble. Et pour bien prouver qu’il n’était pas décidé à faire grand-chose, il va s’installer dans le grand canapé. En fait, il ne s’installe pas, il s’affale, et attrape une petite balle sur la table et se met à jouer avec. L’ancien nageur n’est pas un homme qu’on attrape avec des sentiments. Au contraire, pour rester avec lui plus longtemps, la meilleure façon de le garder au près de soit, était de s’occuper de son ventre. Et son ventre avait des goûts très simples pas de verdure, des féculents et de la viande. C’était peut être une façon pour lui de tester Artémis, même s’il sentait qu’il allait devoir passer un coup de fil. Selon lui, son invitée ne devait même pas savoir se servir d’un micro ondes. © charney Invité Empire State of MindInvité Sujet Re [Hot] There it was hauntingly... familiar. ☾ ft Devon. Lun 28 Oct - 2055 There it was hauntingly... he seemed broken hearted. Something within him but the moment that I first laid eyes on him all alone, on the edge of seventeen. Well then suddenly... there was no one left standing in the hall...yeah, yeah.. In a flood of tears that no one really ever heard fall at al. Oh I went searchin' for an answer up the stairs and down the hall not to find an answer, just to hear the call of a nightbird singing... Come away... come away... Parfois, Artemis avait l'impression de connaitre Devon depuis plus longtemps qu'en réalité, mais c'était seulement une illusion due à la familiarité qu'ils y avait entre eux. Il lui semblait qu'avec ce type, la discussion restait toujours fluide; alors bien sûr ils n'étaient pas souvent sur la même longueur d'onde, avaient des centres d'intérêts très différents hormis les fonctions primaires, mais le courant était toujours bien passé. Revenir dans l'appartement de l'aveugle n'avait jamais été ni dans ses projets, et encore moins dans ses priorités. Il y a parfois des aléas qui vous font partir de votre côté, loin de ces gens. Être comme un nuage dans leur ciel juste un passage. Pour Artemis, les femmes étaient comme des nuages certaines sont très sombres et plombent l'ambiance, certaines sont légères et vaporeuses; il y en a beaucoup qui passent, mais ce ne sont jamais les mêmes pourtant. Elle n'était qu'un nuage de plus dans le ciel de Devon; il n'était qu'une fleur de plus dans son jardin à elle. Parlant de fleurs, la blonde cultivait fort bien celles du silence, comme autant de pensées qui n'écloraient jamais. Elle entra dans l'appartement sans relever la boutade de Devon sur ce qu'il restait à sauver de lui; allez savoir. Peut-être que dans dix ans, il se ferait prêtre, à moins qu'il ne recommence la natation. Ou alors il ferait de la politique, à moins qu'il ne finisse sous une voiture. La vie est trop aléatoire pour qu'on puisse en faire des projets trop arrêtés; c'était tout du moins l'idée d' canadienne ne s'offusque pas lorsque Devon la laisse dans son coin pour aller nourrir sa chienne; elle n'a jamais cette sensation de délaissement qu’ont certaines femmes, ne connaissant pas le sentiment d'abandon; comme beaucoup d'autres sentiments. Artemis donnait cette impression de ne pas être en mesure d'être irritée ou en colère; peut-être serait-ce pire si elle en était capable mais fort heureusement ces sentiments négatifs ne font pas partie non plus de l’éventail émotionnel très limité dont elle dispose. La réponse que lui donne le jeune homme la laisse silencieuse, l'écoutant attentivement sans répondre immédiatement cependant; une légende.... elle ne pouvait pas savoir, à cette époque. Enfant, son grand-père n'avait pas de télévision chez lui; en prison, on pouvait la regarder très rarement dans la salle commune, et les programmes étaient bloqués. Elle se souvint de cette femme a qui elle avait retourné un doigt, la "grosse Becky" comme on l’appelait parce qu'elle essayait de regarder la télévision comme tout le monde. Becky essayait de faire un système de "droit de visionnage ressemblant fort à un droit de cuissage. En prison les femmes, comme les hommes, tentent de tromper leurs solitudes entre elles. Artemis avait réglé les choses à sa manière, ce qui lui avait valu deux semaines d'isolement sans que jamais elle ne regrette ce qu'elle avait fait."J'étais en prison", lui répondit-elle simplement. Et, comme pour préciser "ces dernières années", elle rajouta "quatorze ans."La blonde n'ajouta rien de plus; la prison était un monde à part où les gens évoluaient à un rythme différent. Elle le regarda se perdre dans ses pensées sans l'en tirer, l'observant simplement d'un air neutre, elle-même perdue dans ses propres réflexions. A sa question, elle répond un franc et concis "oui" tout en se souvenant de ses escapades avec sa petite sœur Gaia au lac près de la petite bourgade de Merrickville. Elles jouaient parfois des heures près du long ruisseau rocailleux derrière la vieille maison, attrapaient poissons et cailloux anodins qui étaient pour elles autant de précieux trésors à garder secrets. Personne ne lui avait apprit à nager, et elle ne synchronisait pas ses mouvements comme on apprend à ceux qui s'y investissent; Artemis savait nager dans l'eau naturelle elle avait appris avec maladresse des courants dangereux, des fleurs de vases, des poissons ondoyants dans l'eau trouble ou celle plus clair qui chantait dans les ruisseaux. Alors oui elle savait nager; plus ou resta docilement sur son bout de fauteuil, les yeux un peu dans le vague tandis que Devon lui posa une autre question cette fois-ci plus triviale, concernant son appétit."Pas vraiment."Artemis haussa vaguement des épaules; elle avait faim sans avoir faim, sensation étrange qu'on souvent les gens qui consomment de la marijuana. Elle savait que Devon n'était pas disposé à lui cacher ses intentions, alors elle se contenta de faire de même leur dialogue était le plus simple du monde et chacun des partis pouvait voir où l'autre voulait en venir. "Je saurai faire un sandwich, c'est tout."Peut-être la blonde aurait-elle du mentir, ou essayer malgré tout. Mais elle ne cuisinait pas vraiment, laissant cela à sa colocataire ou mangeant des choses toutes faites. Si elle n'était pas végétarienne comme beaucoup pensaient -la viande est un don de la Déesse, et il est naturel d'en manger- Artemis n'avait jamais fait preuve d'intérêt pour la cuisine ni pour la faire, ni pour la manger. Elle resta un instant dans son fauteuil avant de se lever pour s'assoir sur le bord du canapé où s'était affalé Devon, passant familièrement sa main froide sous son t-shirt pour lui caresser doucement le ventre dans un geste qui ne demandait rien, qui n'aguichait même pas; elle avait juste envie de le toucher, très sobrement. Comme tout ce qu'elle faisait, en général... Invité Empire State of MindInvité Sujet Re [Hot] There it was hauntingly... familiar. ☾ ft Devon. Mar 29 Oct - 1550 ...Affalé comme un pacha dans le canapé, il écoutait Artémis se lever, et espérait fortement qu’elle soit capable de lui faire à manger. Même s’il en doutait fortement, il avait mis tous ses espoirs de nourriture consistante en cette femme étrange. Visiblement, il n’aurait pas du, tout ce qu’elle pouvait lui promettre était un sandwich. Ca il savait faire et n’en voulait absolument pas. Il soupire comme unique réponse, et s’empresse de composer le numéro de la pizzeria qui livre le plus vite. Deux pizzas commandées plus tard, il revient à ses moutons, ou plutôt à sa petite folle. C’est dans ces moments là où je me demande pourquoi je t’ai fait monté dans mon appartement … J’espère au moins que tu sais faire le ménage. »Il rigole. Devon ne se revendique pas macho, mais certains aspects de sa personnalité peuvent le faire penser. Surtout quand il était aussi réducteur dans sa vision féminine. Pour sa défense, Devon a grandit dans une famille traditionnelle juive. Sa mère tenait sa famille a bout de bras avec une facilité déconcertante. Madame Cohen avait quatre enfants qui se suivaient en âge. Le premier Devon, aveugle depuis ses 4 ans qui ne tenait pas en place. Elle l’avait envoyé dans l’eau, il se calmait en nageant. Il y avait Sarah, la princesse Sarah. Elle faisait tout pour se donner en spectacle, Madame Cohen l’avait envoyé sur les planches. Ensuite, il y avait Faith qui était aussi discrète qu’une petite souris. La matriarche en avait fait une femme de l’ombre formidable. Et puis, il y avait la dernière Aurore. Aurore n’avait jamais eu de talent particulier, et madame Cohen n’était pas parvenue à réveiller en elle un intérêt particulier. Aurore Cohen était le pire échec de sa mère tombant dans la drogue à plusieurs reprises, s’emmourachant de petits dealers. Madame Cohen a trop couvé sa dernière fille, et quand elle s’en ait rendu compte, elle lui a donné sa liberté. Sa liberté l’avait envoyé au Japon en tant que stagiaire dans un journal. Le Japon lui avait coûté la vie, en la noyant sous des mètres cubes d’eau lors du tsunami. La vision de Devon concernant les femmes était celle de sa mère. Si toutes les femmes étaient comme sa mère, il serait leur centre d’intérêt et elle ferait tout ce qu’il demande, ou presque. Artémis était loin d’être comme sa mère. En fait, elle n’avait strictement rien en commun avec elle. Devon plaignait la personne qui passerait sa vie avec Artémis … Elle ne serait pas toute sa vie bonne au lit … Devon allait se relever quand il sent une main froide se poser sur son torse. Surpris, il sursaute. Il déteste se faire surprendre, alors forcement, Monsieur monte sur ses grands chevaux, et se lance dans un art pour lequel il excelle râler. Mais qu’est ce que tu es conne, tu ne peux pas faire plus de bruit, je t’entends pas arriver et je te vois pas non plus au cas ou tu n’aurais pas remarquer. »Malgré le fait qu’il ait râlé, Devon se remet dans son canapé, il aime bien sentir les mains qui se posent sur lui. Ca le calme en quelques sortes pour quelques minutes de plus. Il s’installe un peu plus confortablement. Devon passe ses mains croisées sous sa tête. Il n’a pas de coussin sur le canapé pour la bonne raison que lorsqu’ils tombent, ils risquent de faire tomber le sportif. Sur son visage, un sourire se pointe doucement, il apprécie le moment. C’est à ce moment là que Devon commence à analyser les précédentes réponses de l’apprentie sorcière. Il tique quand il comprend qu’elle a fait quatorze ans de prison. Malgré que Devon pense qu’elle soit adepte du mensonge, elle est trop sincère pour mentir sur ce fait. L’aveugle n’a pas spécialement l’envie de savoir ce qui lui a valut autant de temps enfermer. Ses sourcils se froncent, signe qu’il est en profonde réflexion. Sa réflexion le mène à cette conclusion. Quatorze ans de prison … Merde tu as quel âge ? Quarante ans ? Tu es bien conservée mais tu aurais pu le dire avant, j’aurai fait plus attention à ton cul du fémur ! »Avec toutes ces excentricités, Devon l’avait imaginé très jeune un peu plus que la vingtaine, encore en crise de l’adolescente, ayant été trop nourrie par la télévision. Devon se faisait souvent de fausses images des personnes qu’il rencontrait. Mais, comme il ne s’intéressait pas plus que cela aux personnes qui l’entourait, il apprenait les informations comme elles arrivaient. Malgré le fait qu’il ne pense pas être intéressé par le pourquoi du comment elle s’était retrouvée en prison, sa curiosité avait été piquée et elle avait besoin d’être satisfaite. L’aveugle n’a pas d’idées sur comment amener la question, alors il y va sans précaution. Après tout, elle n’en aurait pas prise non plus. Mais tu as fait quoi pour te retrouver quatorze ans en prison ? Ne me dis pas que tu as utilisé un trophée pour faire des trucs à un homme, je commencerais à m’inquiéter ! »Certains disent sauvé par le gong, Devon dira simplement que le livreur est arrivé au mauvais moment. Le sportif devra faire preuve d’un peu de patience, s’il en est capable. © charney Invité Empire State of MindInvité Sujet Re [Hot] There it was hauntingly... familiar. ☾ ft Devon. Mar 29 Oct - 2057 There it was hauntingly... he seemed broken hearted. Something within him but the moment that I first laid eyes on him all alone, on the edge of seventeen. Well then suddenly... there was no one left standing in the hall...yeah, yeah.. In a flood of tears that no one really ever heard fall at al. Oh I went searchin' for an answer up the stairs and down the hall not to find an answer, just to hear the call of a nightbird singing... Come away... come away... Elle le laissa faire à sa guise, commander ce qu'il avait envie elle suivrait simplement le mouvement. Artemis n'aimait pas les trivialités, oubliant parfois jusqu'aux heures de repas à moins que son estomac ne le lui rappelle. La jeune femme regarda Devon s'occuper de commander le repas, préférant ne rien faire et rester dans son coin. Elle n'était pas spécialement extravertie, ni tapageuse; contrairement à son style, Artemis était une femme taciturne, effacée en société. Suivant si elle le voulait, errant et papillonnant entre les lieux, entre les gens. On la retenait pour son apparence, on l'oubliait pour son caractère calme, un peu équivoque quand on la connaissait bien. Elle prit la plaisanterie comme elle venait, avec un certain sourire. Non, elle ne savait pas cuisiner; elle n'avait jamais fait le ménage à part ranger dans sa chambre les maigres affaires qu'elle avait. Mais Artemis n'avait pas eut une vie normale, enfermée depuis ses quatorze ans sans possibilité de voir une quelconque famille ses parents l'avaient abandonnée à son grand-père, un alcoolique notoire; sa grand-mère morte, sa petite sœur Gaia avait été envoyée en famille d’accueil. Et dans son adolescence, les seules compagnes de la blonde avaient été les fenêtres silencieuses bordées de barreaux. Si sa vie avait été différente, elle aurait été différente. Mais Artemis était telle qu'elle était quelqu'un qui avait tout à apprendre de cette société à laquelle elle avait prit un représentant et devait payer une d'après, la voilà à caresser le ventre de l'aveugle au dessous de son t-shirt, d'un mouvement lent et doux. Son corps ne bouge pas d'une once lorsqu'il sursaute, surpris, comme si elle s'attendait à son geste; il n'en est rien, mais elle n'est pas surprise pour autant. peut-être pense-t-elle simplement à autre chose tandis qu'elle le flatte de la main, l'air un lointaine. La canadienne ne s'offusque pas de sa colère, ni de son langage; rien ne semble l'émouvoir tandis qu'elle sourit, étrangement satisfaite elle aimait tant profiter de la faiblesse de Devon, se faire le plus silencieuse possible, bouger vite et bien pour déplacer le moins d'air possible; le sentir vulnérable, agacé. C'est comme un jeu pour elle, un défi tromper les autres sens de l'aveugle. Et finalement le voilà qui se détend, comme un chat de salon, sous sa caresse familière. La blonde apprécie la naissance du sourire qu'elle voit sur les lèvres de Devon, se penchant un peu vers lui, ses longs cheveux ondulés frôlant son cou et son t-shirt. Et quand elle le voit froncer les sourcils, Artemis se prépare pour la question qu'elle imagine dans sa tête elle sait à quoi elle pense, parce que n'importe qui y lorsqu'il lui la pose, cette question, Artemis reste calme; elle est toujours sincère et honnête, n'en déplaise à ceux qui la pense capable de mentir ou de mystifier ce genre de choses ne sont que des fardeaux pour elle. "Vingt sept ans", lui répondit-elle sur un ton elle n’était pas aussi âgée que Devon pouvait le penser; c'était simplement parce que lorsque les gens se signifiaient le monde des crimes plus que des délits, ils y incluent rarement les enfants et les adolescents. Elle-même n'était qu’une préadolescente lorsqu'elle donna la mort. Elle-même n'était encore qu'une enfant finalement, lorsqu'elle commit un acte effroyable que son esprit, souffrant d'une maladie, ne pouvait regretter. Devon plaisante, elle reste silencieuse. La question est plus grave qu'il ne semble le penser, ou peut-être cache-il sa propre gravité derrière son sempiternel comportement de clown. Elle ne relève pas; il ferait le calcul lui-même. La blonde hésita un instant à lui donner la réponse qu'il demandait, sachant pertinemment ce que les gens pensent des assassins. Peut-être allait-il la repousser...Ce serait ainsi; quelque chose d'indéfinissable heurta sa poitrine; quelque chose de particulièrement douloureux mais sur lequel elle ne saurait mettre de mot. Peut-être était-ce le fait d'imaginer l'aveugle qui la repousserait. Et pourtant combien de fois avait-elle prit le large, combien de fois avait-elle délaissé des amours en devenir pour retourner à ses errances, sans jamais comprendre les sentiments qu'on lui offrait, et ceux qu'elle pourrait offrir? Artemis ouvrit la bouche pour répondre, le plus franchement du monde; il méritait la vérité. Mais la sonnette de la porte d'entrée retentit et elle préféra se lever, poussant d'une mains tout sauf autoritaire le corps de Devon plus profondément dans son canapé. La jeune femme réceptionna les pizzas et paya le livreur avec l'argent que Devon gardait dans un vide-poche dans l'entrée; elle connaissait certaines de ses habitudes et n'en avait jamais profité. Combien de fois aurait-elle pu lui voler de l'argent, elle qui était sans le sou? Elle ne l'avait jamais fait."Homicide volontaire", dit-elle en déposant les pizzas sur la table et en ouvrant les boites, n'épargnant rien -il saurait ce qu'il y a à savoir, "j'ai tué ma grand-mère."Elle rajouta, pour n'avoir aucune ambiguïté"Elle ne m'a rien fait, si c'est ce que tu te demandes. Au contraire, je l'aimai bien. Elle me donnait ses vieilles bagues, des cigarettes et des bonbons."Bien; était-ce une manière de définir l'amour qu'on avait pour une personne, un amour absolument unique? Car sa grand-mère était effectivement la seule personne pour qui Artemis avait jamais éprouvé de l'affection. Mais c'est difficile pour elle, avec son éventail émotionnel si limité. Elle baissa les yeux, silencieuse, domptant sans mal l'étrange sensation d'angoisse qui naissait dans sa poitrine la peur légitime d'être jugée; après tout était-elle une criminelle, et le serait-elle toujours. Sa grand-mère lui manquait, mais ce qui avait été fait était ainsi fait qu'il était impossible de revenir en arrière; elle ne culpabilisait pas; c'était juste qu'elle lui manquait parfois, lorsqu'elle baissait comme à présent son regard bleu vers les bagues abimées que la vieille femme lui avait Invité Empire State of MindInvité Sujet Re [Hot] There it was hauntingly... familiar. ☾ ft Devon. Mer 30 Oct - 2035 ...Etrange fait qui mérite d’être souligné Devon ne sait pas s’il est plus intéressé par la nourriture ou pas l’histoire de la jeune femme - puisque maintenant il le sait -. L’espace de quelques minutes, l’ancien nageur aurait préféré que le livreur ait quelques minutes de retard. Il est agacé, et compte bien expédier le livreur le plus rapidement possible pour savoir comment une femme de vingt sept ans pouvait avoir fait quatorze ans de prison visiblement fermes. Alors qu’il allait se lever, il est coupé dans son élan par le levé d’Artémis. Même si elle ne sait pas cuisiner, ni faire le ménage, au moins elle pourrait faire une excellente portière… Même si sa position dans le canapé était très agréable, il n’a plus envie de se détendre et se relève pour s’assoir plus conventionnellement dans son canapé. Le temps que la jeune femme met à répondre au livreur semble interminable au sportif. Il ne va bientôt plus pouvoir tenir en place si a continue. Nerveux, il gratte sa tête à plusieurs reprises, et agite nerveusement sa jambe. Et voilà qu’ils perdaient du temps avec des politesses. Chose dont il ne s’embarrasse que lorsque ça vaut le coup. Et bien enfin ! »L’odeur de la nourriture calme le nageur, il faut dire que même si sa curiosité a été tiquée, il doit aussi s’occuper de son ventre. Fait important, il pouvait faire les deux en même temps, et il comptait bien le faire. L’aveugle n’a pas besoin de réclamer les explications sur l’histoire de la jeune folle elle apporte quelques précisions d’elle-même. Bien sur, Devon est un éternel insatisfait et il ne se contentera surement pas de ces deux phrases lâchées sans émotions. Il tourne sa tête, ou son regard comme certains peuvent penser, vers la jeune femme, il fait un signe de tête pour qu’elle en dise un peu plus mais rien. Pas un autre mot. Qu’est ce qu’elle pouvait être énervante parfois. Et quand elle n’était pas énervante, elle était chiante, révoltante, agaçante, irritante, choquante, délirante malgré elle, un brin blessante, mais définitivement intéressante. Devon se gratte le menton, il ne sait pas par quel bout prendre la situation pour mieux la comprendre et surtout avoir plus d’élément. Le sportif se rendait compte que ce n’était pas la situation qui était complexe, mais bien la jeune femme. Il soupire, sur quel numéro est il encore tombé … Soupirer ne changera rien et il ferait mieux de se concentrer sur la nourriture. Il entend qu’elle a ouvert les cartons sur la table basse et s’empresse d’en tirer un vers lui. Rapidement au toucher, il comprend que les parts sont déjà coupées. Parfait, il s’en sert une pendant qu’il réfléchissait à la façon dont il allait enquêter sur l’étrangeté qui était dans son appartement. Il mord à pleine dent dans la part de pizza. Gastronome amateur, il juge la pâte trop épaisse, la garniture pas assez présente. Une fois la bouche vide, il se décide à prendre la parole. Il avait tout de même était assez patient. Et tu comptes m’en dire plus ou je dois te soutirer les informations. »Nouvelle bouchée. Il en met plus dans sa bouche. Même si ce n’est pas la pizza du siècle, il a faim et veut être vite rassasié. Devon n’est pas habitué à différer ses demandes. De nouveau la bouche vide, il enchaîne, il sait qu’il n’a pas été assez précis pour que Madame la princesse des sorcières de je-ne-sais-où daigne lui donner une réponse. En gros, ma question, c’est est ce que je dois craindre pour ma vie ? Tu vas me tuer d’un seul coup, sans émotion comme tu l’as tué, ou ça va je peux te laisser dans mon appartement sans me demander ce que tu vas faire. » Devon trouvait ses craintes et son interrogation légitime. Malgré tout, il ne s’en faisait pas tant que ça puisqu’il mordit une nouvelle fois dans sa part de pizza. Cette fois ci, il ne prend pas la précaution de vider sa bouche pour prendre une nouvelle fois la parole. Si elle ne veut pas dire ce qu’elle a à dire, lui ne va pas se gêner. D’ailleurs, si tu es une psychopathe, ce serait peut être bien que je le sache. Enfin, quoi que ça fasse partie de ton truc … Enfin je veux dire, si du jour au lendemain tu peux changer de personnalité, tu aurais pu me le dire. Merde, j’ai dormi à côté de toi ! »Le pauvre petit Cohen se sentait comme violé dans son intimité. Combien de fois avait il menti à une femme, combien de fois avait il manipulé les femmes pour qu’elle succombe à son charme. Pour la première fois de sa vie, il avait cette impression étrange de n’être qu’un objet et ça lui faisait des sensations inconnues. Le nageur n’avait pas froid dans le dos à cette idée, mais son appétit avait considérablement baissé. Ses lèvres sont pincées, il ne sait pas trop quoi penser de cette histoire. Pour la première fois de sa vie, il comprenait que les femmes puissent mal prendre le fait qu’il ne s’attache pas, qu’il les utilise et qu’il ne prenne pas en compte leur sentiment. Il lance le bord de sa pizza à sa chienne qui est incroyablement discrète depuis la révélation. Peu être Artémis la tuer ! Non, on entend la chienne qui mange. Du coup, Devon conclut ses interrogations. Tu me fais chier, Artémis ! » © charney Invité Empire State of MindInvité Sujet Re [Hot] There it was hauntingly... familiar. ☾ ft Devon. Jeu 31 Oct - 1222 There it was hauntingly... he seemed broken hearted. Something within him but the moment that I first laid eyes on him all alone, on the edge of seventeen. Well then suddenly... there was no one left standing in the hall...yeah, yeah.. In a flood of tears that no one really ever heard fall at al. Oh I went searchin' for an answer up the stairs and down the hall not to find an answer, just to hear the call of a nightbird singing... Come away... come away... Artemis n'avait pas besoin d'être chapionne d'empathie pour ressentir la nervosité du Cohen; il était certes surement hyperactif mais elle sentait bien que le suspens qu'elle avait involontairement ménager le rendrait fou si elle tardait. Elle prit pourtant sans se hâter le temps qu'il fallait, revenant vers la table en déposant les cartons et les ouvrant devant Devon; il savait se débrouiller mais un peu d'aide était agréable, de temps à autre. Du moins était-ce ce qu'elle se disait. La blonde se rassit, ignorant la démonstration d'impatience du jeune homme; elle ne toucha pas à la pizza, ne le remercia pas non plus pour le repas, se contentant d'être assise sur le bord du canapé, les mains sur ses genoux, le regard un peu vague avant de reprendre la conversation portant sur sa condamnation. En parler ne la dérangeait pas, même pas au Cohen, mais elle avait un peu de mal à parler de ce sujet qui l'ennuyait elle-même. Elle aurait aimé passer du coq à l'âne, mais la question semblait pour Devon un peu trop brûlante et elle comprit qu'il lui faudrait répondre elle irait à l'essentiel sans se tâtonne pour prendre une part de pizza et par réflexe, Artemis rapproche le carton de lui, sur le bord de la table basse, toujours sans toucher à la sienne. Lorsqu'il s’énerva, elle ne releva pas la blonde demeura silencieuse, ne sachant quoi répondre et préférant s'abstenir de le prouver par des paroles. C'était une question rhétorique qui ne demandait aucune réponse, aussi ne lui en donna-t-elle pas. Cependant à sa seconde question -qui lui semble plus binaire, et donc plus recevable- la jeune femme cligne plusieurs fois des yeux en se reculant dans la profondeur du canapé, ôtant ses chaussures."Je n'ai pas de raison de te tuer", fit-elle, sur un ton lent, "et je doute que j'y arriverai un homme en pleine santé n'a rien à voir avec une vieille femme asthmatique."Comme si la vie et la mort, le droit et le pouvoir se résumaient à la possibilité, et non la loi, la morale ou l'absence. Rien ne la touche, rien ne la vexe, même pas les dures paroles du Cohen, justifiées. Rien ne l'atteint, même pas un semblant de culpabilité. Elle avait ses raisons, et ce qui était fait était à présent immuable. Le Cohen la connaissait un minimum il avait deviné qu'elle avait tué sa grand-mère de sang-froid, sans la moindre émotion. C'est à cet instant qu'elle aurait du chercher à se justifier, à lui dire que sa grand-mère lui manquait; c'était vrai sans l'être, quand elle se souvenait de son enfance. C'était plus une nostalgie qu'un manque, en fait. Mais Artemis n'en fit rien pas d'explication, pas de défense. Elle n'avait à se défendre de rien, selon elle. Elle avait tué en effet; mais cet acte ne lui avait pas bénéficié. Elle n'avait ressentit aucun plaisir non plus, ce qui lui laissait la sensation trompeuse d'être saine. Lui s’énerve; il parle la bouche pleine tandis qu'elle regarde ses yeux au regard imprécis, regardant l'iris clair se contracter suite au stress. Il parle, il parle et déjà elle ne l'écoute plus qu'à moitié, prenant une part de pizza pour la manger sans appétit, regardant la chienne qui s'était silencieusement couchée dans un coin de la pièce. Artemis n'avait pas envie de parler d'elle à Devon le sujet n'a rien de passionnant mais le jeune homme bloque tout naturellement sur l'évènement qui conditionna la vie de la blonde; c'était normal en un sens. Mais cela ennuyait Artemis. Pourtant elle répondit, sans trop d'hésitation. La blonde ne sait pas pourquoi elle se montre si apte à répondre aux interrogations de Devon alors qu’elle n'en a aucune envie. Mais elle considère qu'il a le droit de savoir; le droit de tout savoir."Je ne suis pas psychopathe", lui dit-elle en reposant la bout de la pizza dans la boite; elle n'aime pas parler avec un truc en main, surtout dégoulinant, "ni schizophrène."Artemis craint d'ennuyer Devon avec son explication; il l'a cependant bien cherché puisque c'est lui qui le demande. Mais parler de tout enlève le mystère aux gens, aux choses. Alors elle hésite et elle dont la voix ne fait jamais de ratés a un instant d'hésitation dans le timbre."Oui tu as dormis à côté de moi, et à part nous faire plaisir, il ne s'est jamais rien passé d'autre, non? Je ne l'ai ni tué par plaisir, ni pour m'amuser. Et encore moins juste gratuitement. Mais je l'ai tué, oui."Elle rationalise, incapable de comprendre l'attitude légitime de Devon, et sa manière de dramatiser, ou d'essayer. Elle assume complètement son geste atroce sans chercher à se défiler, sans vraiment chercher à se justifier. Elle ne ressent juste rien; un grand vide dans sa poitrine, comme béant. Comme un trou noir à la place du cœur, dans une poitrine creuse qui semble incapable de se remplir de passion. La blonde regarde Devon lancer une part de pizza à Daisy et cette dernière la manger, se taisant. Elle-même se tait, cherchant la manière la plus courte de parler de son trouble. Elle savait bien qu'elle était malade, dans le fond. Elle savait bien qu'elle n'était pas tout à fait comme tout le monde et qu'il lui "manquait quelque chose". Mais Artemis se sentait saine; elle n'avait pas d'humeur, pas d'agressivité, pas de gestes inutiles. Mais elle ignorait les normes sociales et avait des difficultés au ressenti des émotions humaines aussi bien à l'égard d'autrui qu'a eux même. "Je suis sociopathe", elle haussa vaguement des épaules, "concrètement... je ne ressens aucune peur ou crainte à la possibilité d'une quelconque souffrance ou douleur physique. La mienne ou celle des autres."Un silence se fit pendant qu'elle reprit son bout de pizza pour l'engouffrer presque d'une bouchée, mâchant le minimum syndical avec un regard un peu bovin posé sur Daisy, comme si elle posait son regard n'importe où, sans le moindre intérêt pour la chienne. Il y avait toujours eut dans le regard d'Artemis quelque chose de froid, de cassé; les gens l'évitaient parfois juste parce qu'elle les mettait mal à l'aise mais Devon n'avait pas pu se faire une idée sur le sujet. Peut-être le fait qu'il était aveugle était une bonne chose, sur certaines idées; il ne pouvait pas juger Artemis sur son apparence, sur ses mimiques. Ou sur l'indifférence de ces yeux bleus qui observait le monde avec détachement et sécheresse."Aucun ressenti de culpabilité et aucune mise à profit des expériences et surtout aux possibles sanctions ou punitions, m'a dit mon psy la dernière fois. Je pense que c'est explicite."Il s'énerva encore une fois, visiblement mis à quia par la révélation; elle n'avait pas prévu de lui parler de tout cela mais puisqu'ils en étaient arrivés là, autant jouer franc jeu, comme elle le faisait toujours. Elle n'avait rien à lui cacher."Tu veux que je partes?", demanda la blonde très parlait autant de sortir de l'appartement que de partir de la vie de l'aveugle, comme elle savait si bien le faire mais pour ne plus jamais revenir. S'il le voulait, elle partirait, et il ne la reverrait jamais; elle y voyait de la légitimité et aucune objection. Partir pour ne plus revenir avait du sens; peut-être -surement- serait-il dégout par ce qu'elle était, et elle ne pouvait lui en tenir rigueur. L'attitude de la blonde était naturelle elle ne demandait pas à être retenue et Devon le savait. Elle ne faisait pas de chichis, pas de minauderies. Elle ne disait pas le faux pour avoir le vrai. Si Artemis proposait de partir, c'était simplement pour partir et le laisser à sa vie. La sensation qui écourtait son souffle fut complètement ignorée; elle pensait à tort qu'elle était fatiguée de la simple et sincère; Devon avait toujours cru qu'Artemis maniait le mensonge; c'était faux elle était une des créatures les plus honnêtes au monde. Et une des plus étranges, sans nul Invité Empire State of MindInvité Sujet Re [Hot] There it was hauntingly... familiar. ☾ ft Devon. Ven 1 Nov - 1418 Artémis & Devon❝ Qu'est-ce que tu préfères te faire battre par quelqu'un que tu aimes ou faire l'amour a quelqu'un que tu détestes ? ❞Devon pensait avoir fait preuve de patience en attendant les explications auxquelles il pensait avoir droit. Il a attendu avec presque sagesse et diplomatie. Mais quand enfin les explications arrivent, il n’y a pas un mot qui sort de la bouche de Devon. En fait, l’aveugle analyse chacune des phrases de la blonde. A chaud, il n’arrive pas à comprendre ce qu’elle lui raconte, et ne peut donc pas réagir. Son visage est tourné vers elle, mais il n’exprime pas spécialement d’émotion le sportif est en pleine réflexion. Il prend une attention particulière à s’arrêter sur chaque mots, ils les assemblent, essaye de comprendre si leur définition change. Il est minutieux dans sa réflexion, il pèse les éléments un par un, essayant par là de jauger la véracité des propos de la jeune femme. Devon, en pur produit floridien, a toujours chaud et est donc vêtu d’un polo et d’un jean. Il le regrette à présent, il ne sait pas si c’est la situation ou alors le temps new yorkais, mais il fait frais. De longs frissons parcourent les bras du sportif. Depuis qu’Artémis a expliqué ou du moins à amorcer une esquisse d’explication, Devon n’a pas dit un seul mot. En fait, pour la première fois de sa vie, le grand bavard qu’il était n’avait strictement rien à dire. Il ne savait ou ne voulait rien dire. Sa bouche était entrouverte comme s’il allait commencer à parler, mais aucun son n’est sorti et n’est prêt à sortir de sa l’esprit du sportif se dessinait deux options. La première consistait à jouer avec le feu comme il faisait avec n’importe qu’elle femme et de tester jusqu’où il est capable d’aller avec elle. Il faut dire qu’Artémis était un vrai défi à elle seule. La deuxième possibilité était de la faire fuir le plus rapidement de sa vie, et de se concentrer sur bien d’autres femmes qui n’aurait pas une maladie mentale pour seul bagage. Les deux solutions étaient bien tentantes, et Devon continue de peser le pour et le contre, ayant pour seul conseiller lui-même. Lentement, il reconnecte avec la réalité et le monde qui l’entoure. Sa bouche se ferme puisqu’il ne parle pas. Il pince ses lèvres. Sa réaction aurait été beaucoup plus facile si elle lui avait dit qu’elle était capable de le tuer sur le champ. Après un moment de réflexion intense, tout ce qu’il arrive à dire, c’est cette stupide blague Du coup, tu es frigide ? »Et le pire, c’est que sa question est sérieuse. Pendant tout ce long temps, il n’est arrivé qu’à cela. Devon est une nouvelle preuve que les sportifs ne sont pas toujours les plus grands intellectuels. Il a beau avoir un bon niveau de vocabulaire grâce aux exigences de sa mère, il n’est pas pour autant l’homme qui inventera l’appareil qui permettra d’aller sur le soleil. Alors, puisqu’il ne comprendra pas tout ce qu’Artémis a pu lui dire concernant sa maladie, il se concentre sur autre chose en se disant que lui non plus n’est pas parfait, et que de toutes façons dans quelques semaines, ils ne se connaitront plus, elle rejoindra la foule anonyme de toutes les femmes qui ont connu ses draps. Devon se gratte la tête, ne sachant quoi faire d’autre, comme s’il était coincé sur ce canapé. Bien élevé malgré les apparences, il sait que le sportif doit rendre une réponse à sa dernière question. Perplexe, il va reculer l’échéance de la vraie réponse en se contentant d’un Bah, on va finir la pizza, et on verra plus tard, si tu es toujours intéressante. »Après cette lourde révélation, Devon reprend lentement du poil de la bête. Comprenez le Cohen ne peut pas rester fade, il doit avoir cette touche d’humour et d’autodérision. Sauf qu’il n’a jamais été dans une telle situation. La dernière fois que le Cohen avait perdu son petit plus qui le rendait agréable, c’était lors du décès de sa sœur. Et croyez moi, ce n’était pas beau à voir. Il lui avait fallut une bonne année de remise en question et surtout un nursing intensif maternel pour que le Cohen retrouve ses lettres de noblesse. Pour illustrer sa dernière phrase, Devon prend une pizza, c’est fou ce qu’elle a refroidit vite. A moins qu’il n’ait mis plus de temps qu’il le pensait à réagir. Il mange parce qu’il a faim et aussi parce qu’il ne sait pas vraiment quoi dire à la jeune femme. Ca devient froid. », ajoute il ne l’entendant toujours pas manger. En fait, quand il ne parle pas, le grand appartement du sportif, est incroyablement silencieux. Même sa chienne n’est pas bruyante, à part quand elle boit l’eau de sa gamelle. Ce silence ne lui plait pas, il doit le briser. C’est ainsi qu’il sort la première connerie qui lui vient à l’esprit. T’façons que tu partes là ou dans une semaine, ça change pas grand-chose. Alors, reste tant que tu peux rester. Ou alors jusqu’à ce que je te mette dehors. »Oh quelle belle déclaration d’amour. Devon était formidable avec les femmes, il était plein de tact, faisait attention au moindre détail, avait toujours des attentions particulières pour raviver la flamme, prenait sur lui quand ça n’allait pas, donnait de son temps pour la personne en question, choisissait toujours des qualificatifs élogieux, … Bref, Devon était le petit ami parfait. Ou presque à quelques détails près.c Invité Empire State of MindInvité Sujet Re [Hot] There it was hauntingly... familiar. ☾ ft Devon. Ven 1 Nov - 1816 Entre nous, c'est l'amour flou. Devon & Artemis She wants to go away from all her pain but she'll leave him alone soaked in rain and he knows that it's all in her head. She was a free girl always in her heart and she left him heartless to rot and he know that it's all in her head. She wants to be free of these memories, she's got to go, she's got to flee ⊹ Les silences sont parfois plus éloquents que les paroles, tout du moins pour Artemis qui goût à celui-ci avec attention; Devon n'est pas le genre d'homme qui aime à rester sur la touche, derrière le rideau. Il n'est pas le genre d’homme qui aime à se sentir mit à quia, et elle le savait. Alors ce silence avait-il une saveur particulière, comme un moment qui ne se reproduirait surement plus. Elle lui avait donné les explications qu'il lui demandait et lui pinçait les lèvres, la cherchant de son regard d'aveugle. La blonde fixa le jeune homme dans les yeux, sans cligner des yeux. Qu'il prenne le temps de la réflexion, elle n'était pas pressée. Dans le fond de la pièce, tandis que dehors le bruit d'une fine pluie commençait à battre le carreau, Daisy avait terminé sa part de pizza. Artemis se frotte un peu les bras, prise de chair de poule; le temps se rafraichissait souvent d'un coup, ici, sous l'effet de la pollution de la grande ville; elle n'avait pas encore l'habitude. Ne désirait pas déranger cet exceptionnel silence, elle se tut, se contentant de fixer Devon; son appartement semblait grand et froid, dans cette absence de communication. Il n'y avait peut-être que la canadienne pour trouver cela apaisant. Le silence parle pour lui, pour elle. Il détient ces secrets qu'aucun d'entre eux ne veut dire à l'autre; qu'aucun d'entre eux ne veut accepter, en définitive. Il distille sans bruit la vérité d'un clown aveugle et d'une folle qui l'est tout autant. N'importe quelle femme aurait pu perdre patience avec le Cohen, aurait pus e vexer de son apparent manque de sérieux ou de sa blague déplacée; mais Artemis ne moufta pas; ce genre de chose ne l'atteignait pas le moins du monde car elle ne fonctionnait pas sur l'émotionnel, mais sur la froide logique, pure et dure, sans fantaisie. Elle haussa vaguement des épaules, guère vexée, guère agacée."Compte tenu du nombre de fois où tu m'as fais jouir...", elle ne termina pas sa phrase, embrayant autrement, ".... et puis je ne sais pas simuler, comme tu t'en doutes."A question stupide, réponse qui l'était tout autant; Artemis ne savait quoi lui répondre d'autre que la vérité toute nue par des exemples qu'il avait constaté de lui-même. Un instant cependant, elle considéra sa question, silencieuse. Elle ne savait pas vraiment si ne pas avoir d'orgasme faisait une femme frigide; dans son cas, elle prenait du plaisir jusqu'aux pics de celui-ci, assumant beaucoup de désir sexuel. C'était pour cette raison qu'elle ne se considérait pas comme frigide les sensations lui étaient familières, certains sentiments plus difficiles que d'autres. Devon devait surement tout mélanger mais elle ne lui en tint pas rigueur, pas plus qu'à son comportement bourru et surement un peu de mauvaise foi. Il était comme il était et à vrai dire la blonde appréciait cette manière d'être, nature même si théâtrale. Devon osait, était arrogant, se montrait parfois détestable; mais Artemis était incapable de le trouver méprisable, elle qui était la tolérance même. Elle aimait ces piques, cet humour lourd et grinçant. Elle l'aimait, surement, mais ignorait ce qu'elle ressentait. Quand l'homme parla du fait quelle devrait se montrer intéressante, elle n'eut qu'un vague sourire. Elle n'avait pas besoin de jouer l'intéressante avec lui et le savait bien chacun d'entre eux prenait l'autre comme il venait. Il y avait peut-être un peu de gêne des deux côtés, mais personne ne voulut le montrer. La chienne non question de l'acceptation de son trouble mental ne se posait plus; l'attitude de Devon sembla lui donner la réponse qu'elle attendait, et elle n'en parla plus. Artemis ne mangeait pas, et Devon s'en rendit compte, l'interpelant sans qu'elle ne lui réponde, sans qu'elle ne prenne une part de pizza; elle n'avait pas vraiment fait, à vrai dire. Perdue dans ses pensées, elle se demanda quand elle partirait. Quand elle pourrait, quand elle voudrait? Qui remplacerait Devon, quand elle s’ennuierait? Qui prendrait sa place quand elle s’ennuierait de lui? La blonde ne pouvait pas comprendre. Elle partirait et continuerait son chemin, comme elle l'avait toujours fait. Dehors, la pluie tomba plus drue et Artemis se contenta d'écouter le bruit apaisant de ce chant humide. Le temps passait vite, selon les moments, parfois bien plus lentement. Les moments avec Devon passaient à une vitesse folle. Tournant la tête vers lui, la canadienne poussa un soupir et lui saisit le menton elle avait parfois des gestes étranges, que les femmes ont peu souvent. Des gestes entiers qui gênent les hommes, parfois. Elle lui vole un baiser sans lui demander la permission, parce qu'elle n'en a pas besoin; un baiser simple, rapide un simple frôlement de lèvres. Elle profitait toujours si éhontément du handicap de Devon pour le prendre par tenant toujours le menton entre son pouce et son index, Artemis frotta de la pulpe de son pouce la barbe naissante, faisant remonter son regard de l'ovale du visage de Devon jusqu'à sa bouche. Elle avait ces gestes inattendus dénués de principes sexuels elle se moquait bien que les femmes n'embrassent pas les hommes de cette manière, comme elle se moquait bien de tout ces clichés qui enferment les gens dans leur banalité. Elle était libre; la créature la plus libre qui soit qui n'avait besoin de rien ni personne. Et qui pourtant au fond, sans lui, se sentait parfois un peu seule...Code by Silver Lungs Invité Empire State of MindInvité Sujet Re [Hot] There it was hauntingly... familiar. ☾ ft Devon. Mar 5 Nov - 1210 Artémis & Devon❝ Qu'est-ce que tu préfères te faire battre par quelqu'un que tu aimes ou faire l'amour a quelqu'un que tu détestes ? ❞Devon n’aimait pas les silences. En grand bavard, il était persuadé que lorsqu’un silence s’installait, ce n’était jamais bon signe. Au contraire. Pour l’aveugle, le silence s’installe à partir du moment où il ne sait pas quoi dire. Il a essayé de lancer quelques phrases, certes molles, à Artémis, mais elle n’a rien relevé. Devon est coincé avec ce silence. Avec un sens en mois, il doit faire face à un deuxième qui ne lui sert à rien. La seule chose que l’aveugle entend en cet instant, c’est son parquet qui craque, les pas de sa chienne qui se balade dans l’appartement à sa guise. Seul ses pas rythment le temps qui passe. Devon tuerait pour être au travail, l’endroit le plus bruyant au monde. La chaine qui passe tout le temps dans les écrans dans chaque pièce de son lieu de travail. Tous ses collègues étaient la journée au téléphone, ou en rendez-vous. Son lieu de travail n’était pas des tout victime du silence. Voici peut être une des raisons sur le fait qu’il soit si bien. Et dire qu’il était rentré chez lui parce qu’il voulait un peu plus de calme que d’habitude. A présent, il s’en mordait les doigts. Devon n’aurait jamais du poser la question. En fait, non, c’était de la faute de la blonde. Elle n’aurait jamais du attiser la curiosité de Devon. C’était elle qui avait jeté ce froid. Et si Devon n’avait su qu’elle était capable de tuer, presque sans raison, il l’aurait surement critiqué haut et fort. Mais dès que sa bouche s’ouvrait, un nœud dans sa gorge se soupire longuement. Il aimerait tant trouver la bonne phrase qui ferait que ce temps silencieux prendrait fin. Sauf que rien ne vient. Devon a cette impression étrange d’être coincé, et il n’apprécie pas. L’aveugle a beau avoir tout un tas de blagues en stock aucun ne semble être adapté au ce moment. Dans ces cas, il sortirait une réflexion cynique, mais il n’a rien qui pourrait correspondre. A cet instant, il se déteste. Sa gorge est nouée, son estomac est contrarié. Rien ne va. Et c’est là qu’Artémis le surprend. Elle a une drôle de façon de l’attraper, son cœur s’emballe. La surprise probablement. Oui, ça ne peut être que ça après tout. Etonné, il se laisse faire. Un baiser, il ne l’a pas vu venir. Ce n’est pas la première fois qu’il ne voit pas les choses arriver avec Artémis. Quand elle relâche son étreinte, Devon a retrouvé sa voix. Bordel, tu embrasses comme un bonhomme parfois ! »Il attrape son bras qui est posé sur son menton. Sans utiliser la force, il lui fait enlever sa main lentement. L’ancien sportif vient poser la main de la jeune femme sur sa cuisse. Il fait craquer ses articulations, et reprend la parole. Leçon n°1 je vais te montrer comment une femme doit embrasser. » Rapidement, il se met dans une autre position. Moins affalé, il se tient droit, il a serré ses jambes l’une contre l’autre, comme si elles renfermaient un trésor exceptionnel. Il met ses épaules en arrière pour gonfler sa poitrine inexistante. Un petit sourire non habituel chez Devon se dessine sur son visage. Il vient récupérer la main qui est posé sur sa cuisse. Avec une tendresse infinie, il prend la main de la jeune femme, et enlace l’un après l’autre ses doigts autant des siens. Avec délicatesse, il caresse de son pouce les doigts fins de sa compagne. Il n’est pas pressé, il sait qu’elle se laisse faire et va en profiter. De son autre main, Devon vient caresser sa joue et sourit. Lentement mais surement, il se rapproche d’Artémis. Leurs visages sont face à face, et Devon vient déposer un léger baiser sur le bord des lèvres. Nouveau sourire, il revient l’embrasser cette fois ci avec un peu plus de passion. Le baiser évolue rapidement cette fois ci, il passe de la passion assumé à la passion irrationnelle. Le baiser prend des allures de danse de salon cela commence par une valse structurée, puis une rumba sensuelle et pour finir un tango intense. C’est à ce moment là que Devon choisit d’arrêter son baiser. Il recule son visage, et reprend la parole. Voilà comment les femmes embrassent. Tu devrais t’entrainer. »Cette fois ci, c’est son sourire que tout le monde lui connait qui vient s’inscrire sur son visage. Il n’a pas oublié la révélation faite plus tôt, mais il a décidé d’en faire abstraction. Dans quelques semaines, au maximum, elle aurait disparu. Puisqu’il ne peut pas la laisser comme cela après un baiser trop féminin, il réattaque. Et cette fois ci à la façon Cohen. Beaucoup plus direct, beaucoup plus joueur également. Il ne passe pas par quatre chemins. Il encadre son visage par ses deux mains et l’embrasse avec fougue. Joueur, il lui fait croire qu’il va s’arrêter pour reprendre son souffle, mais il a des années d’entrainements – et pas que dans la piscine -, il reprend encore et encore jusqu’à ce qu’il recule et reprenne une nouvelle fois la parole. Et ça c’est comment j’embrasse. Au cas où tu l’aurais oublié ! »c Invité Empire State of MindInvité Sujet Re [Hot] There it was hauntingly... familiar. ☾ ft Devon. Mer 6 Nov - 1631 Entre nous, c'est l'amour flou. Devon & Artemis She wants to go away from all her pain but she'll leave him alone soaked in rain and he knows that it's all in her head. She was a free girl always in her heart and she left him heartless to rot and he know that it's all in her head. She wants to be free of these memories, she's got to go, she's got to flee ⊹ Le silence n'avait jamais gêné Artemis, bien au contraire de Devon; ils étaient -et c'était très simple de le remarquer- diamétralement opposés lui était hyperactif, extraverti et sociable, elle était flegmatique, taciturne et introvertie malgré ses extravagances. Tout deux partageaient le goût du secret mais c'était surement leur unique point commun, et une source d'ennui plus que de rapprochement. La blonde savait bien que le fait qu'elle ne disait rien, répondait sans répondre, donnait du concis à Devon agaçait ce dernier. Mais quand elle n'avait rien à dire, elle s'abstenait de le prouver et préférait la simplicité du silence, reposant, parfois plus éloquent. Et voir le jeune homme s’énerver presque tout seul ne lui faisait ni chaud ni froid. Elle l'embrassa, seulement parce qu'elle en avait envie sans plan préalable, sans technique et sans fard. Elle l'embrassait pour le geste, pour retrouver le goût plaisant de ses lèvres et leur douceur agréable. Ce n'était ni une invite à chercher plus loin, ni une diversion, et encore moins une tentative de séduction; avec Artemis, femme froide qui s'était élevée seule entre les murs gris de la prison, rien n'était jamais compliqué. Du moins pour elle, qui se montrait en réalité complètement erratique et l'aveugle par surprise était finalement presque un jeu pour elle; il y avait une part de la chose qui était un peu cruelle, prenant plaisir à doubler Devon en abusant de son handicap. Qu'il n'y voyait rien ne l'avait jamais touchée et elle ne lui avait jamais témoignée la moindre compassion ou délicatesse, simplement parce qu'elle en était incapable. Ce n’était pas en cela que Devon était différent des autres hommes -car il était différent pour Artemis, mais la raison était difficile à définir. Elle savait qu'il se sentirait prit au dépourvu, peut-être un peu blessé dans sa masculinité de ce baiser; c'était bien son intention car elle aimait par dessus tout lorsqu'il se montrait aussi arrogant et indigné, prompt à se défendre; cela touchait quelque chose au fond d'elle, serrant ses viscères comme si elle se sentait mal sans ressentir aucune maladie. Une sensation agréable, contre toute attente. Il se plaint, encore et toujours et elle lui rit gentiment au nez, incapable de prendre sa remarque au sérieux. "J'embrasse comme je veux", lui dit-elle en le laissant retirer sa avait-il un mode d'emploi en fonction du sexe de l'embrasseur et de l'embrassé? Artemis fronça les sourcil tout en regardant le manège de Devon. Etait-il sérieux ou voyait-il cela de manière si réductrice? Docile, la jeune femme le laissa faire sans le contrer,s ans rien lui dire. Elle ne comprenait pas ce qu'il était en train de faire ou de chercher à lui expliquer, elle qui ne comprenait rien aux normes, quelles qu'elles soient. Peut-être embrassait-elle comme un homme puisqu'elle avait connu plus de femmes que d'hommes; les prisons pour femmes ne sont pas réputés pour être vraiment mixtes, à Toronto comme ailleurs. Alors sa première expérience avait-elle été avec la femme qui partageait sa cellule, quand elle avait vingt-trois ans, pour "sociabiliser", pour aider l'autre femme à "tromper la solitude". Artemis quant à elle ne s'était jamais sentie seule, même pas en cellule d'isolement. Au sortir de la prison, elle avait connu plusieurs hommes et avait fait le choix de ne pas faire de choix; tout les plaisirs étaient dans la nature, à portée de gestes de Devon étaient tendres; Artemis plissa les yeux et bien qu'elle se fichait éperdument soit de ce qu'il tentait de lui apprendre soit de la plaisanterie inutile qu'il cherchait à faire, elle apprécia le contact comme il se devait en le laissant entrelacer leurs doigts, serrant fortement la main d'homme tandis qu'il l'embrassa du bout des lèvres, à la commissure de la bouche. La blonde inclina la tête pour le laisser faire, un sourire naissant aux lèvres; elle ne ferma pas les yeux, même pas lorsque Devon mit plus de passion dans le baiser Artemis ne fermait jamais les yeux quand elle embrassait, ce qui avait assez souvent stressé nombre de ses partenaires; qui pensaient soit qu'elle s'y mettait pas du sien, soit qu'elle agissait de manière effrayante. Rien de tout cela elle n'avait simplement pas ce réflexe, parfaitement capable d'abandon. Devon avait cet avantage qu'il ne verrait d'après, elle lui rend son baiser avec le même intérêt, de plus en plus vif; il avait une bouche comme faite pur les baisers, quels qu'ils soient chacun des baisers de Devon plaisaient à Artemis, qu'ils soient des baisers volés, des baisers-papillons, des baisers-morsures, des baisers-injures; des baisers par inadvertances, des baisers-pièges, des baisers par colère, par tendresse. Des baisers qui veulent dire "ferme ta gueule", d'autres qui signifient "tu es à moi". D'autres encore signent des "tu m'énerves" ou des "je ne te laisserai pas prendre le dessus". Certains n’étaient que des baisers avec pour simple prétention d'être des baisers; mais elle les aimait tous. Elle l'embrasse en retour comme en réponse; ses propres baisers sont une question à laquelle il n'existe qu'une réponse, "oui". Et lorsqu'il cesse leur étreinte, Artemis oublie de recommencer à respirer durant quelque instant; elle ne fait plus le moindre bruit, là où d'autres auraient été désorienté ou auraient demandé plus. Elle rester silencieuse, le souffle suspendu; parce qu'elle connait le Cohen et que ce baiser n'est qu'un leurre, elle le sait mots qu'ils prononcent lui semblent si creux qu'elle n'y répond pas, ni par des mots ni par une quelconque attitude. Artemis glisse déjà ses bras autour de la taille de l'aveugle, sentant le corps de l'homme se tendre pour un nouveau baiser, plus direct, naturel. La blonde l’accueillit contre ses lèvres d'un baiser chaud, souple et docile; ses baisers répondent aux siens, comme un mouvement perpétuel. La sensation de ces mains d'homme contre son visage a quelque chose de reposant, et elle plisse les yeux à défaut de savoir les fermer; les gens ne ferment finalement les yeux en embrassant uniquement pur ne pas loucher, voilà tout. Devon s'arrête et reprendre, lui volant à chaque fois son souffle comme si tout cela n'était qu'une bataille de plus; c'est peut-être le cas. Une des mains d'Artemis glisse contre la nuque de l'aveugle et ses doigts se perdent dans la base de ses cheveux courts, s'y agrippant un instant avec une brusquerie préliminaire. Elle se love contre lui et tandis qu'il plaisante, elle a déjà ouvert la boucle de sa ceinture, comme par réflexe."Et voilà comment j'ouvre ton pantalon...", son sourire un peu froid se mâtina de quelque chose de plus n'était pas vraiment sûre de la suite des évènements; parfois les choses étaient plus difficiles qu'elles ne le semblaient, avec le Cohen; elle ne savait pas si elle avait envie de lui faire une invite ou pas. Probablement, alors autant essayer. La jeune femme pinça le bout du nez de Devon et eut un vague sourire."Je ne te croiserai plus, je crois", elle demeura longuement silencieuse, "tu veux faire l'amour une dernière fois?"La question était posé avec un froid détachement qui n'exposait en rien les sentiments naissant de la blonde pour Devon; il n'exposait rien du tout, à vrai dire. Mais sous la glace couvait le feu, quand on la connaissait un peu; les draps de Devon se souvenaient d'éteintes brûlantes entre les deux jeunes personnes. Artemis ne l'incita pas, ne le toucha pas outre mesure. C'était juste une question; il allait lui manquer, peut-être. Elle ne lui en dit rien. C'aurait été idiot et il aurait surement rit; alors elle ne dit rien, le tenant simplement par le bout de la ceinture, un peu mollement. La blonde se contenta de retirer un de ses pendentifs en forme de feuille, en étain, et le glissant dans le poing de Devon."Tu peux toujours garder ça, c'est un porte-bonheur."Peu importe ce qu'il en ferait en définitive. Comme peu importait ce qu'il lui répondrait, et ce qui commençait à naitre dans sa propre poitrine à elle et qui se rapprochait d'un sentiment de malaise."J'ai pas toute la journée, tu sais", fut tout ce qu'elle dit dans l'attente, le ton by Silver Lungs Invité Empire State of MindInvité Sujet Re [Hot] There it was hauntingly... familiar. ☾ ft Devon. Lun 11 Nov - 1850 Artémis & Devon❝ Qu'est-ce que tu préfères te faire battre par quelqu'un que tu aimes ou faire l'amour a quelqu'un que tu détestes ? ❞C’est dans ses moments là que Devon n’arrive plus à rien contrôler. Ce sont ses instincts qui prennent le dessus et il le sait. Quand Artémis passe ses bras autour de sa taille, il sent son corps se rapprocher encore plus du sien. Proche, il sentirait presque les battements du cœur de la jeune femme contre sa peau. Ils s’embrassent encore et encore, tantôt passionnément, tantôt langoureusement, parfois tendrement, bestialement, simplement, fougueusement. Les baisers étaient chauds, les baisers étaient froids. Ils duraient quelques secondes, parfois plus. Ils étaient appuyés, puis doux. D’autres fois, ils étaient sur la bouche, et la seconde d’après il était dans le cou, d’autres allaient vers le haut de sa poitrine. Pour l’instant, Devon restait sage, s’amusait à savoir combien de baisers différents pouvait-il faire à une femme en une seule rencontre. Il n’est pas le plus grand fan des embrassades, mais il a toujours ce pincement au cœur quand une femme l’embrasse pour la première fois, ou quand cela fait un moment qu’il n’a pas été embrassé, et même encore quand il n’avait pas imaginé l’être comme dans le cas présent. Devon prend du plaisir à être dans cette situation, c’est certain. Il aime ce jeu où chacun se bat pour avoir le pouvoir. A tour de rôle, ils essayent d’obtenir le dessus sur leur partenaire. Ni l’un, ni l’autre ne semble vouloir céder du terrain à l’autre. Cela a pour résultat d’avoir un Devon encore plus possessif. Ses mains sont ses yeux et elles veulent voir la moindre parcelle du corps de sa compagne. Ses mains sont partout et nulle part à la fois. Tantôt, elles se glissent sous les vêtements, tantôt elles les survolent pour se réapproprier les formes du corps de la jeune femme. Les gestes se mélangent et se multiplient. Devon, grand joueur, enfuit son visage dans la chevelure de la jeune femme, pousse sa masse capillaire pour avoir libre accès à son cou. Il se rapproche de son oreille et lui murmurer quelques mots Qu’est ce qui te dit que j’avais envie que tu touches à mon pantalon. »Caché dans le creux du cou, il sourit. Bien sur qu’il aime la situation. A vrai dire, elle l’excite. Devon est un homme faible de ce côté-là, il ne lui faut pas grand-chose pour qu’il s’allume. Par contre, quand il doit s’éteindre, c’est beaucoup plus compliqué, même la douche bien froide a du mal à en venir à bout. Il attend que son sourire d’enfant parte de son visage pour partir explorer une nouvelle partie du corps de la jeune femme. Le sourire disparait, il essaye de se concentrer. Sa main est déjà partie sur la poitrine de sa partenaire. Il faut dire que l’ancien nageur a beaucoup de faiblesse, en fait face à un corps féminin, il n’a que des faiblesse. Il adore les cheveux longs, les mains froides, la poitrine, des cuisses lisses, des longues jambes, des ongles légèrement longs, une bouche aventureuse, un bassin qui se dessine parfaitement quand il passe sa main le long de sa silhouette, un ventre qui attrape la chaire de poule quand il frôle la peau de ses doigts, … La liste est bien longue. Il y a beaucoup d’aspects qui se retrouvent chez Artémis. Rien qu’un seul d’entre eux est capable de réveiller ses plus bas main de Devon en a eut assez de vérifier les formes au dessus des vêtements trop amples de la jeune femme. Il a décidé de vérifier sous chaque couche de vêtement ce qui se trouve dessous. Le sportif prend son temps, elle doit avoir une sorte de châle, sur un gilet, sur un tee shirt, sur un débardeur. L’aveugle grimace en découvrant que les couches s’accumulent. Ca a beau être l’hiver, il pouvait tomber sur une ceinture de chasteté à ce rythme. Qu’importe, il arrivé à la peau de la jeune femme. Les choses sérieuses, ou pas, vont commencer. Sa main remonte doucement vers la poitrine et l’attrape fermement. Une taille au dessus ne serait pas de refus. Tu n’as pas un sort ou une incantation pour ça ? Ce serait … parfait. »Devon a beau être aveugle, il est comme tout les hommes et aiment les femmes plantureuses fessier rebondi, lèvres gonflées, poitrine généreuse. Ajoutés à cela la robe courte, le décolleté plongeant et l’aveugle est un homme qui aiment les poupées. Artémis est loin de cela, mais ça ne l’empêche pas de lui trouver des atouts. Au contraire, il s’y fait à ses petits seins, il les aimerait presque. Mais ça, c’est un secret caché. Très bien caché puisque Devon n’en a pas encore sportif se dit que si ça doit être leur dernière fois, il faut rendre cela exceptionnel. Après tout, il n’y aura pas de nouvelle occasion de refaire ses preuves. Ses lèvres sont pincées. Pour une fois, il va prendre son temps. Fait rare pour les personnes qui ont connu le Cohen sous la lèvres pincées sur le côté, il tourne sa tête quelques secondes vers la jeune femme et lui sourit, hausse les épaules et la seconde d’après il remonte tous les vêtements de la jeune femme qu’il tient dans les mains. Concrètement, il voudrait lui enlever, mais en réalité les différentes couches ne s’enlèvent pas de la même manière. Artémis se retrouve avec ses différents vêtements sur le visage. Un gentleman l’aurait surement aidé à tout enlever, mais Devon n’est pas décidé à l’être. Son visage vient rencontrer la peau de son ventre. Amusé, il prend son temps et lèche son ventre autour de son nombril. Cette zone n’est pas connu pour être hétérogène chez son partenaire, mais lui adore tourner autour pour perdre du temps. Ca permet de laisser l’imagination de sa compagne vagabonder. En homme féroce, il augmente son manège en remontant vers cette poitrine faussement petite. Devon est un homme féroce et il n’a pas forcement apprécié le baiser voler et sauvage que lui a offert quelques minutes plus tôt Artémis. Du coup, sa petite vengeance est sur le point d’être exécutée. Son visage ou plutôt sa langue vient à la rencontre des tétons qui semblent ravis d’accueillir sa langue. Maintenant la question sera de savoir comment ils réagiront après avoir rencontrés les dents de Devon. La réponse allait bientôt arrivé puisqu’il les mordilla un peu trop reflexe, il relève la tête et avant qu’elle n’ait eu le temps de faire la moindre remarque, ou le moindre geste. Certain de lui, il lui lance un pique pour être certain d’avoir une réaction intéressante de sa part Bon, maintenant qu’on est quitte. Et si tu m’offrais la partie de baise promise maintenant ? » Son visage affiche de la fierté, son corps de l’excitation. Que des éléments prometteurs pour la suite des événements.c Invité Empire State of MindInvité Sujet Re [Hot] There it was hauntingly... familiar. ☾ ft Devon. Mar 12 Nov - 402 Entre nous, c'est l'amour flou. Devon & Artemis Maybe I didn't treat you quite as good as I should, maybe I didn't love you quite as often as I could. Little things I should've said and done, I never took the time. You were always on my mind. Maybe I didn't hold you all those lonely, lonely times and I guess I never told you, I'm so happy that you're mine. If I made you feel second best, I'm so sorry, I was blind, you were always on my mind. Tell me, tell me that your sweet love hasn't died, give me one more chance to keep you satisfied. And I guess I never told you, I'm so happy that you're mine this time. ⊹ Ils s'embrassent jusqu'à ce que le souffle vient à manquer, sans qu'Artemis ne le remarque, ne le ressente même elle pourrait arrêter de respirer pendant plusieurs minutes juste pour profiter de tout les baisers que lui offre Devon. Des baiser que chacun croit les derniers, à l'évidence, s'emportant ensembles dans les affres du désir sans remord. Tout à tour abandonnée puis agressive, douce et brutale, la blonde suivait et imposait le mouvement à la fois, profitant de chacun des contacts, frottement, embrassade ou rapprochement. Encore une fois, Devon serait son partenaire. Cette fois était la dernière, mais était une fois comme les autres elle avait toujours mis autant de simplicité et d'intensité dans ses rapports avec le Cohen, sans jamais chercher à lui plaire ou à être une femme qu'elle n'était pas; elle restait la fille libérée qui aimait le sexe, au corps libre et flexible, prompte à toutes les découvertes. Une fille qui donnait autant qu'elle recevait sans chercher de performance. Dans le creux de son cou, à la naissance des lys de sa poitrine, elle le, laissa aller où il le voudrait dans un premier temps, chamboulant ses vêtements éternellement froissés et mal ajustés. Elle sent ces mains baladeuses et curieuses glisser par dessous par dessous du tissu sans qu'elle-même ne reste inactives; ses caresses sont pourtant naturellement moins joueuses que celle du Cohen, plus brutales; Artemis a toujours été une femme qui manquait singulièrement d'enrobage dans ses manœuvres; elle avait apprit en prison, et agissait par des impulsions brusques et des gestes puissants, loin des cajoleries des femmes de verre et de plastique. Elle agrippait les cheveux bruns, repoussait cette tête en arrière pour l'empêcher à présent de l'embrasser; un sourire tordu flottait sur ses lèvres fines tandis qu'un instant, elle contempla cet homme la tête un peu renversé. C'était juste une illusion, mais elle lui échauffa l'esprit comme nulle autre. Le contrôle n'a plus rien à voir là dedans on se fait du bien, on se fait un peu de mal. Il faut pour faire gager prendre un peu des l'embrasse à nouveau, capturant sans la moindre pudeur ou retenue sa langue entre ses lèvres, entre ses dents, la suçotant un long moment pendant que ses doigts, comme des serres s'accrochent aux t-shirt de Devon; si fort que le tissu émet un craquement sinistre dans le dos. Et quand il parle, elle ne lui répond pas tout ce qu'il dirait serait stupide et inintéressant à l'heure où les gestes portent plus que les mots. Sa seule réponse est une main assuré qui se pose sur l'entrejambe du jeune homme pour le saisir au travers du jeans avec une poigne décidée, jumelle d'un sourire amusé. La réponse se trouvait là dedans et pas ailleurs. Si elle ne savait pas toujours comment il pensait, elle connaissait en revanche la manière dont il ressentait. C'était suffisant. Devon dérangeait son épaisse chevelure, toujours un peu emmêlée comme une Ophélia ordinaire, toujours prête à donner de sa personne. Les souffles se coupent et les caresses reprennent, le long de ses flancs, contre sa poitrine menue; Artemis n'avait rien des femmes qui formaient dans l'esprit de Devon cet idéal de volupté et de rondeurs. Elle était maigre et longue, les jambes fuselées et comme interminables, aux petits seins haut perchés sur un torse dont on sentait un peu les côtes saillantes sous la peau ni vraiment douce, ni vraiment rugueuse. Et si son bassin pouvait sembler un peu étroit, ils avait onduler comme les serpents, suivre au plus naturel le rythme de son partenaire. Quand il frôle son ventre, ses abdominaux se contractent, nerveux et laisse Devon prendre son temps, sachant bien que ses mains voyaient autant qu'elles ressentaient; elle se montre comme une corolle avec une infinité de pétales à effeuiller, mais au cœur profondément impudique lorsqu'on l'atteint. Il s'agace tout seul, comme toujours et cela amuse la blonde qui ne fait rien pour l'aider dans son entreprise. Et lorsqu'il lui saisit fermement la poitrine, elle pose ses mains froides sur les siennes, lui faisant ressentir le contact frais de ses bagues d'argent à chacun de ses doigts dans un tintement de métal reconnaissable, pressant les doigts de ces mains d'homme qu'elle aimait tant contre le moelleux de ses seins. Et il parle, et il fait le fanfaron; et elle s'en moque éperdument, l'écoute à peine."Un truc pour faire grossir les...", elle sourit, baissant le regard vers l'entrejambe de Devon et glissant sa main dans son pantalon, écartant sans manière le boxer de sa peau pour saisir son sexe, "... per Horus et per Rha et per solem invictus duceres."Elle sourit, presque mauvaise, bien qu'elle ne soit pas dans une position très évidente pour commencer à le flatter jusqu'à ce qu'il durcisse."Espérons que ça marche."Déjà il la prend en traitre, par surprise; Devon à ce petit quelque chose que les autres n'ont pas; il est con, il est excitant. Il la mord et d'un geste brutal, elle manque de lui donner un coup de genou le plus volontairement du monde. Empêtrée dans ses propres vêtements, la blonde grogne sous la petite douleur, qui l'a plus excitée qu'autre chose, preuve en étant son mouvement vif pour se débarrasser de tout ses vêtements en les jetant dans un coin plus de robes, plus de châles, plus de soutif, comme en Mai 68 chez les froggies. Devon n'est pas comme les autres hommes et elle a envie de subir entre ses mains ces tortures-là ses baisers et ses morsures. Et elle a envie de lui infliger les mêmes, l'inondant soudain d'initiatives alors qu'elle-même n'a plus que sa culotte en rempart. La canadienne saisit son T-Shirt; elle le tire, elle le tort et parvient finalement à le lui ôter, comme on retire la languette d'une canette qu'on est trop pressé de boire. Si elle pouvait, elle abuserait de lui; mais Devon est toujours consentant. Avec toutes les femmes. Et elle aussi, mais surtout avec le sent fébrile et cette excitation l'atteint immédiatement, tandis qu'elle tire sur son pantalon pour le lui retirer, sans ménagement. C'est maintenant et tout de suite que ça se passe, pas dans deux heures. Elle se moque bien de ce qu'il pense, de ce qu'il ressent. Elle glisse sur lui; fouille dans son boxer pour retrouver cette virilité qu'elle espère pleine de promesse, gonflée de désir; elle n'est pas déçue. Il n'y a rien d'autre à faire que de le flatter, s'excitant elle-même du mouvement prodigué, couchée sur lui, glissée entre les jambes de Devon; et peu importait s'il se sentirait gêné de la position, cette dernière n'étant pas aisée sur le canapé. Elle le tient par la mâchoire, colle son bassin contre les fesses de Devon comme elle le faisait parfois; c'est juste un geste réflexe dans l’excitation. Artemis est une drôle de fille, avec de de drôles de manières. Mais elle flatte le membre de Devon avec plaisir et application, le sentant devenir turgescent entre ses longs doigts; la tendresse n'est pas son fort. Mais pour le reste, elle sait donner du plaisir à un sait bien qu'il n'en restera pas là, que son orgueil de mal en prendrait un coup et qu'il reviendrait pour reprendre le dessus; qu'ils joueraient encore et encore à se défier, à se moquer l'un de l'autre. A s'abuser, d'eux-mêmes et de leurs handicaps. Et à s'aimer un court instant, sans le savoir, dans la chaleur de l'autre. Artemis soupire contre Devon; elle frémit d'une impatience mal contenue mais le jeune homme ne peut pas voir que dans son regard, une envie qu'elle-même ignore prend sa source. Elle le couve d'un regard qu'elle n'a jamais eut; et même si elle le tient par le bout du sexe, elle ne le mène pas par le bout de la queue, ce loup-là; elle le elle ne sait pas ce qui fait gargouiller de manière sonore son ventre en cet instant, si ce n'est la faim; l’excitation surement. Artemis ouvre la bouche pour dire quelque chose mais se ravise il n'y a qu’un lourd soupir qui en sort, et ses dents claquent brusquement. Elle fait toujours ce bruit avec ses dents, désagréable et brutal, quand elle est excitée à outrance. Elle ne veut pas l'embrasser; elle ne veut pas être tendre. Elle voudrait simplement baiser cet abruti égocentrique mais l'instant dure, et lui plait; elle veut faire l'amour avec lui. La moiteur coupable contre l’intérieur de ses cuisses ne la trompe pas si son cœur est hermétique, la laissant dans l'ignorance, elle connait fort bien le langage de son propre un instant, elle se demande quelque chose, ralentissant le rythme pour saisir la main de Devon, faisant glisser ses doigts contre son propre flan; son dernier tatouage est encore en rémission, la chair un peu gonflée; elle lui fait sentir, espérant qu'il déchiffre, un mot écrit dans sa peau. Pourrait-il sentir son propre prénom inscrit sur le corps de cette folle sortie de nulle part et qui l'aimait, dans le fond, sans le savoir?Code by Silver Lungs Invité Empire State of MindInvité Sujet Re [Hot] There it was hauntingly... familiar. ☾ ft Devon. Sam 16 Nov - 1923 Artémis & Devon❝ Qu'est-ce que tu préfères te faire battre par quelqu'un que tu aimes ou faire l'amour a quelqu'un que tu détestes ? ❞Devon et Artémis étaient deux opposés que tout attire. En apparence, ils n’avaient pas de points communs, mais quand on creusait beaucoup de choses les rassemblaient. Par contre, ils n’en avaient pas encore conscience. Ils se contentaient de se consommer mutuellement comme ils l’auraient fait avec n’importe quel autre être humain. Comme avec n’importe quelle femme, Devon prévoyait déjà de se séparer d’elle. Beaucoup de femmes avaient été dans le même cas qu’Artémis ; à passer de bons moments encore et encore jusqu’au jour où les défauts de Devon prendront le dessus et où il fermera sa porte à cette femme. Devon était habitué à avoir de nombreuses femmes de passage dans sa vie. Il trouvait même cela confortable d’avoir une personne pour veiller sur lui pendant quelques temps. Il changeait quand il ne se sentait plus serein. Le nageur changeait de plus en plus souvent avec les années qui passent. Il faut dire que monsieur Cohen avait de plus en plus de mal à trouver exceptionnelle une femme. Au bout du compte elles se ressemblaient toutes et il n’arrivait plus à faire ressortir leur singularité. Pour l’instant Artémis avait cette chance d’être totalement barrée et du coup de repousser l’échéance un peu plus loin. Mais, Devon savait, même en cet instant, qu’un jour l’échéance arriverait. Il n’était pas triste à cette idée, il était simplement réaliste Devon savait comment il fonctionnait, il avait eu presque trente ans pour se faire à cette idée. Malgré les événements, il gardait cette idée en tête. D’ailleurs, Artémis l’avait également les deux jeunes gens avaient toujours étaient clairs. C’est peut être pourquoi ils étaient en train de fêter leur dernière tout, ça faisait pas mal de temps qu’ils se connaissaient. Devon avaient peut être battu son record de temps avec une femme avec elle, il était surement temps pour eux d’arrêter cette histoire d’un commun accord que d’essayer de ressembler à monsieur et madame tout le monde. Ils étaient trop différents pour cela, de toute façon, ça n’aurait pas fonctionné. L’aveugle secoue sa tête pour se concentrer sur ce qu’ils sont en train de faire. Il ne voudrait pas laisser une impression mitigé, ce n’est pas son genre. Il attrape les cuisses de la jeune femme entre ses mains, les caresse fortement. Il joue avec les courbes de son bassin. Il commence à connaitre son corps et connait ses défauts mais aussi ses atouts. Quand il est avec une femme, les mains de Devon sont ses yeux et vont partout. Alors comme un homme classique jette des coups d’yeux furtifs sur toutes les parcelles du corps de leur compagne, il va observer, comprendre chaque partie du corps d’Artémis. Il s’en amuse, et sourit naïvement. Son sourire s’arrête quand elle prend ses mains. Le nageur commence à connaitre sa petite folle préférée, et sait qu’elle doit bien avoir quelque chose dans la tête pour agir de la sorte. Moue dubitative, monsieur Cohen attend de savoir à quelle sauce il va être mangé. Il a du mal à comprendre son manège, elle l’a flatté et même excité, pour Devon, il n’est plus le temps de jouer. En fait, il n’a même pas envie de savoir à quoi elle joue, il veut de l’action, et si elle ne lui donne pas, il va aller la prendre. Bordel, arrête de jouer. Tu es mignonne mais à un moment, faut s’arrêter de s’amuser. »Et pour confirmer ses dires, il use de la force pour arriver à ce qu’il veut. Artémis et Devon ne seront décidément jamais sur la même longueur d’onde. Peut être est ce une bonne chose qu’ils ne soient pas décidé à rester ensemble. Lentement, il essaye de se dégager de son étreinte pour avoir plus de libertés de mouvement. Ses bras sont dégagés à présent. Son visage est tourné vers celui de la jeune femme, il est beaucoup plus pressant. La tension commence à lui prendre les reins rendant ses gestes beaucoup plus brutes qu’à l’habitude. Ses doigts se crispent, il passe sa main dans les cheveux de Madame Pickford, ses doigts restent coincés dans une mèche. Comme d’habitude, ils ne sont pas parfaitement démêlés. Devon force un peu, et dégage ses doigts. La tension dans le corps de l’ancien sportif olympique est de le plus en plus palpable. Dans un accès d’adrénaline, il soulève le corps d’Artémis. Et puis tout s’enchaine. Sans le chercher, leurs corps se retrouvent nus, Devon est au dessus d’elle. Son torse est en contact avec sa poitrine, il apprécie la sensation de son corps frêle contre le sien. Le sportif sait qu’il est possible de la casser physiquement, tous ses gestes sont instinctifs à la fois pour ne pas lui faire de mal, mais également pour se faire plaisir. Sur ce canapé, les gestes ne sont pas faciles, et l’aveugle vient se butter contre les bras du canapé. Pour plus d’aisance, il attrape un des jambes de la demoiselle pour être plus à l’aise. Sa tête se plonge dans son cou, et l’embrasse. Il a choppé ses automatismes avec toutes les filles à fleur de peau. C’était dingue à quel point ce type de fille pouvait fondre au moindre baiser dans le cou. Mais, Artémis n’est pas ce genre de fille, il ne va pas la surprendre en la pénétrant. Elle n’est pas conne, elle sait ce qui l’attend et elle l’a recherché elle aussi. Dans un souffle rauque et d’un un murmure, il termine l’introduction de cette histoire. Hmh. »c Invité Empire State of MindInvité Sujet Re [Hot] There it was hauntingly... familiar. ☾ ft Devon. Mer 20 Nov - 1812 Entre nous, c'est l'amour flou. Devon & Artemis Maybe I didn't treat you quite as good as I should, maybe I didn't love you quite as often as I could. Little things I should've said and done, I never took the time. You were always on my mind. Maybe I didn't hold you all those lonely, lonely times and I guess I never told you, I'm so happy that you're mine. If I made you feel second best, I'm so sorry, I was blind, you were always on my mind. Tell me, tell me that your sweet love hasn't died, give me one more chance to keep you satisfied. And I guess I never told you, I'm so happy that you're mine this time. ⊹ Peut-être que ce qui était le plus amusant était le plus cruel, avec Devon; cette sensation différente lorsqu'ils se touchaient, lorsqu'ils se repoussaient. Autant l'un que l'autre comme deux personnes complètement opposés qui ne sont finalement que deux aimants de la même polarité, se repoussant inexorablement tandis que si on les tournaient dans l'autre sens, ils s'attiraient sans que rien ne puisse les retenir. Devon sourit, Artemis fait de même leurs sourires ne se répondent pourtant nullement. La blonde ne s'étonna pas qu'il ne la comprenne pas il n'avait pas besoin de comprendre mais elle préférait les hommes comme lui; ceux qui ne sont pas sentimentaux,; ceux qui, un peu comme elles, se nourrissent à la source de leurs propres instincts et désirs sans se laisser troubler par les sensibleries. Mais à la différence de Devon, Artemis n'a jamais compté les jours elle ne s'est jamais considérée en couple avec lui et n'a donc jamais songé à eux autrement qu'en "lui et elle-même". Deux entités séparés; pas un couple elle n'était pas le genre de femme qui se met en couple et l'entretient, car elle ne sait rien entretenir; ses mains ne savaient pas créer, elles ne savaient que défaire. Et à la fin de leur étreinte, ce serait juste fini. Rien de sourit et l'embrasse à nouveau, puis cesse. Elle ne l'embrasserait plus du tout, parce qu'il n'y avait plus de raison de le faire. Elle soupire lourdement, signe de son désir, lorsqu'elle sent ces mains d'hommes contre ses cuisses, le long de son bassin qui se cale sur le rythme de Devon, instinctivement. Lui pense qu'elle s'amuse; elle pense qu'il retarde l'échéance et la taquine. Chacun est surement dans le faux mais Artemis ne montre pas son impatience d'être pénétré par le brun, de le sentir enfin en elle, de manière presque brutale. Son désir est en général imperméable tant qu'elle n'est pas prise, difficile à emballer comme à maitriser. "Chut", fit-elle simplement alors qu'il parlait une fois, chacun pense que l'autre traine trop; Devon dégage son corps et avec force, renverse Artemis sur le dos, comme une poupée de chiffon. Elle ne s'oppose pas parce qu'elle n'a pas envie de jouer, pas envie de lutter ce qu'elle reçoit, elle la demandé, cherché; ce qu'elle reçoit, elle lui rendra. Bientôt nus, libres de leurs mouvements bien que dans une position difficile et scabreuses, ils se cherchent à nouveau. Artemis sent l'excitation de Devon monter, rendant ses gestes à la fois plus rudes et plus gourds; tout cela la contamine de même, sentant ce corps d'homme peser contre le sien, ventre à ventre, buste à buste. Elle écarte les jambes pour lui offrir à la fois un meilleur accès, et symboliquement l'accès total à son corps; il n'est plus le temps de jouer. Il n'est que le temps de se consommer l'un l'autre sans chercher à en savoir plus. Tout le reste est inutile. Ses cheveux secs comme de la paille accrochent les doigts brusques de Devon, partant avec eux; elle ne dit rien, n'a même pas un gémissement. La maladresse l'incite un peu plus; la douleur occasionnée l'échauffe. Il la soulève sans peine, grande femme maigre qui ne pèse presque yeux fermés, même aveugle comme lui, elle aurait pu dire qu'il était beau, adepte de ce sport doux mais exigeant qu'était la natation et qui lui avait taillé un dos musculeux qu'elle parcourait avec un plaisir non feint tout en lui rendant son baiser -alors qu'elle avait décidé de ne plus le faire-, l'encadrant de ses bras tandis qu'elle le sentait en venir au fait de leur interaction. Son corps glabre avait cette odeur particulière des eaux modernes, chlorée, piquante; nul autre homme n'avait cette fragrance-là, qu'elle aimait tant. Ses muscles saillent sous la peau et elle sent presque le cœur de son amant battre contre sa poitrine à elle. Les corps se tordent un moment pour mieux s'accepter, et Artemis cesse un instant de respirant, sentant la tête du sexe de Devon entrer en elle. La blonde donne un coup de bassin pour le faire entrer jusqu'à la garde, retenant son souffle jusqu'à l'explosion; elle eut un râle de plaisir; cette partie de la relation était celle qu'elle lui, Artemis commença à bouger imperceptiblement le long de son corps, le long de son sexe, accueillante; sa peau se réchauffa en quelques secondes tandis qu'elle gémit, sans chercher à aller contre le mouvement mais sans se montrer malléable, sa tête sur le dossier du canapé, allant un peu en arrière alors qu’elle s'abandonnait aux sensations que lui offrait ne cherche pas à comprendre, et lui non plus. Mais ce n'est pas bien grave parce que ça n'a plus aucune sorte d'importance, by Silver Lungs Invité Empire State of MindInvité Sujet Re [Hot] There it was hauntingly... familiar. ☾ ft Devon. Mer 27 Nov - 1946 Artémis & Devon❝ Qu'est-ce que tu préfères te faire battre par quelqu'un que tu aimes ou faire l'amour a quelqu'un que tu détestes ? ❞L’un comme l’autre s’abandonnait, ne recherchait plus qu’une seule chose se faire plaisir. Chacun pour soit, mais ensemble pouvait être la devise de ces deux personnes sur ce canapé. Rien, pas même la chienne qui faisait des bêtises autour d’eux ne saurait les arrêter. Il était dans un autre monde, qui n’appartient qu’à eux, et encore l’espace de ces quelques instants l’esprit de Devon, à cet instant, il n’y avait rien qu’y comptait hormis garder un souvenir particulier de ces derniers instants. A la fois égoïstement, mais également pour Artémis. Volontairement, il aimait laisser une excellente dernière impression. Surement pour rendre la séparation encore plus cruelle. L’aveugle a l’esprit retord, et même s’il ne réfléchit pas très loin, il n’en est pas pour autant déficient. Pour gonfler son ego déjà très impressionnant, il ne lésinera jamais sur les moyens et c’est ce qu’il les deux humains se sont quittés, Devon est parti dans la salle de bain prendre une douche, assez fraiche, comme à son habitude pour recentrer son esprit. Artémis, est partie, comme elle est venue, comme une ombre sombre et lumineuse à la fois, froide et chaleureuse, sucrée et acidulée, indifférente et concernée, distante et entière, créative et désintéressée, anonyme comme quitte son appartement pour retourner travailler, Devon soupire en fermant son appartement. Ses lèvres sont pincées signe qu’il est en pleine réflexion et qu’il ne contrôle plus ses mouvements. Une atmosphère étrange règne dans ce lieu de vie au-delà de l’odeur du coït, le sportif est parcouru d’un sentiment nouveau et peu commun pour lui. Sentiment qu’il ne connait pas spécialement et qu’il n’a presque jamais rencontré. Le chroniqueur avale sa salive. Sa porte est fermée, et à ce moment l’aveugle est persuadé d’une chose il n’en a pas finit avec elle. Il aura beau se persuader que cela fait parti de ses règles, cette idée ne cessera de le hanter encore et encore jusqu’à ce que peut être leurs chemins se croisent de nouveau. Cela sera-t-il du au hasard, ou un grain d’intervention humain sera nécessaire ? Et si grain il y a, qui en sera l’instigateur ?c Contenu sponsorisé Empire State of Mind Sujet Re [Hot] There it was hauntingly... familiar. ☾ ft Devon. [Hot] There it was hauntingly... familiar. ☾ ft Devon. Page 1 sur 1Permission de ce forumVous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forumNEW YORK CITY LIFE Archives Corbeille Bac de recyclage
● Puissant magicien, N°5 habille les femmes d'un rien, avec élégance et raffinement. Parées de ce symbole de féminité, elles expriment leur séduction comme autant d'instants magiques.● D'Andy Warhol à Marilyn Monroe, de l'Ylang-Ylang des Comores au jasmin de Grasse, N°5 reste le plus grand concentré de notoriété mondiale. Cette valeur éternelle, contemporaine et rare, reste la référence absolue du parfum de femme, chic, envoûtant, indémodable. Connu de toutes, n'appartenant qu'à chacune, ce bouquet olfactif abstrait est le premier du genre à avoir mélangé dans de telles proportions des essences de fleurs avec des Aldéhydes, ces substances issues de la chimie de synthèse qui donnent aux matières premières naturelles une plus grande légèreté. N°5 a gagné là sa modernité, son classicisme et sa simplicité. "Alléger, supprimer, ne garder que l'essentiel, tel est le secret de l'intemporel", disait celle qui lui a donné — Il arrive parfois que vous obteniez le même résultat pour deux prénoms différents. Ceci n'a rien d'étonnant les deux prénoms appartiennent dans ce cas à un même prénom-pilote. C'est comme en astrologie deux personnes appartenant à un même signe présentent les mêmes traits caractéristiques.
femme fait l amour avec son chien